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5 octobre 2013 6 05 /10 /octobre /2013 16:48

Oui, nous sommes entrés dans l’ère du « tout dire » peu importe les conséquences, peu importe si les paroles ou les écrits sont susceptibles de tomber sous le coup de la loi...

L’important c’est d’exister, de faire entendre sa voix et nous y allons tous de bon cœur ! Les supports ne manquent pas et les réseaux sociaux sont un excellent vecteur de tous nos ressentis.

Hélas, le danger est de se laisser entraîner dans cette spirale de la parole ou de l’écrit sans réflexion préalable et trop souvent, pour le pire...

Combien sommes-nous à tweeter plus vite que notre ombre ? A poster des commentaires dans la presse sous le coup de la colère ou d’une émotion ? A envoyer sur le net de fausses rumeurs ou des articles diffamatoires, racistes, antisémites, homophobes (...) ?

Car l’anonymat donne aussi des ailes à ceux qui ont envie de choquer, de diffamer ou de provoquer...

Mais la parole libérée ne touche pas que les citoyens ordinaires qui ont besoin d’exutoire en ces temps difficiles où il faut reconnaître que la France ne va pas bien, qu’elle se cherche un avenir dont elle pressent qu’il pourrait être sombre... Mais tout cela ne doit pas servir d’excuse. Car personne n’est à l’abri d’une condamnation ou à l’inverse, être la victime d’une cabale électronique ! Telles ces candidates d’un concours de beauté « Miss Bolbec » qui ont été copieusement injuriées par des internautes.

Oui, la liberté de ton touche aussi les élites et les personnalités du spectacle, les sportifs....

Évidemment, on vient d’assister à cette hystérie médiatique sur les propos de la Ministre du logement, Cécile Duflot, à l’encontre du Ministre de l’Intérieur, Manuel Valls. Au-delà, de la solidarité gouvernementale qui doit s’appliquer, on est aussi dans ce que l’on appelle l’obligation de réserve. Comment peut-on jeter ainsi des paroles qualifiées d’insupportables par l’intéressé lui-même, sans se poser la question des conséquences ?

Et les exemples sont si nombreux que l’on pourrait écrire un livre de tous ces dérapages....

Si l’on peut reconnaître que c’est une bonne chose que la parole soit libre, on est dans un pays démocratique où chacun peut apporter dans un débat son opinion, montrer son désaccord. Parfois, il y a des témoignages émouvants sur la toile et des articles qui font avancer les idées et tout cela, dans la modération et la correction....

Mais il est vraiment regrettable que certains abusent de cette liberté pour régler des comptes ou pour tout simplement prendre un plaisir presque sadique à être odieux...

Du reste, à prendre des libertés qu’ils n’avaient pas, les Ministres sont priés dorénavant de solliciter l’autorisation de Matignon avant toute intervention dans la presse !

Et pour nous, citoyens ordinaires, prenons garde, car il y a une police du net qui traque les exaltés et tous ceux qui poussent le bouchon trop loin. Parfois, les choses se compliquent comme sur Twitter où il n’est pas facile d’obtenir les adresses IP. Mais les choses avancent et il arrivera un moment où l’anonymat ne sera plus qu’un lointain souvenir...

Alors, mieux vaut conserver cette liberté de parole et savoir nous limiter. Est-ce trop demander ? 

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3 octobre 2013 4 03 /10 /octobre /2013 17:02

En matière de santé publique et d’études alarmistes, on pensait que tout avait été dit. A tort. Un organisme quelconque est toujours là pour nous ramener dans la psychose et nous maintenir dans un état de stress et de peur. Hypocondriaques s’abstenir. Mais si les premiers temps, on tremblait à chaque nouvelle révélation, aujourd’hui, on en est presque devenu fataliste. On va tous mourir un jour, de toute manière, alors doit-on s’arrêter de vivre maintenant ?

La dernière lubie en date : les aspirateurs. Oui, oui, faire le ménage chez soi est devenu un acte dangereux pour notre petite santé, peut-être même aussi grave que de se griller une petite cigarette… « Le passage de l’aspirateur, bien que typiquement bref, peut libérer des quantités importantes de bactéries venant de l’homme. De telles émissions conduisent potentiellement à une inhalation d’aérosols infectés ou allergènes. » (Le Huffington Post du 3/10).

