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16 février 2014 7 16 /02 /février /2014 15:52

Renaud-Lavillenie---Blog.jpg

Capture d'écran BFMTV

Qui connaissait Renaud Lavillenie avant ce jour du 15 février 2014 ? Peu de personnes vu le nombre de recherches sur Google (+ de 200 000 recherches pour la seule journée d’hier). Oui, cet athlète français qui vient de battre le record du monde de saut à la perche (6,16m) a séduit les citoyens.

Ce record donne du lustre à notre pays et met du baume au cœur à des Français déprimés, déboussolés, et qui ne croient plus en rien, ni personne… Alors, dès qu’il y a une réussite et Oui, il y en a aussi, c’est toujours un moment que chacun savoure.

Et dans le même moment, il y a la sanction de ceux qui perdent. Et au premier titre, le Président de la République qui a chuté dans le dernier sondage IFOP/JDD avec 20% de satisfaits, un retour à son score le plus bas. Là, c’est chez les sympathisants socialistes (-5 points) et chez les écologistes (-7points) qu’il perd le plus. L’absence de résultats semble être la principale raison de cette nouvelle descente aux enfers.

Mais cette sanction touche d’autres membres du gouvernement dont le plus populaire d’entre eux, le Ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, avec une chute de 12 points. Certes, il est encore à un niveau enviable, mais tout de même ! Est-ce l’affaire Dieudonné qui explique cette baisse de régime ? Ou ne serait-ce pas plutôt les mauvais chiffres en matière de délinquance qui seraient à l’origine de ce léger désaveu ?

La Ministre de la Justice, Christiane Taubira, semble aussi connaître un nouveau trou d’air auprès des Français qui, à 59%, la trouvent mauvaise garde des Sceaux (sondage BVA pour le Parisien du 16 février). Mais la justice dans son ensemble ne recueille guère les faveurs des citoyens. Evidemment, quand on lit que 100 000 peines ne sont pas exécutées en France faute de places en prison, que des délinquants retournent dans la rue à peine interpellés, tout cela contribue à ternir l’image de cette belle Institution…

Oui, nous sommes à l’heure des résultats. Ceux-ci ne sont pas au rendez-vous comme promis. On a beau retourner la question dans tous les sens, l’inversion de la courbe du chômage n’aura pas eu lieu, la croissance même si elle a frémi le dernier trimestre de 2013 sera restée dans le quasi néant…

Alors, oui, il y a des paroles qui sont fortes, des intentions louables qu’il faut encourager. Mais pour le moment, rien qui ne donne encore des raisons d’espérer.

Et c’est du reste ce qu’a compris le Président en retirant le projet de loi sur la famille. Pourtant, ce texte allait dans le bon sens, avec des dispositions sur le statut du beau parent… A quoi bon créer de nouvelles tensions en cette période d’échecs économiques ? C’est avant tout là que tous les efforts doivent se concentrer.

Il faut des victoires pour le pouvoir politique avant d’envisager de lancer de nouveaux chantiers. On peut le déplorer mais c’est ainsi. Quand on enregistre autant d’échecs, même si ceux-ci ne sont pas de la seule responsabilité des dirigeants actuels (une dette colossale dont encore aujourd’hui Arnaud Montebourg dénonçait l’héritage), on ne peut plus avancer sans prendre des coups. Les citoyens aiment la France des succès, pas des défaites…

 

Cela parait tellement évident… 

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8 février 2014 6 08 /02 /février /2014 12:18

Pierre-Desproges---blog.jpg

Capture d'écran

Ah, on dirait bien que de nos jours il ne fait pas bon d’être humoriste. Pas une semaine ne passe sans que l’un deux ne fasse parler de lui !

Le dernier en date, Nicolas Canteloup, est montré du doigt pour un sketch sur le génocide rwandais. Avant lui, il y avait eu celui diffusé sur Canal + dans le cadre de l’émission le Grand Débarquement. Et ne parlons pas des divers rebondissements de l’affaire Dieudonné qui s’est pris son spectacle « Le Mur » en pleine figure !

Alors, se pose l’éternelle question : ne peut-on pas rire de tout ? Et là les thèses s’affrontent ; il y a ceux qui parlent d’atteintes à la liberté d’expression, d’un possible retour de la censure. D’autres pensent qu’il doit y avoir des limites pour ne pas blesser ou choquer telle communauté, telle religion… Là, on entre dans la jungle des bons sentiments et des tabous divers et variés. Parce que l’on rit souvent aux dépens des autres…

Déjà, il y a des domaines plus sensibles que d’autres ! Les humoristes qui se cantonnent à faire rire sur nos défauts, les tracas de la vie quotidienne ne prêtent pas le flanc aux critiques : Pierre Palmade, Muriel Robin, Gad Elmaleh, Dany Boon, Titoff, Florence Foresti… La liste est longue de ceux qui ont fait rire et qui continuent à le faire sans que l’on se pose les questions qui taraudent aujourd’hui sur la liberté de faire rire !

