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5 avril 2014 6 05 /04 /avril /2014 13:53
Ile déserte

Ile déserte

Le deuxième volet du cinquième rapport du groupe intergouvernemental d'experts de l'ONU sur l'évolution du climat (GIEC), publié le lundi 31 mars, n’a, semble-t-il, pas suscité beaucoup d’émotion !

Pourtant, ce rapport est alarmant tant sur les impacts actuels que futurs du réchauffement ou changement climatique. Oui, les conséquences sont graves mais le pire est peut-être à venir ; inondations, sécheresses, pénuries alimentaires, problèmes sanitaires…

Alors, il y a urgence à agir pour limiter à 2° le réchauffement climatique, et ainsi, ne pas avoir à affronter les scénarios les plus catastrophiques !

Et les problèmes liés à l’environnement sont nombreux. Il y a la pollution de l’air qui a valu à Paris de se voir imposer la circulation alternée pendant la journée du 17 mars dernier. Il semblerait que l’expérience doive se renouveler à l’avenir, compte tenu du nombre de pics enregistrés. On parle de pollution des sols, des nappes phréatiques… Et tout cela n’est pas sans effet sur l’environnement et sur la santé…   

Mais qui se soucie vraiment des problèmes environnementaux ?

Avec la crise économique, la priorité est avant tout la relance de l’économie, plutôt que la préservation de l’environnement. Il y a bien ici ou là, des mesures mais qui dans l’ensemble demeurent bien en deçà des enjeux cruciaux. Alors, oui, les intentions sont affichées et le projet de loi sur la transition énergétique pourrait même voir le jour avant la fin 2014. A moins que la situation économique ne s’aggrave et que celle-ci soit à nouveau mise de côté ! L’écologie a l’habitude des reculades et des reports !

Du reste, dans un pays en difficulté comme l’est la France et ce, malgré la volonté affichée par la Ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie, fraîchement élue, il serait illusoire de concevoir une écologie autrement que « punitive » ! Faute d’argent dans les caisses de l’Etat, comment penser que l’on pourra se passer de taxes (écotaxe, taxe carbone…) pour financer cette transition ?

Il est certain qu’il serait préférable que les mesures écologiques soient incitatives (bonus, transports gratuits…) et elles le seront, mais à la marge. Pour le reste, ce sera par de nouveaux prélèvements et par temps d’overdose fiscal, l’accueil risque d’être plus que réservé et les bonnets rouges de virer à l’écarlate !

Et puis, comme dans tout, les dirigeants sont toujours à traiter les urgences et à remettre à plus tard les réformes de fond. Face aux inondations, c’est le déploiement de forces pour secourir les populations et le déblocage d’aides pour parer au plus pressé. Mais une fois que tout est rentré dans l’ordre, que fait-on vraiment pour changer les choses ?

Sans vouloir tirer sur l’ambulance, le parti Europe Ecologie Les Verts est-il à la hauteur ? Ils ont décliné l’offre d’entrer dans le nouveau gouvernement, alors qu’il semblerait que des engagements aient été pris pour avancer le dossier de la transition énergétique. Hier, une Ministre de ce même parti avait choisi le logement plutôt que celui de l’écologie ! Et souvent, trop souvent, les représentants de ce parti prennent la parole pour parler de tout… sauf d’écologie ! Cherchez l’erreur ! C’est bien dommage car c’est un domaine qui devrait rassembler beaucoup plus de citoyens éco-responsables et ce parti de pulvériser des records aux élections…

Il est certain que la population est sensible aux problèmes d’environnement, elle en subit les conséquences. Mais là aussi, entre les bonnes intentions et l’action, combien suivent les consignes de préservation de la planète ? Prendre son véhicule le moins possible, faire le tri des déchets, prendre des douches plutôt que des bains ?

Au niveau mondial, les conférences se succèdent sans avancées spectaculaires. La dernière en date, la conférence climat de Varsovie du 11 au 22 novembre 2013 a débouché sur un compromis en vue d’un accord universel sur le climat à Paris en 2015. Et tout cela sur fond de défiance des pays en développement envers les pays industrialisés : « Faites ce que je dis, mais pas ce que je fais ou que j’ai fait ! ».

Dans le domaine de l’écologie, des décisions courageuses de la part des gouvernants doivent être prises pour contraindre à un vrai changement, pas un changement de façade.