On savait déjà que les produits d’entretien n’étaient pas très bons pour notre organisme, que les bougies parfumées étaient de vrais poisons derrière leurs jolies couleurs et que nos murs (outre le scandale de l’amiante) étaient bourrés de tout un tas de composants mauvais pour la santé. En gros, on est déjà bien conscient, depuis un certain temps, que rester enfermé chez soi peut devenir très dangereux à la longue. Et dehors, c’est mieux ?

Et bien, pas vraiment, car à moins de vivre en pleine campagne, au milieu d’une forêt, la pollution extérieure est terrible. Et particulièrement en ville, entre les particules fines qui s’échappent de nos voitures, le soufre, l’azote… bref, tout un tas de composants avec lesquels on n’est pas censé cohabiter.

Et alors, ne rentrons pas dans le domaine de l’alimentation, des animaux gavés d’hormones, des pesticides présents dans nos fruits et légumes (les mêmes que l’on doit manger en bonne quantité pour rester en forme…cherchez l’erreur), et des médicaments, sinon on ne s’en sort pas. Rares sont les semaines qui passent sans leur flot de scandales sanitaires.

La solution ? Sans doute cesser de respirer, aussi bien à l’intérieur, qu’à l’extérieur (il n’y en a pas un pour racheter l’autre) et réservons notre souffle pour les balades en forêt ou en montagne. Et encore… Ne mangeons rien d’autre que les légumes de nos potagers (ai-je évoqué la pollution de l’eau avec laquelle on arrose lesdits légumes ?). Ne consommons plus le moindre médicament ou la moindre pilule, le moindre burger à la vache folle, le moindre aliment en conserve (les conserves n’échappent pas au scandale, ce serait trop simple)… Et quittons tout simplement le monde industriel au profit d’une île déserte et vierge de toute activité humaine, si toutefois c’est encore possible.

Finalement, on comprend un peu mieux pourquoi l’Homme cherche à tout prix une nouvelle planète habitable. Quand celle-ci sera devenue une décharge, on pourra tout recommencer ailleurs…

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29 septembre 2013 7 29 /09 /septembre /2013 09:45

Ah Dimanche et ses balades en forêt, ses interminables repas de famille, son grand ménage automnal et son blues au soir venu ! Ce fameux septième jour pourrait être en voie de disparition. Pour certains, il l’est même déjà. Mais depuis quelques jours et « l’affaire des magasins de bricolage », deux clans s’affrontent ; ceux qui veulent abattre ce géant culturel et ceux qui veulent à tout prix le garder en vie.

Le débat endormi depuis quelques années, est brusquement sorti du sommeil, jeudi,  avec la décision du tribunal de commerce de Bobigny, ordonnant à Castorama et Leroy Merlin (deux enseignes spécialisées dans le bricolage) de fermer certains de leurs magasins franciliens. Un jugement que les deux groupes ont apparemment décidé d’ignorer et dont ils comptent bien faire appel. Un comble quand on sait que les salariés eux-mêmes défendent ce qu’ils considèrent comme un droit et une liberté, manifestations à l’appui.

Et la loi dans tout ça ? Elle est claire. Les salariés doivent avoir au moins un jour de congé par semaine et le code du travail précise : « Dans l’intérêt des salariés, le repos hebdomadaire est donné le Dimanche. » Mais bien sûr, le législateur a prévu tout un tas d’exceptions permettant ainsi à votre cinéma, votre boulanger, votre resto préféré ou votre marchand de tabac (entre autres) de vous accueillir en ce dernier jour de week-end. De même que certaines zones du territoire, pour des raisons principalement touristiques, font partie des dérogations.

La question se pose donc de savoir s’il est juste, ou non, d’empêcher des salariés volontaires (la loi les oblige à l’être) de travailler le Dimanche ? De nombreux politiques se sont déjà positionnés en faveur d’une modification de la loi incriminée. Mais pour d’autres, le Dimanche « c’est sacré » ! Il est vrai que c’est un jour où l’on peut profiter de sa famille (puisque personne n’est censé travailler ce jour là…), se retrouver, se poser. Bref, un jour religieux et culturel, entré dans les mœurs que beaucoup craignent de voir sauter. Et pour une raison purement économique, certains petits commerces de proximité craignent de voir les grandes enseignent ouvrir les Dimanches et leur voler leur clientèle.