Après, il peut y avoir des embardées, une blague qui fait polémique. Ce fut le cas de Patrick Timsit et sa comparaison des Trisomiques avec les crevettes qui avait déclenché un tollé. Il y eut aussi la parodie controversée de la chanson « Aline » par Patrick Sébastien ou celle de « casser du noir » !

Il se trouve qu’il y a aussi une grande liberté pour les humoristes en matière de  politique. Entre les Guignols de l’info, les chroniques d’Anne Roumanoff, les sketchs de Laurent Gerra ou de Nicolas Canteloup, on peut se dire qu’il n’y a pas de censure ! Que l’on apprécie ou pas ces humoristes, ils ne ménagent en rien le personnel politique et chacun de rire à gorge déployée à leurs dépens !

Mais il y a des sujets qui portent en eux les graines de la discorde ! La frontière entre l’humour et les insultes racistes, homophobes, antisémites… est ténue. Seule la Justice doit pouvoir faire le tri et seule la Justice doit le faire. Parce qu’il est facile de s’autoproclamer humoriste pour déverser de la haine. Parce que certains font du premier degré alors que seul le second a sa place dans l’humour.

La religion est peut-être de loin ce qui pose le plus de problème à un humoriste, là où il peut s’attirer le plus d’ennuis. On se rappelle le soutien massif à Charlie Hebdo lors de l’affaire des caricatures de Mahomet. La religion catholique semble être une cible privilégiée parce que les réactions sont moins violentes. Toute la difficulté de ne pas laisser croire qu’il y a deux poids, deux mesures.

Que n’en déplaise à certains, l’humour n’a pas tous les droits, et comme toute liberté, la liberté d’expression a ses limites. C’est à l’humoriste et à lui seul, en conscience de faire rire, à se poser les questions de la légalité de ses propos, comme tout citoyen. Du reste, certains reconnaissent se fixer des limites et un journaliste confiait que Pierre Desproges avait eu quelques réticences à lancer son sketch sur les Juifs.

Non, l’humour n’a pas à craindre pour son avenir, il n’y a qu’à voir le nombre d’humoristes qui se lancent sur la scène. En période de crise, le rire est le meilleur des exutoires.

Show must go on!

 Une pensée aux humoristes disparus : Raymond Devos, Pierre Desproges, Coluche, Thierry le Luron…

 

 

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2 février 2014 7 02 /02 /février /2014 12:40

manif-pour-tous---blog.jpg

Capture d'écran

Alors que la Manif pour tous s’apprête à défiler ce dimanche 2 février, cette nouvelle démonstration de « force » (on ne connait pas encore le nombre de manifestants) interpelle à plusieurs niveaux.

Si ce mouvement qui s’est formé à l’occasion du mariage pour tous ne représente pas la majorité des Français, il n’en demeure pas moins vrai qu’il fédère un certain nombre de citoyens. Le Ministre de l’Intérieur, Manuel Valls parle d’un tea party à la française qui pourrait bien échapper aux partis politiques installés dans le paysage. Pour le moment, nul ne connait le devenir de ce mouvement, mais il serait une erreur de le sous-estimer.

Cette opposition au Mariage pour tous qui n’a pas désarmé malgré la promulgation de la loi donne une idée sur le degré de défiance d’une partie de la population sur les Institutions. En principe, lorsqu’une réforme est engagée, quelle qu’elle soit, il est normal que chacun s’exprime. C’est la vie normale d’une démocratie ; on peut très bien ne pas adhérer à tous les projets présentés et le débat est plutôt sain. Mais passée cette phase du débat, il y a un vote par les représentants de la Nation et normalement, chacun devrait s’incliner devant la loi. Et là, non, la résistance se poursuit et parfois, même par ceux qui doivent l’appliquer, les maires !

Dans cette évolution de la société, le Mariage pour tous en est une, il y a un retour à la morale et au religieux qui semblaient avoir déserté les lieux. A chaque réforme de société, il y a toujours eu (le PACS…) des crispations et des craintes mais pas de cette ampleur ! Là, on est dans le rejet total, une peur panique que le mariage homosexuel devienne la règle, l’émergence d’un « nouvel ordre anthropologique fondé non plus sur le sexe, mais sur le genre, la préférence sexuelle » ! Est-ce grave docteur ? Tout cela semble tellement démesuré !

En même temps, on peut se demander ce qui n’a pas fonctionné dans le dialogue qui aurait dû s’installer et qui aurait dû apaiser toutes les tensions. Parce que les reportages sur les manifestants ne montrent pas des personnes agressives, le couteau entre les dents ! Non, plutôt des familles qui veulent protester dans le calme. Pourtant, on sait que vont se glisser parmi les manifestants des éléments beaucoup plus violents et que des propos homophobes risquent d’être entendus, ce qui est encore moins acceptable !