Mais la planète pourra-t-elle attendre ? 

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28 mars 2014 5 28 /03 /mars /2014 12:14

boeing-777----blog.png

Capture d'écran Euronews

Et si l’on ne retrouvait jamais le Boeing 777 de la Malaysia Airlines ? Si le mystère restait entier ? Que l’on ne sache jamais ce qui s’est passé à bord de cet avion, s’il a été détourné ou pas, que l’on ne retrouve ni débris ni les boites noires essentielles pour expliquer le pourquoi du comment…

Cette question a été posée sur le plateau de C dans l’Air, par la Directrice du Musée de l’Air et de l’Espace, Catherine Maunoury : «Il y a eu une évolution dans l’appréciation du risque et des renseignements que l’on a l’habitude d’avoir dans l’aviation et dans notre siècle …on ne supporte pas de se rendre compte qu’on ne sait pas… on est dans le virtuel… c’est difficile à supporter dans notre époque … »

Oui, la technologie a envahi notre espace et nos esprits, on ne peut plus s’en passer et on lui demande tout, voire l’impossible !

Et c’est normal puisque les limites sont repoussées sans cesse…

Dans tous les domaines, les progrès ont été gigantesques, fulgurants et continuent à l’être ; télécommunications, médecine, transports, énergies…

Plus la science progresse, plus on refuse le hasard, l’inexplicable. On veut savoir, on doit tout savoir. On ne peut pas imaginer qu’une disparition telle que celle du vol MH 370, reste un mystère. Bien évidemment, cet engin ne s’est pas volatilisé, évanoui dans les airs, ou avalé par une faille spatio-temporelle, une des théories les plus délirantes. Cet avion est quelque part, au fond de l’océan gardant pour le moment ou pour toujours son secret… Du reste, on échafaude bien des scénarios et peut-être que la réalité est plus simple ; un banal accident, un mauvais concours de circonstances ?

Ne demande-t-on pas trop à la science ?

Il y a des attentes que la science ne peut pas satisfaire, peut-être le pourra-t-elle un jour ?Elle s’autorisetoutes les audaces que seule la loi ou la morale peut contenir, la bioéthique étant le plus bel exemple.

Parce que des savants fous existent et sont prêts à pousser les frontières au-delà de l’acceptable, de la légalité pour une gloire personnelle, au nom du profit ou tout simplement pour la Science érigée en un Dieu tout-puissant !

De plus en plus, on exige de la science qu’elle aille au-delà de ses possibilités ! En médecine, on ne comprend pas que des maladies telles que le cancer ou le Sida ne soient plus qu’un lointain et horrible souvenir. Même si les progrès sont notables, on ne se satisfait pas d’une telle mortalité…

En matière de météorologie, on veut des prévisions qui touchent au démoniaque ! Il faut du précis, pas de l’approximatif ! Des tempêtes évaluées à leur juste valeur, une pluviométrie mesurée au millimètre près, aucune surprise avec les inondations, pas de coup de vent scélérat et destructeur… Non, on ne veut pas laisser la nature se déchaîner sans signalement et finalement sans maîtrise.

Oui, on aimerait tout prévoir, tout maîtriser, et soyons fous, pourquoi pas changer le cours des choses…

 

Mais, en attendant, ne dit-on pas qu’à l’impossible, nul n’est tenu ? 

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22 mars 2014 6 22 /03 /mars /2014 12:18

carte elec011

« Liberté, égalité, fraternité » : cette belle devise de la République française est-elle en train de perdre un de ses éléments ?

Oui, il semblerait bien que la fraternité soit en train de plier bagage peu à peu pour laisser la place au repli et au rejet…

Pas seulement  un rejet qui s’arrête à l’autre, l’étranger, celui qu’il est plus facile de haïr parce qu’il n’a pas vraiment de visage ou plutôt parce qu’il en a beaucoup et qu’il y a le choix ! Et tant qu’à faire, la méfiance s’est élargie ; entre eurosceptiques et vrais europhobes, les ressortissants européens sont de plus en plus considérés comme des concurrents déloyaux, ceux qui veulent nous retirer le pain de la bouche. Les Américains et les écoutes de la NSA n’ont plus trop le vent en poupe et combien ont envie de voir le traité transatlantique aboutir ? A présent, on va pouvoir rajouter un sentiment russophobe après l’annexion de la Crimée ! Quand on déteste, on ne compte pas !