Mais qu’on le veuille ou non, le monde change. Et la France est assez en retard en matière de travail dominical. Quand on sait par exemple qu’aucun commerce londonien (à seulement 2h30 en train de notre capitale) ne chôme le week-end. Paris fait figure de ville morte à côté de sa pimpante voisine. On pourrait se dire que c’est ce qui fait son charme, mais en période de crise et de chômage, peut-on encore se permettre de jouer les fines bouches ? Sachant que travail dominical signifie augmentation de salaire pour les employés et création de nouveaux emplois…

Mais les économistes ne s’accordent pas sur la question. Et en 2008, une étude publiée par le Crédoc (Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie) montrait une efficacité toute relative à l’ouverture dominicale, indiquant que le pouvoir d’achat, lui, n’augmentait pas. (Selon Laurent Jeanneau dans un article d’Alternatives Economiques de janvier 2009.) Le temps que tout le monde se mette d’accord, le Dimanche, de son côté, peut souffler. Menacé, depuis des années, il a, à ce jour, toujours trouvé des irréductibles pour ne pas le laisser tomber. 

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23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 18:19

Qu’on se le dise ! Le récent twerk (danse plutôt subjective) de l’ancienne héroïne Disney, Miley Cyrus, n’a pas été du goût de tous les Américains. Depuis cet « événement », la presse et le net se sont déchaînés. Et une chose est sûre, l’information n’a laissé personne de marbre. Le dernier numéro de « Elle » consacre même une double page à la jeune femme avec cette interrogation : « trash ou néo-féministe ? » La question se pose donc sérieusement de savoir si l’ex Hannah Montana est au service de la défense de l’égalité hommes-femmes ou si la provoc’ est seulement son fonds de commerce.

Et elle n’est pas la seule à utiliser cette recette pour faire parler d’elle. Combien d’artistes ne se sont pas dévêtus ou n’ont pas utilisé la provocation pour sortir du lot ? Là, ce n’est même plus la qualité artistique qui est prise en compte mais le nombre de tweets ou le scandale suscité. Et c’est triste à dire, mais cela n’a rien d’étonnant.

Avec autant de chanteurs et chanteuses sur le marché et les fabriques à stars qui n’en finissent pas de fleurir, les places coûtent chères. Et pour se faire un nom dans le monde impitoyable du spectacle, il faut avoir certains « arguments » que les autres n’ont pas. Une belle poitrine et une chute de rein deviennent les seuls ingrédients nécessaires auxquels il faut ajouter une pincée d’effronterie et un soupçon d’audace.

Et si vous êtes un homme… alors il vous faut absolument vous procurer des créatures de rêve. Les rappeurs l’ont compris il ya de cela déjà plusieurs décennies. Le dernier en date à avoir appliqué la recette à la lettre : Robin Thicke (qui est au passage celui pour lequel Miley Cyrus a agité son popotin) et son clip « Good girl » qui a provoqué un tollé par sa brochette de trois superbes filles dénudées et dont les pauses ne laissent que peu de place à l’imagination. Alors que le chanteur, lui, reste vêtu de son costume et de sa paire de lunettes du début à la fin. Certains ont donc eu beaucoup de mal à croire que ce genre de vidéos servaient la cause néo-féministe. Le principal intéressé a argué que si l’on se trouve choqué par tant de nudité, mieux vaut ne plus mettre un doigt de pied au Louvre… Ah l’Art !

Alors dans ce cas, ces jeunes femmes seraient-elles les nouveaux porte-drapeaux des féministes ? Se serviraient-elles de leur corps comme d’une arme ? La femme dans son plus simple appareil serait-elle le 5ème pouvoir ? Capable de gouverner le monde et de mettre tous les hommes, même les plus puissants, à genoux ? 

Des milliers d’icônes ont su tirer partie de leurs atouts physiques. De Marylin Monroe, à la flamboyante Rita Hayworth en passant par Brigitte Bardot, toutes ont fait de leurs formes, un moyen de pouvoir et sont rentrées dans l’Histoire pour avoir fait tourner  bien des têtes. Des femmes qui ont pris le pouvoir et qui ont ainsi servi dignement la cause féministe… Mais avec peut-être une dose de classe et de subtilité en plus… 

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15 septembre 2013 7 15 /09 /septembre /2013 10:42

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La page Facebook dédiée au soutien du bijoutier de Nice qui a tué un des deux braqueurs de sa boutique, a franchi le cap du million de « J’aime ». A ce niveau, ce n’est plus une vague de soutiens, mais plutôt un tsunami...