Et puis, on peut se poser la question de la période pour entreprendre des réformes de société ? Notre société souffre d’une grave crise économique qui exacerbe les relations. On a plus l’impression que l’on ajoute de la division à la division et des tensions à des tensions. On a bien vu déjà l’émoi suscité par la réforme sur la prostitution, et la loi sur l’égalité hommes-femmes a fini par créer des querelles alors que l’on aurait pu penser qu’il y avait un consensus absolu !

Du reste, le Ministre de l’Intérieur en appelle « au réveil de tous les Républicains ». C’est justement parce que les citoyens sont accaparés voire obsédés par les problèmes économiques, qu’ils n’ont pas envie de se mobiliser pour ces causes, aussi nobles soient-elles ! D’aucuns considèrent qu’il s’agit de sujets de diversion pour masquer les échecs en matière de chômage et de relance de l’activité économique ! Le redressement de la France pour beaucoup doit passer avant tout !

 

Oui, il est des moments dans une société où l’on peut avancer sans risquer de crisper les citoyens et d’autres où il serait plus prudent de ne pas alimenter, voire susciter les colères… 

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31 janvier 2014 5 31 /01 /janvier /2014 14:03

Ministre-droit-des-femmes--blog.jpg

Capture d'écran 

Oui tout ce qui peut tendre à l’égalité entre les femmes et les hommes dans le domaine professionnel n’est pas un luxe. C’est aussi le but du projet de loi pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes qui a été adopté en première lecture par l’Assemblée Nationale, le 28 janvier 2014.

Dommage du reste que l’on en soit encore à légiférer sur ce qui devrait faire consensus et qui semble d’ailleurs l’être, mais seulement en théorie. Après mettre toute le monde, hommes et femmes, sur un pied d’égalité, veut dire pour une entreprise d’augmenter les femmes ! Encore des charges supplémentaires, pensent les employeurs ! Ah parce que si c’était l’inverse, croyez bien que l’égalité aurait été vite réalisée !

Pour ce qui est de la parité un peu partout, dans les partis politique, dans les conseils d’administration, il convient de manipuler tout cela avec précaution. Parce que rien ne se réglera par un coup de baguette magique. Déjà, il faut l’envie ; toutes les femmes n’ont pas envie de s’engager en politique ! Il n’y a qu’à voir les difficultés des municipalités pour constituer des listes ! Pour les plus petites (juste au-dessus des 1000 habitants), c’est un vrai casse-tête. On voit déjà les manipulations avec des femmes qui vont jouer les « hommes de paille » ! Un comble pour les féministes !

Et puis, surtout, cette discrimination positive pourrait conduire à nommer des personnes à des postes, non pas pour leurs compétences mais pour ce qu’elles sont : des femmes !  Et pourquoi accorder aux femmes ce que l’on semble refuser aux minorités ? On déplore souvent que les Français de couleur ne sont pas suffisamment représentés à l’Assemblée Nationale ou dans les entreprises ? Eux aussi auraient besoin de ce coup de pouce !

Surtout, pour tous, c’est un égal accès à toutes les professions, à tous les sports... Ensuite, chercher à ce que les femmes soient représentées partout peut devenir ridicule. Il y aura certainement des domaines où les femmes n’auront jamais envie de s’aventurer ou en nombre très restreint. Tant que c’est leur choix, où est le problème ? Les femmes ont-elles envie de faire des travaux de force, comme le déménagement (il y a en quelques-unes) ?

Parce que pour les professions comme médecins, avocats, pharmaciens, enseignants, magistrats, elles n’ont pas hésité à se lancer et du reste, elles ont même fini par être majoritaires dans certaines d’entre elles.

On peut s’indigner que les tâches ménagères soient assurées plus par les femmes que par les hommes, mais que faire pour changer les mentalités ? Pas grand-chose à vrai dire, sauf à  laisser les mentalités évoluer. On peut dire que les nouvelles générations sont plus dans le partage des tâches, il y a là une question d’éducation.

Oui, les stéréotypes ont la vie dure et malgré la réprobation de beaucoup, les choses évoluent à petits pas. Et puis c’est toujours quand on tire dans un sens, d’autres vont tirer dans l’autre, histoire de provoquer ou de s’opposer !

Ceci ne veut pas dire qu’il ne faut rien faire et surtout ne pas s’arrêter à des résistances ou à des manipulations comme cela vient de se produire avec les SMS recommandant aux parents de ne pas envoyer leurs enfants à l’école un jour par mois pour lutter contre un enseignement de la théorie du genre, ce qui a été démenti par le Ministre de l’Education nationale, M. Vincent Peillon.