La haine qui monte touche toutes les communautés. L’islamophobie se porte bien (des actes en hausse de 11,3% en 2013), il y a un brutal regain de l’antisémitisme (après une baisse de 31% en 2013 par rapport à 2012, une recrudescence de violences anti-juives depuis l’affaire Dieudonné et la manifestation Jour de Colère du 26 janvier dernier). Mais il y a également des profanations d’édifices catholiques, on parle à présent de Christianophobie ! A part ça, tout va bien.

La communauté homosexuelle paie le mariage pour tous au prix fort et connait une explosion des actes homophobes. Des personnes qui voulaient voir leur famille protégée n’en sont pas encore revenues d’être à l’origine d’autant de manifestations de haine. On les accuse de vouloir mettre à mal la civilisation. Rien que ça !

Mais la fraternité déserte tous les étages de la société ! On voit les villes pauvres qui se retrouvent de plus en plus seules face à leurs difficultés. Les chômeurs et ceux qui vivent des minima sociaux sont dans le viseur du rejet…

Et le spectacle le plus désolant est celui des politiques qui n’hésitent plus à se dénigrer, quand ils ne s’insultent pas ! Et puis, tout y passe, les Institutions comme la Justice avec des juges traités de bâtards et un Mur des cons, histoire que les premiers ne soient pas en reste…

Alors, oui on parle de climat délétère et la société apaisée promise par le candidat François Hollande devenu Président de la République n’est pas ! Certains diront qu’il a jeté de l’huile sur le feu, d’autres que le précédent Chef de l’Etat avait mis le feu aux poudres !

Certes, la crise économique explique en partie la situation actuelle. Quand les difficultés financières s’accroissent que le gâteau est moins gros ou plutôt qu’il y a plus de dettes à partager que de bénéfices, les tensions ne peuvent que monter et la solidarité remise en cause. Dans un ménage confronté à des soucis d’argent, on sait bien que tout peut voler en éclat…

Mais il y a une crise plus profonde maintes fois décrite, à la fois morale et identitaire. Un pays qui n’a pas su intégrer des populations laissées à l’abandon, des familles laissées au bord de la route sans emploi et sans espoir, des jeunes livrés à eux-mêmes, désillusionnés, des élites qui n’ont pas toujours le sens de l’intérêt général et qui sont prises la main dans le pot de confiture…

Oui la liste est longue des rancœurs et autres échecs qui condamnent à l’exil la fraternité. Mais rien n’est jamais figé, tout est possible avec des efforts et de la volonté. Mais beaucoup d’efforts devront être fournis, des sacrifices consentis par les uns et par les autres, et de la tolérance pour tous !

Oui la tolérance devra revenir dans un pays excédé par des fautes, des maladresses, des lâchetés, des renoncements…

 

Les élections municipales qui sont à nos portes seront-elles la preuve que tout est encore possible ou alors la colère et le rejet se manifesteront-ils dans les urnes comme un nouveau coup porté à la fraternité ? 

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16 mars 2014 7 16 /03 /mars /2014 10:56

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Capture d'écran BFM TV

Ah, on croirait que l’on découvre une nouvelle fois que l’air des villes est pollué !

Pourtant, combien de rapports sur la question de la qualité de l’air, combien de cris d’alarme sur ce fléau des particules fines et autres polluants (dioxyde d'azote, monoxyde de carbone et ozone) ? Cet air vicié qui est dangereux pour les plus fragiles mais qui finit par être néfaste pour toute la population. Avec, à la clé, des  maladies des voies respiratoires…

Parce que la météo est clémente, on serait presque à le regretter, la pollution de l’air a dépassé son seuil d’alerte et ce, depuis plusieurs jours consécutifs. Les messages  de prévention se multiplient et sera appliquée, à Paris et dans 22 communes de la petite couronne, la circulation alternée. La mesure débutera le lundi 17 mars à compter de 5h 30 et durera jusqu’à minuit avec possibilité de reconduction.

Pourront circuler les véhicules légers à pot catalysé dont le chiffre de la plaque d’immatriculation se termine par un nombre impair. Et par conséquent, tous les autres véhicules ne pourront pas rouler, sous peine d’une contravention et de l’immobilisation du véhicule.