Pourquoi un tel déchaînement de passion de la part des internautes et probablement d’une bonne partie des Français qui approuvent le geste du malheureux commerçant ? Certains seraient même prêts à lui décerner la légion d’honneur ! Alors que la légitime défense semble avoir été écartée par la justice, beaucoup s’en émeuvent et pensent qu’il faudrait changer les règles de la légitime défense !

Et oui, on en est là...

Les chiffres de l’insécurité, même si des réajustements se font et laissent penser qu’ils ne seraient pas aussi mauvais qu’on pourrait le croire, les citoyens, eux, ont la conviction qu’ils sont réellement très mauvais. Chacun, s’il n’a pas été lui-même victime, a toujours dans son entourage quelqu’un qui l’a été. Et le cercle s’est tellement agrandi que beaucoup pensent que personne n’est à l’abri et que son tour viendra un jour ou l’autre...

Et les faits divers défilent sur les écrans, plus violents les uns que les autres. Et vous avez des spécialistes de la question sécuritaire qui viennent sereinement sur les plateaux de TV jeter à la face des auditeurs que des bandes organisées, de plus en plus organisées, venant de l’Est de l’Europe font des razzias dans nos campagnes. Pour un peu, on croirait un retour au Moyen-âge aves des hordes sauvages qui pillaient, violaient...

Les gouvernants essaient d’avoir des discours fermes, mais les actions sont pauvres. Ils sont plus préoccupés à gérer la surpopulation carcérale et à tenter d’endiguer la récidive. Mais ces discours ou les actes qui en découlent, excèdent les citoyens qui ont évidemment l’impression que l’on s’occupe avant tout des délinquants plutôt que des victimes.

Il fut une époque où le geste du bijoutier aurait ému la classe politique qui se serait désolé qu’un homme, avec une arme non autorisé, tire dans le dos de son agresseur. Là, c’est soit un soutien pour les uns ou le silence gêné pour les autres. Les derniers savent d’avance que leur discours ne ferait que déchaîner un peu plus les passions et qu’une fois de plus, ils seraient mis du côté de la délinquance...

Et oui, on en est là...

Car il faut bien se dire que le bijoutier est un homme brisé qui va devoir rendre des comptes à la justice. A 67 ans, interrogatoires et procès, sa vie ne sera pas un long fleuve tranquille, même si au bout du compte, un jury populaire se montrera clément.

Et puis, si d’autres suivaient son exemple, on ne peut pas exclure qu’un innocent soit abattu. Côté délinquants, cela va certainement en dissuader certains mais rendre d’autres plus violents, on a affaire à des hommes armés jusqu’aux dents...

Même si cela devait encore se reproduire, ce n’est pas un pas en avant que fait notre société, mais des milliers de pas en arrière ! C’est cela le plus désespérant...

La lutte contre la délinquance ne doit pas être faite de mots, comme elle a été et continue de l’être. Ce sont des actions que les citoyens attendent, de vraies actions. Des prisons à construire, des peines réellement effectuées... Et pour le financement, on voit bien qu’il y a encore beaucoup de gaspillages (millefeuille administratif...) alors c’est une question de volonté et de courage. L’insécurité actuelle mérite ces efforts..

 

Et le bijoutier de Nice aurait certainement préféré ne pas devoir tuer... 

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13 septembre 2013 5 13 /09 /septembre /2013 15:14

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Cela faisait longtemps qu’on ne nous avait pas sorti une nouvelle règle pour une vie plus saine et plus longue.