Non, l’uniformisation des sexes ne guette pas notre pays, n’exagérons pas !

D’un autre côté, pas de précipitation à vouloir changer les contes de notre enfance sous prétexte qu’ils renvoient à des stéréotypes ! Gardons la raison !

 

Il est vrai qu’il est des pays où les droits des femmes sont quasi-inexistants, d’autres où ils sont menacés, et que la vigilance ne doit pas retomber, jamais, nulle part… 

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25 janvier 2014 6 25 /01 /janvier /2014 11:10

Valerie-Trierweiler---blog.JPG

Capture d'écran BFMTV

Oui, s’il y a une femme qui ne semble pas avoir bénéficié de la solidarité féminine, en admettant qu’elle existe, c’est bien Mme Valérie Trierweiler ! Du moins jusqu’ici ! Ou si peu que les personnes qui ont montré de l’empathie sont à compter sur les doigts d’une main, peut-être deux ?

La première qui vient à l’esprit, c’est Madame Bernadette Chirac qui a reconnu avoir adressé un petit message de soutien. La Ministre des Droits des femmes et porte-parole du gouvernement, Madame Najat Vallaud-Belkacem, à qui Jean-Jacques Bourdin a finalement réussi à extirper « je me suis mise en contact avec elle » ! Bon, on peut comprendre la gêne en tant que Ministre du gouvernement...

Et des messages de soutien sur les réseaux sociaux, il y en a eu, mais c’est plus des messages de rejet qui ont éclaté sur la toile !

Alors, pour justifier ce manque d’empathie, on dit que Valérie Trierweiler n’était pas aimée des Français, qu’elle n’a jamais su trouver sa place, que son tweet de soutien à M. Falorni pendant les élections législatives a scellé en quelque sorte son destin de tête de turc, la  Marie-Antoinette des temps modernes !

Il y a aussi les soutiens de Mme Ségolène Royal et là, c’est la vengeance à l’état pur : « bien fait pour elle, ce n’est que le retour de manivelle ! Elle l’a bien cherché... » Oui, les sympathisantes de la Présidente de la Région Poitou-Charentes ont la rancune tenace et se réjouissent du sort de Valérie Trierweiller, peut-être plus que l’intéressée elle-même qui est sur la réserve, toute en dignité...

Et puis, de nos jours, on peut s’étonner de ce procès en illégitimité qui est fait à Valérie Trierweiler. Elle n’est pas mariée ! On a de la chance que son statut de femme divorcée ne lui revienne pas en pleine figure ! Non, on a quand même dépassé cette ancienne discrimination. Mais, pas mariée, une simple concubine, « une maîtresse » comme certains se plaisent à décrire sa situation ! Pour le coup, le Mariage fait son retour par la grande porte, cette institution qui avait été boudée, jugée ringarde il y a encore quelques années... La roue tourne...

Parce que, de Valérie Trierweiler, que connaissons-nous vraiment ? Pas grand-chose, si ce ne sont que quelques apparitions publiques, quelques petites confidences ici ou là, cet impair qui lui colle à la peau...

Même ces consœurs journalistes ne semblent guère avoir manifesté la moindre solidarité ! Et les féministes ont été d’un silence assourdissant !

Pourquoi tant de cruauté à l’égard de cette femme bafouée ? Parce que la première victime des révélations de Closer, c’est elle ! Une femme qui semblait amoureuse, on la dit jalouse - mais comme tant de femmes ! – s’est retrouvée humiliée devant la France et le Monde ! Cela lui a coûté un séjour à l’hôpital dont certains pensent même qu’il y a là-dessous du chantage, voire de la comédie ! On a parlé d’une scène de ménage et la rumeur de gros dégâts à l’Élysées, rumeur démentie par le Mobilier National. Combien de femmes prendraient la nouvelle d’une liaison avec de la dignité ? Certainement peu, cela se finit bien souvent par des insultes et d’objets jetés sur l’infidèle !

Faut pas rêver, à une telle annonce, il y a de quoi mettre une maison sens dessus dessous et celles qui ont été dans cette situation le savent bien ! Mais là, il s’agit du Président, alors la femme doit s’incliner et partir la tête haute, sans une larme, sans un mot !

N’assiste-t-on pas à une sorte de curée médiatique ? La clarification qui est attendue va sonner le glas pour une femme qui aura beaucoup perdu dans cette histoire sentimentale !

Alors que l’on apprécie ou pas cette femme qui a été jetée ainsi en pâture, elle mérite un peu décence, un peu de compassion. Mesdames, n’oubliez pas, nous pourrions être toutes des Valérie Trierweiler ! 

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23 janvier 2014 4 23 /01 /janvier /2014 13:14

manifestation-pour-la-vie---blog.jpg

Capture d'écran BFMTV

C’est bien l’impression que nous pourrions avoir quand on voit comment tout débat se termine !