Déjà, on imagine d’ici les difficultés pour intercepter les véhicules qui seront en infraction, et plus dure sera la tâche si les conducteurs font fi de l’interdiction. Parce que certains penseront passer inaperçus et d’autres n’auront peut-être pas le choix ; des transports en commun trop éloignés, des familles avec de jeunes enfants et tout le matériel de puériculture à traîner, un rendez-vous urgent, un imprévu… On connait la poisse qui vient mettre un grain de sable dans le dispositif !

Et puis, la liste des dérogations est longue comme le bras. 

 file:///C:/Users/phil/Downloads/derogation.pdf Du reste, ceux qui circulent le plus (les commerciaux, camionnettes (VUL)…) ou qui polluent le plus (les camions de livraison…) échappent à la contrainte. Pas belle la vie ?

Signalons que ceux qui ont la bonne idée de pratiquer le covoiturage (minimum de trois personnes) pourront circuler sereinement et pour les autres, n’est-ce pas le bon moment pour s’y mettre ? Il est temps d’appeler les collègues et toutes les relations qui pourraient faire le trajet dans le même véhicule. Seul bémol ; si vous êtes trois, ne surtout pas larguer un compagnon de route avant la destination !

Cette mesure qui est faite dans l’urgence risque de mettre la région parisienne sens dessus dessous ! On peut imaginer des retards au travail, des absences faute de solution, des transports en commun bondés, des conducteurs en infraction, des excès de vitesse pour ne pas exposer sa plaque paire ! En résumé, une belle pagaille…

Côté politique, cela ne va pas faire remonter la cote de popularité des dirigeants et surtout des écologistes qui s’invitent comme les trouble-fête ! Encore de l’écologie punitive vont regretter certains…

Et tout cela parce que, comme toujours, on recule à prendre les bonnes mesures, à travailler la question en profondeur. Oui, le parc automobile diesel est important, trop important… Des transports en commun qui présentent beaucoup d’insuffisances ; trop de retards, des dysfonctionnements, des lignes saturées, une carence de dessertes au-delà du boulevard périphérique…  

 

Pourtant il y a urgence, la France étouffe !!!

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12 mars 2014 3 12 /03 /mars /2014 12:29

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Le secret serait-il devenu suspect dans nos sociétés modernes ?

C’est ainsi que l’avocat pénaliste, Eric Dupond-Moretti, a qualifié le secret professionnel, dans son entretien avec Jean-Jacques Bourdin sur la chaine BFM TV de ce jour. Il a même élargi le débat en évoquant une société de la « transperçance » la plus absolue où le secret par définition est suspect.

Le néologisme emprunté n’est pas sans interpeller. « Transperçance » pour aller au-delà de transparence ; c’est percer de part en part avec la notion de souffrance.

En serions-nous arrivés là ?

On peut dire que rien que le terme de secret contient en lui les germes de ce que l’on veut cacher, enfouir, faire taire… En somme, de prime abord, tout ce qui a de plus négatif !

Pourtant, dans le secret, il y a aussi du positif et de la protection.

C’est justement ce qu’il ressort du secret professionnel des avocats, des professionnels de la santé et d’autres secrets réglementés par la loi. On parle là de confidentialité et de protection dont chacun veut bénéficier à titre individuel. Qui a envie que son dossier médical se retrouve à la vue de tous sur le net ? Qui ne serait pas révolté si tout ce qu’il avait dit à son avocat dans le cadre d’un divorce, d’une succession ou de tout autre litige soit balancé sur la place publique ?

Mais alors, où est le problème avec le secret ?

Le secret a aussi sa face noire, celle des choses que l’on dissimule pour de mauvaises raisons. Au nom du secret, il a été dit et commis tant de méfaits ! Au nom du secret des affaires, que de magouilles ainsi dissimulées, d’ententes illégales… Et ne parlons pas du sacro-saint secret d’Etat et des intérêts supérieurs de la Nation, on a pu se livrer à toutes sortes d’action, plus ou moins glorieuses. Là, on est dans « le circulez, il n’y a rien à voir » et on peut parier qu’il en sera toujours ainsi, l’intérêt de la France prime ainsi que sa sécurité.

Mais, à quelques exceptions près, il semblerait bien qu’au fil du temps, on a eu la peau de ce qui a longtemps prévalu dans notre société : la culture du secret et la loi du silence !