C’est chose faite, puisque depuis hier, on nous conseille de faire au moins 10 000 pas par jour (au moins 6 kilomètres). Nouvelle révolutionnaire ? Pas vraiment. On sait depuis un petit moment déjà qu’une activité physique régulière est à la base d’une bonne hygiène de vie. On se doute bien que passer le plus clair de son temps devant sa télévision, à se gaver de chips, n’est pas des meilleurs pour notre organisme… 

On en a conscience (c’est déjà pas mal) mais pour ce qui est de passer à l’action, c’est une autre paire de manches. On peut difficilement passer à côté de toutes ces recommandations en matière de santé publique, à moins de vivre sans téléviseur, sans la presse, sans internet et sans grandes enseignes près de chez soi. « Manger 5 fruits et légumes par jour », « manger, bouger », « évitez de manger trop gras, trop sucré, trop salé » apparaissent un peu partout et on nous affirme même que les produits laitiers (trois par jours) « sont nos amis pour la vie », quand des études montrent que la consommation de lait ne serait, en réalité, pas très bonne pour la santé, passé un certain âge.

Mais, malgré ce matraquage médiatique, beaucoup de Français passent complètement à côté. Par manque de temps ; un repas en barquette, prêt à réchauffer, est plus rapide que l’élaboration d’un menu maison. Faire du sport quand on a des enfants en bas âge, un boulot à plein temps et une maison à gérer peut devenir le cadet de nos soucis. Et par manque d’argent aussi ; les fruits et les légumes, c’est certes bon pour la santé, mais ce n’est pas forcément ce qui est le moins cher dans les rayons de nos supermarchés.

Alors ces recommandations paraissent complètement tomber sous le sens, quand on y pense, mais dans ce cas pourquoi l’obésité et les maladies cardio-vasculaires dans notre pays ne font que croître ? On tendrait même, selon certains experts, à rattraper nos voisins outre-Atlantique dans le domaine de la malbouffe et du surpoids, d’ici à 2020 (selon un article du NY Times de 2006).

Pourtant on ne pourra pas dire que l’on n’a pas été prévenu ! Depuis la loi de 2007, les marques de produits alimentaires (à quelques exceptions près que sont les fruits, les légumes, le thé…) doivent introduire des messages sanitaires (les fameux : « pour votre santé, évitez de grignoter entre les repas » et compagnie…), dans leurs publicités. Selon une étude de l’Inpes, 71% des français auraient mémorisé ces petites phrases et 79% pensent même que c’est un très bon moyen de sensibilisation… Vraiment ?

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11 septembre 2013 3 11 /09 /septembre /2013 16:14

Oui, s’il y a une chose où les Français pourraient se retrouver dans cette période trouble, n’est-ce pas le sentiment d’être tous des mal-aimés ?

Les derniers en date, les seniors, ont l’impression d’être les dindons de la future réforme de la retraite. Et de lancer une pétition, le Manifeste des cochons, pour dénoncer les injustices à venir : http://blog.seniorenforme.com/les-retraites-sont-les-cochons-de-la-reforme/

Mais ils ne sont pas les seuls à avoir ce sentiment de " rejet" et il ne se passe pas un mois sans que de nouveaux mal-aimés ne viennent grossir les rangs et exprimer leur colère ou leur désarroi.

Les riches ont eu leur quart d’heure de gloire et ce ne sont pas les saisies d’argent liquide par les douanes qui explosent ces derniers mois qui vont améliorer leur image de marque. Ne parlons pas de l’exil fiscal qui revient sans arrêt dans les commentaires ; il n’y a qu’un pas à franchir pour qu’ils soient traités de traitres à la patrie !

Les jeunes ont également l’impression de ne pas avoir leur place dans notre pays ; ils peinent à entrer sur le marché de l’emploi et déjà, ils savent que la retraite, ce n’est pas pour demain, sans compter la dette abyssale à rembourser dont on leur rebat les oreilles. Alors certains partent vers d’autres horizons...

Les fonctionnaires n’ont pas non plus la cote ; entre réduction des effectifs et alignement des régimes de retraite, ils n’imaginaient pas être une aussi grosse charge pour la société et surtout, faire partie des grands privilégiés eu égard à leur régime de retraite.

Ne parlons pas des politiques qui ont certes œuvré en partie à la « perte » d’estime mais ils se trouvent au fond du gouffre de la popularité ! Ils ont droit à l’étiquette du tous pourris et peu échappent à la curée générale.

Même ceux qui bénéficiaient avant d’un capital de sympathie ne sont plus à l’abri du rejet. On a vu les acteurs accusés d’être trop payés, le cinéma français trop subventionné et le régime des intermittents du spectacle trop généreux. Les sportifs ne sont guère mieux lotis entre leurs rémunérations jugées indécentes et les soupçons de dopage à tous les étages !