Ainsi, la suppression de la notion de détresse dans la loi portant sur l’interruption volontaire de grossesse (IVG) a mis le feu aux poudres et suscité de vives réactions de part et d’autre. A ceux qui trouvaient sacrilège de toucher à la loi Veil répondait une campagne sur Twitter  (#IVGmoncorpsmondroit) qui a été couronnée de succès.

Parce que les uns ne veulent pas de la banalisation de l’avortement, voire de sa suppression, les réponses ont été un peu, beaucoup, à la folie… disproportionnées (du gentil J’aime mon droit à l’avortement au "STOP aux GROS CONS", toute une palette d’insultes…). A cela s’est ajouté cet amendement pour le déremboursement de l’IVG et pour un peu, nous allions atteindre les sommets de la fureur…

Oui, on peut comprendre l’émotion, voire la colère, à l’évocation d’une IVG de confort, comme s’il s’agissait d’une visite chez l’esthéticienne ! Non, pour celles qui subissent une IVG, c’est de la souffrance et de la culpabilité. A l’inverse, sur les 200 000 avortements pratiqués en France chaque année, combien pourraient être évités ? Toujours plus d’informations sur la contraception sont indispensables ainsi que sur les risques d’oubli... Si l’IVG est un droit, mieux vaut ne pas avoir à l’utiliser ; cette intervention est vécue comme un traumatisme…   

Quelques mois plus tôt, nous avions eu le spectacle désolant des débats sur le Mariage pour tous où chacun a campé sur ses positions, où les débordements resteront comme une blessure pour les homosexuels qui se sont sentis rejetés par une partie de la population. Du reste, loin de désarmer, il se produit toujours ici ou là, des résistances alors que la loi fêtera dans quelques mois son premier anniversaire.

Oui, il y a de plus en plus dans notre société une montée d’une radicalité. On assiste à un  "front contre front", aucun dialogue ne semble vouloir s’installer, un rejet en bloc des arguments des uns et des autres.

Dans une société, tout débat est sain. Chacun a droit de s’exprimer, d’exposer ses craintes ou de manifester des interrogations. Et tout cela dans le respect des uns et des autres et des lois. Evidemment, ce n’est ni simple et comme dans toute discussion, elle peut vite s’embraser. A chacun d’être vigilant pour éviter les dérapages.

Ce qui est le plus inquiétant dans ce que nous vivons depuis maintenant plusieurs années, c’est la montée de l’intolérance, une intolérance qui mène à la haine de l’adversaire. Parce que les uns par crainte de céder du terrain se montrent intraitables, fermés à tout dialogue, les seconds se sentant incompris, vont grossir les rangs des révoltés, prêts à se sacrifier pour leur combat.

Dommage, notre société mérite mieux que ces déchainements successifs qui ajoutent de la division à de la division et qui pourraient bien mener à la désintégration de la communauté nationale.

 

Parce qu’il y aura d’autres débats (euthanasie, PMA...), à chacun de faire des efforts dans l’écoute et le dialogue. Ensuite, comme dans toute démocratie, après le débat, il y a un vote qui doit être accepté par tous. 

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21 janvier 2014 2 21 /01 /janvier /2014 14:17

Oui la pauvreté est une discrimination de plus qui, au fil de la crise économique que nous traversons, se fait de plus en plus criante.

Et les chiffres de la pauvreté sont de plus en plus inquiétants : entre 2009 et 2011, 900 000 personnes sont devenues pauvres ! Ce sont particulièrement les chômeurs et les jeunes adultes qui sont les plus touchés par cette hausse.

http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?ref_id=ip1464

La pauvreté n’est pas très appréciée dans une société, pour ne pas dire rejetée.

Il y a d’abord la peur ! Une peur presque panique à regarder en face cette misère qui pourrait être la nôtre. Parce que chacun a conscience que son destin pourrait basculer du jour au lendemain par suite de maladie, licenciement, divorce, enfin ce que l’on appelle un accident de la vie. Oui, nous sommes tous des pauvres potentiels !

Comme tout ce qui fait peur, finit souvent par le rejet. Non seulement la pauvreté suscite de l’anxiété, mais également de la méfiance et de l’aversion. Les pauvres sont souvent considérés comme des boulets, des pompes à prestations ! Et ce n’est pas tout… Ils sont suspectés de fainéantise ! Oui, pensent d’aucuns, s’ils sont pauvres, c’est parce qu’ils sont paresseux, ils préfèrent profiter des minima sociaux plutôt que d’aller bosser. Et certains politiques d’exploiter cette misère à des fins électorales, jeter ainsi l’anathème sur cette population démunie.