Et des affaires sont sorties par la voie de la Justice ou par voie de la presse d’investigation ; des affaires Cahuzac, Karachi, Tapie…

Le développement des médias a contribué à repousser les frontières du secret de plus en plus érigé en mal absolu. Du silence est d’or, on est passé à la parole est d’or ! Le 10 mars dernier, sur le plateau de Mots Croisés, le journaliste du monde, Gérard Davet,  parlait d’un grand nombre d’informateurs pour établir la réalité des écoutes de l’ex-Président Nicolas Sarkozy ! On est dans l’époque où tout le monde veut parler, vider son sac, parfois cela va même jusqu’à « je ne sais rien mais je vous dirai tout ! » !

Et cette soif de transparence ! Transparence dans les affaires, transparence en politique, même si cela doit confiner au voyeurisme ou à la fameuse « transperçance » ! Savoir ce qui se passe de l’autre côté du miroir, sonder les âmes et les cœurs…

Oui, le secret, quel qu’il soit, aura de plus en plus de mal à coexister avec le besoin viscéral de transparence. Le secret qui fait l’objet d’une protection légale verra certainement celle-ci être renforcée.

 

Quant au reste, les petits et les grands secrets, ce sera une sorte de jeu du chat et de la souris ! 

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8 mars 2014 6 08 /03 /mars /2014 11:41

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C’est un sujet récurrent que cette proximité des journalistes et des personnages publics avec le « Je T’aime moi non plus » de la célèbre chanson de Serge Gainsbourg !

Parce que les personnalités ont besoin des feux des projecteurs pour se faire non seulement connaître, mais également pour rester en haut de l’affiche. La presse aide à sortir de l’anonymat et pour un artiste, un article, un reportage et c’est une carrière qui démarre et qui prend son envol. On est dans le gagnant-gagnant, une presse qui doit vendre des articles pour exister.

Et ceux-là même qui ont goûté à la médiatisation ont parfois besoin pour relancer une carrière en panne d’un petit coup de pouce médiatique. Alors, mise en scène et c’est reparti comme en quarante !

Mais cette traque permanente peut finir par exaspérer ceux qui étaient consentants au départ. On entre dans ce que certains ressentent comme une intrusion inacceptable dans leur intimité… Alors, chacun a ses parades pour éviter les paparazzis, et parfois, on a droit à des spectacles désolants de personnalités pris au piège comme le serait un animal dans un collet !

Et voici, que les politiques ont fait leur entrée dans cette même spirale, dans cette quête à la photo volée et autres révélations « croustillantes ». Le Président de la République en a fait les frais mais il n’est pas le seul. Il y a eu les photos volées du Ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg, et sa compagne, la comédienne Elsa Zylberstein. Il y a peu de temps, les moteurs de recherche se sont emballés sur le couple Sapin que l’on dit séparé suite aux vacances de celle-ci avec l’ex-compagne du Président, Valérie Trierweiler ?

Cette attitude des journalistes que l’on dit nouvelle n’est pas due au fruit hasard. Les politiques ont lentement cédé à la tentation du crépitement des flashs quitte à se brûler les ailes.

Combien ont ainsi mis sur le devant de la scène leur famille afin de se rendre plus proche des électeurs ? Lebesoin de normalité qui n’avait pas cours il y a plusieurs décennies est devenu plus pressant, pour se transformer en la course de celui qui sera le plus sympathique.

Evidemment, mettre le doigt dans l’engrenage médiatique n’est pas sans risque. Sous couvert du droit à l’information, les journalistes se sont peu à peu arrogé des droits qu’ils se refusaient hier encore.

Parce que les discours sont devenus plus creux, des promesses non tenues, des engagements trahis, les journalistes qui ont senti la désaffection continue du public, ont préféré se rabattre sur le côté plus personnel. Comme pour les artistes, le besoin de sensationnel habite le lecteur et son côté voyeur. Il n’y a qu’à voir le succès des numéros du magazine Closer consacrés à la romance du Chef de l’Etat et de l’actrice Julie Gayet. Du reste, en l’absence de toute parole pour affirmer ou infirmer l’idylle, la jeune femme vit l’enfer de la traque !

 

Oui, les politiques  sont devenus des people comme les autres ! 