Bref, difficile d’échapper au désamour dans notre société où tout est prétexte à chercher des têtes de turc. Il ne fait pas bon d’être au chômage, les chômeurs jugés comme trop bien traités, d’être au RSA dont on vous fait vite passer pour un paresseux, le fameux « cancer de l’assistanat », les classes moyennes qui pensent être les vaches à lait du système, les pigeons, les poussins...

 

Et la liste est tellement longue que finalement, on peut presque tous s’y retrouver. Comme le refrain de la chanson de Pierre Perret « On est toujours le con de quelqu’un » ne sommes-nous pas devenus le mal-aimé de quelqu’un ?  

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31 juillet 2013 3 31 /07 /juillet /2013 10:21

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OUi, les mots peuvent être lourds de sens, insupportables et condamnables. La liste est longue de ceux qui sont employés soit sous le coup de la colère comme ce député-maire de Cholet à l'encontre des gens du voyage ou à dessein politique, histoire d'agiter les esprits et faire monter les haines et les peurs, tels les propos de Jean-Marie Le Pen sur les Roms à Nice. 

OUi, les mots peuvent blesser des communautés entières, celle des gens du voyage, des musulmans trop souvent assimilés à des islamistes, des Roms... Et les peurs de part et d'autre se lèvent comme le vent sur le sable, d'abord par petites rafales puis par de grosses bourrasques pour en arriver à éparpiller les grains dans tous les esprits. Ces grains de sable finiront par faire des dunes infranchissables. C'est la haine qui se transforme en cette muraille de haine, et cette haine est capable de tout, surtout du pire...

Mais quand on dit cela, on n'apaise pas les esprits échauffés, bien au contraire... Les discours anti-racistes sont devenus la machine à faire encore plus de racistes. Il n'y a qu'à lire les nombreux commentaires pour se faire une idée du degré d'intolérance jamais atteint ici et là, car l'Europe semble être touchée par ce qu'on nomme 'les populismes', terme plus acceptable sur le plan linguistique.  

Non, il ne faut pas céder à cette dérive des mots qui met à mal notre vivre ensemble qui ne ressemblera plus à rien si l'on n'y prend pas garde. 

En revanche, et toute la question est là, les dirigeants ne doivent pas se contenter de mots apaisants, ceux qui irritent, voire nourrissent le rejet. Car combien se disent "ils parlent pour nous endormir, mais ils se foutent de ce que nous vivons au quotidien !" ? De plus en plus de personnes sont convaincues de l'impuissance voulue ou contrainte des dirigeants. La confiance a disparu des écrans radar pour résoudre les problèmes qui les préoccupent en matière de délinquance... 

Regarder les problèmes en face et les traiter avec fermeté, est la seule voie possible. C'est l'action - faire respecter la loi, faire respecter la laicité sans avoir peur de déplaire - elle seule fera retomber les tensions. Cela prendra du temps et demandera plus de courage qu'il n'en est pour le moment déployé, mais reculer, c'est se condamner à faire exploser les bases de notre société, celles que nous avons mis tant de siècles à construire. 

Oui, c'est possible et il faut y croire car les mots ne sont pour le moment que des mots. Mais ces mots peuvent devenir des actes violents, un torrent de haine que rien ni personne ne pourra arrêter... 

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26 juillet 2013 5 26 /07 /juillet /2013 16:36

Question légitime quand on sait qu'au mot "vieux" considéré comme une insulte, on lui préfère le mot de "personnes âgées". Aurait-on du mal avec eux et la vieillesse au sens large? Serait-ce parce qu'ils sont le miroir de notre avenir ? Notre futur reflet ?

 Vieillir n'est pas des plus drôles : la peau se relâche, les rides barrent le visage, on perd de ses capacités physiques et parfois même mentales, on est plus fragiles. Et pourtant, c'est un passage obligé. Un cap qui serait même plutôt bon signe, gage d'une longue vie, bien remplie. 

 On ne peut pas dire que les personnes âgées ont toujours la cote dans notre société. Il suffit de voir le regard que l'on porte sur notre propre vieillesse. On veut à tout prix retarder cette échéance, à coup de bistouri, de crèmes miracles ou de sérum de jeunesse. Même le cou et les mains qui trahissaient autrefois notre âge, peuvent désormais subir une chirurgie esthétique. Et toutes les stars l'ont compris. Vieillir ok, beaucoup d'entre elles reconnaissant que le succès vient souvent sur le tard, mais hors de question de voir son visage se rider ou se détendre au fil des années. Continuer à avoir une frimousse juvénile, c'est moins déprimant !