Et les pauvres, que font-ils ? Ils ne sont même pas en mesure de se défendre de la mauvaise image véhiculée ! Ils se cachent, font tout pour ne pas se faire remarquer et pour certains même, ont toutes les difficultés à solliciter de l’aide. Ils jouent pour beaucoup les invisibles et portent leur misère comme une honte. C’est cette femme qui franchit les portes des Restos du cœur en baissant les yeux, ce sont ces enfants qui n’invitent pas leurs copains à la maison ou qui s’inventent un univers qu’ils n’ont pas…

Et pourtant, la France a une redistribution des richesses plus efficace que beaucoup d’autres pays ; il n’y a qu’à voir le niveau des prélèvements, l’un des plus élevés au monde.

Qu’il y ait des personnes qui bénéficient de la solidarité nationale en raison de leur situation dramatique, cela semble accepté, mais de plus en plus difficilement, crise oblige !

Qu’il y ait des abus, il serait ridicule de le nier et des fraudes sont chaque année détectées et sanctionnées. Ce qui est le plus grave, c’est de laisser croire que ces abus sont une généralité, comme s’il existait un système mafieux à grande échelle, pour se gaver de l’argent public !

La pauvreté n’est pas une fatalité ; beaucoup sortent de la misère par un retour à l’emploi et c’est là qu’est le nœud du problème. Le chômage de masse retarde un retour à meilleure fortune, pendant que de nouveaux pauvres viennent grossir les rangs.

Dans la pauvreté, le pire est le découragement… Beaucoup finissent par baisser les bras à force de se battre, sans aucun résultat. Parce que la plongée dans la misère est plus rapide que sa sortie, elle provoque de la détresse, des rancœurs, de la violence…

Et pendant ce temps, on apprend qu’1% des plus riches détiennent près de la moitié des richesses mondiales, cela donne une idée des inégalités… C’est du reste le thème choisi par la 14ème édition du Forum économique mondial de Davos, et il y a du pain sur la planche !

 

Les Riches ne sont pas en voie de disparition et malheureusement les pauvres non plus, même si, O consolation, l’extrême pauvreté a reculé dans le monde !

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9 janvier 2014 4 09 /01 /janvier /2014 13:56

fraternité blog

Les discriminations ont existé par le passé, et continuent de nos jours. Racisme, antisémitisme, xénophobie, sexisme, homophobie, handicapés... La liste est longue comme le bras des différences faites au sein d’une société et des souffrances qu’elles créent pour ceux qui les subissent !

Oui, de manière générale, la Différence n’est pas acceptée facilement dans une société et nous savons tous combien l’être humain peut être généreux, mais peut se montrer aussi d’une méchanceté sans nom...

Si l’on devait condamner tous les propos, tous les comportements qui relèvent de la discrimination, les Tribunaux pourraient travailler jour et nuit et encore, ils ne pourraient pas boucler tous les dossiers ! Impossible à évaluer, mais on peut penser que si les victimes apportaient leur témoignage, le déferlement serait à l’image d’un torrent se jetant dans un gouffre sans fond !

Les témoignages qui parviennent à nos oreilles sont ceux qui ont pu être relayés par la presse. En ce moment, on ne parle que des propos « antisémites » prononcés par Dieudonné à l’encontre du journaliste Patrick Cohen (propos non encore condamnés par la Justice), il y a eu ceux prononcés à l’encontre de la Ministre de la Justice, Christiane Taubira...

Mais tous les anonymes ? Ceux qui supportent en silence, les « sales nègres », les « tapettes», les « gros lards », les « nabots ».... Oui, on ne voit que la partie visible de l’iceberg !

En ce sens, deux témoignages ont été relayés par des reportages qui n’avaient pas du tout trait à la discrimination. Le premier diffusé par France 3 « Emmenez-moi... »  sur la comédienne Mimie Mathy qui racontait combien elle avait été victime de propos injurieux sur sa petite taille ! L’émission consacrée à Charles Aznavour sur France 2 le mardi 7 janvier exposait combien l’artiste avait été l’objet de sarcasmes au début de sa carrière ! Traité de nabot, d’infirme...

Et le témoignage récent de Mélissa Theuriau dans « Paris Match » à propos de son mariage avec l’humoriste et comédien Jamel Debbouze «Quasi chaque semaine, on m'écrit que je fais honte à la France d'avoir épousé un handicapé arabe qui ne sait pas aligner deux mots de français et qui, de toute façon, va crever bientôt»...

Évidemment, ces différents témoignages nous interpellent. Pourquoi tant de haine ? Pourquoi cette envie de faire mal à des personnes qui sont différentes ? L’homme ou la femme de couleur que l’on injurie ou à qui on refuse de louer un appartement, l’handicapé que l’on ne veut pas recruter dans une entreprise, la personne obèse que l’on raille...