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2 mars 2014 7 02 /03 /mars /2014 09:05

Top départ pour souhaiter une belle et heureuse fête à toutes les grands-mères.

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Bien sûr, cette fête commerciale remplira aussi de joie les commerçants à travers la vente de plantes, fleurs, parfum et autres cadeaux dont les publicitaires ont su  motiver l’achat les derniers jours.

Peu importe, c’est le geste qui compte et un appel ou une visite seront aussi les bienvenus pour ces personnes qui ont souvent un rôle important dans nos vies…

Les grands-parents dans nos sociétés modernes sont bien loin des clichés de vieillards tristement vêtus avec canne et dentier !

Ce sont pour la plupart des seniors actifs qui font du sport, qui voyagent et qui ont des emplois du temps de Ministres ! Mais ils sont toujours prêts (enfin presque) à rendre service, remplacer au pied levé la nourrice qui tombe malade, ou faire du baby-sitting pour une soirée ou un week-end… Parmi les grands-mères célèbres, on peut citer Jane Fonda, Charlotte Rampling, Jessica Lange et bien d’autres qui sont toujours dans le vent et hyperactives…

Et pour les petits-enfants, que de grands moments de complicité loin des règles parentales et des tracas de l’école. Avec cerise sur le gâteau, un peu plus de liberté et toujours beaucoup d’indulgence…

Parfois, les grands-parents se trouvent investis de responsabilités plus grandes. Ils peuvent être le dernier refuge pour les petits-enfants en rupture familiale, les seuls à empêcher l’isolement et autres situations dramatiques. Parfois, ce sont eux qui élèvent leurs petits-enfants en cas de décès ou de retrait de l’autorité parentale…

En 2011, la France comptait 15,1 millions de grands-parents dont  8,9 millions de grands-mères et 6,2 millions de grands-pères. Et petite précision, les femmes deviennent grands-mères à 54 ans en moyenne et les hommes, grands-pères à 56 ans.

Certaines personnalités ont mis en avant leur grand-mère comme vient de le faire, Philippe Torreton dans un livre « mémé », un vibrant hommage à son aïeule. Elles sont souvent les premières groupies des personnalités du spectacle…

 

Chacun a sa propre histoire avec ses grands-parents quand ils ont eu la chance de les connaître. Alors aujourd’hui, prendre le temps de leur dire qu’on les aime…  

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28 février 2014 5 28 /02 /février /2014 12:08

fraternité blog

Une enquête du magazine Le Point vient une nouvelle fois mettre de la suspicion dans le monde politique et les commentaires sur ce que d’aucuns nomment déjà « l’affaire Copé » vont bon train. Sans entrer dans les détails, il s’agirait d’une surfacturation au bénéfice d’une société de communication dont les dirigeants seraient proches de l’homme politique. Ce dernier va porter plainte pour diffamation contre le magazine…

Mais cette affaire qui se dénouera probablement devant les tribunaux ne manquera pas de jeter le trouble sur des électeurs qui pensent à 55% que la plupart des hommes politiques sont corrompus. (Sondage CSA pour BFM TV avril 2013)

http://csa.eu/multimedia/data/sondages/data2013/opi20130411-les-francais-et-la-corruption-en-politique.pdf

Du reste, la France n’a pas un classement de premier de la classe en matière de corruption puisqu’elle se situe au 22ème rang mondial selon le dernier rapport annuel de l'ONG Transparency International.

Il y a eu l’affaire Cahuzac et bien d’autres pour donner ce sentiment largement partagé que la triche est répandue dans la politique et du reste, le spectacle désolant donné par l’UMP lors des élections internes pour désigner le chef du parti n’a pas été de nature à casser cette image.  Avant, il y a eu le fameux Congrès de Reims du Parti socialiste qui n’avait rien à envier sur le sujet de la fraude…

La triche est partout dans notre société que ce soit en politique, dans les affaires, dans le système social… C’est ainsi, et comme le rappelait hier le secrétaire général de Force Ouvrière (FO), Jean-Claude Mailly, sur le plateau de l’émission C dans l’Air, en parlant des fraudes aux allocations chômage : « dans tout système, il y a des fraudes, il n’y a pas de système idéal…».