 Un phénomène qui touche plus les femmes et plus particulièrement les nouvelles générations. Est-on choqué de voir le beau visage ridé de nos grands parents, marqueur de toute une vie, de leurs soucis et de leurs fous rires ? Serait-il possible que nos petits-enfants n'aient pas cette chance et ne connaissent de la vieillesse, que des visages lisses, sans personnalité, sans passé ? Même les scientifiques s'y mettent et cherchent la formule magique qui permettrait à nos cellules de ne plus dégénérer, voire de ne plus mourir du tout.

 D'un autre côté, les femmes mûres ont réussi à imposer leur âge et à l'assumer, devenant plus tendance encore que les jeunettes. Et ce, en affichant une réussite professionnelle que l'on ne peut connaître qu'après quelques années d'expérience, des choix affirmés, une maturité et une certaine sagesse. Les cougars ont même la cote et n'ont plus rien à envier aux trentenaires. Un peu comme si, on se bonifiait avec les années.

 Par contre, côté emploi, les seniors n'ont pas le vent en poupe. Le plus grave ? On entre dans cette catégorie à la cinquantaine. Un âge où la vieillesse n'a absolument pas sa place, on est encore dynamique, performant et en plus, on a une certaine expérience, celle-là même qu'exigent les employeurs qui boudent justement ces seniors.

 Mais bon, il ne faut pas se leurrer, le conflit intergénérationnel existera toujours. Des incompréhensions qui subsisteront jusqu'à la fin de notre espèce. Etonnant quand on sait que les jeunes ne sont rien d'autres que de futurs vieux et les vieux des anciens jeunes... 

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22 juillet 2013 1 22 /07 /juillet /2013 10:13

conte;blog

 

Comment échapper à cette vague d'informations sur le "Royal Baby" ? A moins de vivre dans une grotte ou une île déserte, personne n'évitera, aujourd'hui et les prochains jours, le sujet. Il va être incontournable, que cela nous intéresse ou ne nous intéresse pas.

Certains vont plonger dans les articles de presse afin de ne pas en perdre une miette, pendant que d'autres recevront,sans même le vouloir, un flot de renseignements, tous plus inutiles les uns que les autres. Mais cela n'est pas grave, bien au contraire... 

Dans ce grand déballage médiatique, il y a comme un parfum d'optimisme ; une naissance, c'est la vie, le renouveau et peu importe que l'enfant à naître n'ait aucun lien avec nous, Français, dont la fin de la royauté a comme un parfum de tragédie. Culpabilisons-nous ? Non, c'est le cours de notre Histoire. Mais nous aimons chez les autres ce que nous ne voudrions plus chez nous ! Cette royauté outre-Manche a quelque chose de démodé, mais aussi de rassurant. Elle coûte un peu aux Anglais (39,2 millions d'euros en 2012), mais nous sommes heureux qu'à nous, elle ne coûte rien. On peut goûter au bonheur de cette famille royale gratuitement. 

Et puis en cette époque de morosité, suivre cette famille, c'est comme une bouffée d'oxygène. Le "ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants"  est devenu concret. Pour toutes les jeunes filles, le destin de Kate Middleton est celle d'une bergère épousant son prince, la messe est dite. 

Malgré tout, il reste des royalistes convaincus qui rêvent d'un retour sur le trône d'un descendant de ??? Plusieurs prétendants pourraient revendiquer le trône de France : les Bourbons, les Orléans, les Bonapartes. Mais là, c'est une autre histoire, à écrire peut-être ? Laissons-les à leur doux rêve... 

Pour beaucoup, s'intéresser au couple royal britannique, c'est comme suivre un artiste, une comédienne ou un top modèle. Et quand on voit la médiatisation de certaines vedettes de la téléréalité, on se dit qu'il vaut mieux que le couple royal britannique soit un modèle pour tous ceux qui en manquent. 

Et finalement, ce jeune couple est sympathique et leur simplicité est touchante. 

Alors, félicitations aux heureux parents et longue vie au bébé... 

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