Et quand les auteurs de ces paroles ou de ces comportements sont face à la justice, là, parfois, on assiste à l’incroyable. Parce que si certains revendiquent clairement leurs actes, il en est d’autres, beaucoup d’autres, qui ne se sont pas rendus compte des conséquences ou du mal qu’ils faisaient.

Oui, il y a beaucoup de raisons à des comportements de discriminations. Ne voir que de purs racistes, des xénophobes ou encore des homophobes, c’est se tromper aussi !

Parmi les auteurs, il peut y avoir d’authentiques idiots, des inconscients ou des maladroits, tels des jeunes qui veulent se rendre intéressants devant leurs camarades... Ceux-ci, pas plus que les autres, n’ont le droit d’agir comme ils le font ! Le danger serait plutôt de penser que toute la collectivité est raciste, antisémite... alors que la bêtise est aussi à l’origine de ces paroles ou de ces actes inadmissibles !

Également, se méfier de ce qui donne l’apparence d’être du racisme ou de la xénophobie et qui n’est en réalité qu’une volonté de dénonciation. Cela est parfois le cas des atteintes à la laïcité ou d’autres atteintes au vivre ensemble dont on taxe un peu trop facilement ceux-là même de xénophobes, de racistes... Pour le coup, c’est une erreur d’appréciation qui peut conduire à encore plus de haine et de rejet de l’autre...

Alors, oui, il faut faire de la pédagogie, encore et toujours ! Les parents doivent être les premiers à éduquer leurs enfants, l’école bien évidemment et puis nous tous, la collectivité, quand nous sommes les témoins de propos ou d’actes condamnables !  A l’inverse, dans une société ouverte, on doit pouvoir parler de tout sans prendre le risque d’être traité de raciste ou de fasciste... Oui, on sait bien qu’il y a des sujets qui fâchent et qui sont redoutés des uns et qui font monter la haine des autres. Mais les éviter ou les empêcher ne peut que nourrir les rancœurs, le vrai terreau des extrémistes !

 

Et puis, la justice doit sanctionner ce qui doit l’être... 

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5 janvier 2014 7 05 /01 /janvier /2014 16:16

IMGP9818

Oui les provocations connaissent une explosion, tant par leur nombre que par leur violence, dans notre monde de plus en plus médiatisé.

Et le dernier provocateur en date, l’humoriste Dieudonné, est en train de mettre le pays sens dessus dessous ! A un point tel que ses spectacles pourraient faire l’objet d’une interdiction pour atteinte à l’ordre public ! Et chacun de s’émouvoir tout à la fois par lesdites provocations et d’une possible atteinte à la liberté d’expression, expression aussi contestée et contestable soit-elle !

Pourquoi tant de provocations ? Les provocations sont destinées à faire réagir, à susciter des émotions, négatives ou positives, à faire gagner un combat d’idées, ou tout simplement à montrer que l’on existe.

Aussi, ces provocations ont-elles plusieurs visages, du plus cabotin au plus détestable, et la loi pour en fixer les limites qui sont vite franchies en la matière !

Oui, beaucoup sont prêts à provoquer pour sortir de l’anonymat, connaître leur heure de gloire. N’est-ce pas le but recherché dans bon nombre d’émissions de téléréalité ? Qui se souviendrait encore aujourd’hui de Loana, gagnante en 2001 de la première émission de téléréalité « le Loft » s’il n’y avait eu le fameux épisode de la piscine ? Et depuis, de provocations en provocations, on poursuit cette course folle avec la dernière en date Nabilla et son « Non mais, allô quoi » !

Les artistes qui veulent s’affirmer ou casser une image trop lisse, donnent aussi dans la provocation. Madonna a été la première à ouvrir la voie et depuis, nous avons eu Britney Spears, Rihanna, Lady Gaga et la petite dernière Miley Cyrus...

Et puis la provocation peut avoir un rôle de combat, et là, on trouve de tout, le meilleur comme le pire. Certains bravent les interdits au péril de leur vie, à l’image de ce jeune blogueur Waleed-al-Husseini de 24 ans, né en Cisjordanie, qui avait ouvert un blog intitulé « Athée » et qui a été emprisonné pour « affront à l’islam ».

Ou le sculpteur David Cerny, réputé pour son anti-communisme, qui a érigé en octobre dernier un immense doigt d’honneur de couleur violette sur la rivière Vltava face au Château de Prague, peu avant les élections législatives de la République Tchèque. http://culturebox.francetvinfo.fr/a-prague-un-artiste-provocateur-erige-un-enorme-doigt-dhonneur-144067

Les Femen usent et abusent de la provocation et pour elles, ce sont seins nus qui sont les armes d’un combat féministe (mais pas seulement, d’autres causes se sont ajoutées...). C’est ainsi, que l’une d’entre elles est entrée le 20 décembre dernier dans l’église de la Madeleine à Paris en expliquant "avoir avorté de l'embryon de Jésus sur l'autel de la Madeleine". Bon, chacun appréciera la pertinence ou non de l’action !