La triche n’a pas de visage ou plutôt des milliers et des milliers de visages, et des estimations floues. Le travail au noir pourrait coûter de 13 à 14 milliards en cotisations sociales non perçues. La fraude fiscale coûterait 60 à 80 milliards d’euros à l’Etat, le préjudice serait estimé à 58 millions d’euros en ce qui concerne la fraude aux allocations chômage… Quant à la fraude aux allocations maladie, près de 150 millions d’euros ont été repérés en 2012… La corruption, quant à elle, coûterait à l’Europe 120 milliards d’euros…

Bref, les chiffres sont impressionnants et effrayants à la fois. Mais ils ont un grand défaut, ils ne sont pas certains ! Toutes ces estimations ont certes fait l’objet d’études sérieuses, mais le doute est là, qui taraude les uns et les  autres. Parce que ces chiffres sont peut-être plus importants qu’on veut bien nous le dire et peut-être aussi moins importants que l’on pourrait le penser ! Parce qu’en la matière, il est donné libre court à tous les fantasmes, du reste, souvent alimentés par certains femmes ou hommes politiques à des fins électoralistes…

C’est vrai que la triche pénalise ceux qui ne trichent pas et qui du coup, sont privés de prestations qui pourraient être plus importantes… A rappeler aussi que certains ne demandent rien, alors qu’ils pourraient prétendre à des aides…

Et puis, dans la triche, il y a plusieurs camps qui s’affrontent ; de la complaisance pour les uns, de la rigueur pour les autres. Les patrons qui fraudent sont perçus par certains comme les victimes d’un système étatique qui rackette ! Et ces mêmes patrons qui trichent seront lynchés par d’autres au nom d’une solidarité nationale pleine et entière. Les arnaques aux caisses d’allocations bénéficient parfois de l’indulgence de ceux qui pensent que la misère excuse tout, alors que pour d’autres, cela rajoute à l’assistanat dénoncé par ailleurs… Oui, à chacun ses tricheurs…

 

Mais pour qu’une société fonctionne le mieux possible, la triche doit être traquée partout, de haut en bas, de bas en haut. C’est un devoir autant envers ceux qui jouent le jeu de manière loyale qu’envers ceux qui ont besoin de protection et qui ne doivent pas être confondus avec quelques fraudeurs qui prospèrent ici ou là… 

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26 février 2014 3 26 /02 /février /2014 12:08

A l’heure où l’on parle de compétitivité des entreprises, la performance devient de plus en plus dans nos sociétés modernes la seule valeur de référence. Dans cette mondialisation sans repère ni limite, les femmes et les hommes doivent se battre pour être les meilleurs et plus difficile encore, pour le rester.

Et cela commence dès les études ! Il faut intégrer la bonne formation, la meilleure classe préparatoire, décrocher l’école de prestige, obtenir le diplôme le plus prestigieux. Ensuite, c’est un combat autant pour décrocher un emploi que pour le conserver.

Et tant pis pour ceux qui restent sur le bord de la route ! Pas de pitié pour ceux qui n’ont pas ou n’ont plus les compétences, les talents ou tout simplement la rage de vaincre. Et les rangs grossissent de tous ceux qui se sentent exclus du système…

C’est ainsi que les résultats d’une enquête « Génération quoi » réalisée par France Télévisions sont saisissants et effrayants à la fois. Les 210 000 jeunes de 18-34 ans interrogés sont plus dans la désillusion et dans la révolte que dans la joie de vivre et l’insouciance. Oui, nous sommes consternés par tant de désespérance. Mais quelles perspectives offre notre société à tous ces jeunes ? Des difficultés de plus en plus grandes pour rentrer sur le marché du travail, des emplois précaires quand ce ne sont pas des stages qui n’en finissent pas… Vraiment pas de quoi avoir le moral et une confiance dans un avenir rose… http://generation-quoi.france2.fr/

Les jeunes ne sont pas les seuls à souffrir de cette course à la performance. Ceux qui perdent leur emploi et qui peinent à rebondir se retrouvent vite dans la spirale du chômage longue durée. Pour peu qu’ils atteignent la cinquantaine, et là, c’est l’entrée dans la cour des parias du marché de l’emploi ! Et ne parlons pas de tous ceux qui n’ont pas de formation et qui ne verront peut-être jamais de leur vie ce qu’est un travail. Si certains se satisfont de la situation, combien désespèrent,  déploient en vain des efforts pour se sortir de la misère ? Beaucoup trop sont dans la galère…  

Mais la performance fait aussi des malheureux parmi ceux qui sont dans le circuit, qui réussissent. Parce que l’on trouve toujours plus performants que soi, la place est convoitée et la compétition fait rage. Alors, oui, on peut dire qu’un peu d’émulation, cela ne fait pas de mal, c’est motivant. Mais quand on risque son poste, que l’on doit en permanence se remettre en question pour rester dans le coup, la dépression est parfois, là, tel un passager clandestin.

Combien d’entreprises qui ferment parce qu’elles ont raté le coche du toujours plus de compétitivité, combien de salariés au bout du rouleau, touchés par le burn-out, combien de suicides ?

Oui beaucoup de sacrifiés dans ce monde qui change et qui doit s’adapter en permanence. Jusqu’où ira-t-on dans cette spirale infernale du toujours plus ?

Avec des pays émergents qui ont soif de modernité, qui réclament eux aussi leur part du gâteau, comment trouver un juste milieu ?

 

Pourtant il faudra répondre à ces sacrifiés qui ne voient plus d’avenir dans ce monde de performance et qui oscillent entre résignation et révolte… 

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20 février 2014 4 20 /02 /février /2014 15:52

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Capture d'écran France24

Alors que les émeutes se poursuivent sur la place du Maïdan de Kiev faisant des morts et des blessés, on peut se poser la question de l’engagement dans nos sociétés modernes.

Ces femmes et ces hommes là, à Kiev, hier à Tunis ou sur la place Tahrir au Caire se sont engagés dans la lutte au nom d’un engagement politique et vont jusqu’à payer de leur vie…

Nous avons souvent le sentiment que nos politiques manquent de convictions, se détournent trop facilement de ce pourquoi ils ont été élus, piétinent leurs engagements pour de bonnes ou de mauvaises raisons. On leur en veut de ce manque de convictions et de plus en plus, ils en paient le prix, un prix électoral. Parfois, certains  se détachent du lot, comme en son temps une Arlette Laguillier, un Daniel Cohn-Bendit ou à présent un Jean-Luc Mélenchon et secouent la torpeur politique. Alors, on peut ne pas être en accord avec leurs idées, mais les convictions qui paraissent les habiter ne laissent pas indifférents certains, voir beaucoup…

Les convictions sont de toute nature et on peut constater le développement de celles qui ont trait à lareligion. Ce fut le réveil d’un islam conquérant dont on a pu constater les effets lors des printemps arabes, et un islamisme qui pousse certains à des actes terroristes. Mais c’est aussi un sursaut catholique avec cette Manifestation pour tous et des organisations comme Civitas ou le Printemps français qui défendent une vision traditionnaliste de la famille.

Il y a aussi les convictions de société qui donnent lieu à des luttes, non moins paisibles. Il n’y a qu’à voir le long et difficile combat des homosexuels pour arriver à cette loi du 17 mai 2013 ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe. De même, l’égalité hommes-femmes semble être un engagement long et semé d’embûches comme on vient de le voir avec une théorie du genre qui est venue jouer les trouble-fête ! Il y a aussi des combats au nom de l’environnement qui enflamment la société, mais que les difficultés économiques ont mis en sourdine…

Mais les convictions des uns ne sont pas les convictions des autres et on peut en arriver à des affrontements, bloc contre bloc. Là est le risque de tous les dérapages et des violences. Parce que chaque camp pensant détenir la vérité est prêt à tout pour faire avancer ses idées. Oui, les convictions tiennent en elles les germes de la violence, celle-ci étant le recours plus ou moins ultime pour faire avancer les revendications.

Il pourrait en être ainsi de ce groupe les FEMEN dont les actions mettent souvent sur le devant de la scène. Pour le moment, ces militantes font de leurs corps la seule arme mais pour encore combien de temps ? Comme tout groupe à fortes convictions, il est toujours à craindre des violences. Pourtant, par certains côtés, ces femmes semblent vouloir dépoussiérer notre société, une bouffée d’oxygène qui pourrait vite se transformer en vent mauvais ! Espérons que non…

 

Avoir des convictions est louable en soi, ce qui l’est plus, c’est toujours et en toutes circonstances, avoir la culture du doute, le seul rempart au fanatisme… 

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