Beaucoup des provocations qui se multiplient dans les médias sont là pour blesser uniquement. La plupart sont d’autant plus sournoises qu’elles sont couvertes par l’anonymat et du coup, beaucoup se lâchent, sans aucune retenue ; injures raciales, antisémites, propos homophobes...

Et parfois, ces provocations viennent des politiques eux-mêmes qui pour certains, veulent se donner un petit coup de projecteur, histoire qu’on ne les oublie pas, d’autres pour titiller les collègues ou les adversaires. Les exemples sont nombreux telle l’affaire du « pain au chocolat » ou « la comparaison des prières de rue avec l’Occupation ».... Parfois, ce sont d’habiles provocations et les retombées sont juteuses alors que certaines se retournent contre ceux qui les ont initiées. Et oui, c’est le jeu ! Parfois, on gagne, parfois, on perd ! Et le député européen Jean-Luc Mélenchon en sait quelque chose ! Ses déclarations provocantes sur le Ministre Pierre Moscovici « il pense dans la langue de la finance » ont failli tourner au vinaigre et lui coller l’étiquette d’antisémite !

 

Oui, les provocations sont de toutes sortes ; à bannir pour celles qui n’ont pas d’autre but que de nuire et à consommer avec modération pour ceux qui veulent se distinguer à tout prix ou bousculer la société !

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3 janvier 2014 5 03 /01 /janvier /2014 12:06

Journal-France-2---blog.JPG

Capture d'écran journal France2

Selon un sondage récent paru dans Paris Match, le journaliste de France 2, Laurent Delahousse a été élu n°1 du charme à la française.

Et un confrère de s’étonner sur Twitter qu’il le pensait journaliste, comme si les deux qualités étaient antinomiques ! Pour être crédible, ne peut-on pas être dans la séduction ? Vaste débat car si on y réfléchit bien, la séduction n’est-elle pas partout dans la société ?

Dès l’enfance, pour obtenir ce qu’il veut, l’enfant n’essaie-t-il pas de charmer ses parents ? Un petit sourire, une petite moue qui nous fait craquer ? C’est ce que développe le professeur Daniel Marcelli dans son ouvrage « Le Règne de la séduction, un pouvoir sans autorité » paru aux Éditions Albin Michel.

Oui, la séduction parcourt toute la société. Dans les relations amoureuses, c’est là que la séduction est la plus éclatante, chacun usant de ses charmes pour séduire l’autre. Ce qui parait évident pour certains, est parfois plus compliqué pour d’autres et à l’heure du grand célibat et des difficultés à trouver l’âme sœur, les stages de séduction foisonnent. Vous avez des coachs qui vous guident pas à pas dans la conquête de l’autre et si cela peut prêter à sourire, c’est une aide précieuse pour ceux qui n’ont pas confiance, qui sont terrorisés à l’idée de faire le premier pas.

Au-delà, c’est tout notre univers qui est soumis à cette séduction. Ceux qui passent un entretien d’embauche en savent quelque chose. Certes, il y a les compétences professionnelles mais quand il y a pléthore de candidats avec des expériences et des diplômes similaires, qu’est-ce qui fait la différence ? Savoir se vendre, c’est aussi un visage souriant, une tenue correcte, une attitude naturelle... Attention, on parle ici de séduction positive, pas de manipulations et autres provocations (maquillage outrancier, mini-jupes et bas résille...) qui ne seraient pas appréciés ou alors, le recrutement aurait un autre but que vos talents professionnels !

Et notre société de consommation use et abuse de toutes les ficelles de la séduction. Toutes les publicités et autres démarches commerciales ne jouent-elles pas sur la séduction dans le but de nous faire succomber, là à un parfum, là à une voiture ? Et tout est permis pour nous charmer avec peut-être au sommet de l’art : l’humour !

Oui l’humour est souvent l’arme la plus redoutable dans la séduction. Et nous y succombons avec bonheur. Souvent les humoristes arrivent en tête de classement des personnalités préférées des Français que ce soit Omar Sy, Dany Boon, Gad Elmaleh...

Et du reste, les artistes dans leur ensemble sont aussi dans la séduction de leur public. Au-delà de leurs talents de comédien ou de chanteurs, il y a aussi ce petit truc en plus qui fait fondre les fans. Il n’y a qu’à lire les commentaires des groupies sur leurs idoles pour en être convaincus : « Oh il est trop chou, son sourire me fait fondre » « OUAH, en plus, elle a trop la classe ! ».... Et ils n’ont pas tous 15 ans !

Et ceux qui jouent peut-être le plus de leur séduction, ce sont les femmes et les hommes politiques. Oui, il y a aussi un jeu de séduction entre le personnel politique et leurs électeurs. Soit pour être élus, soit pour se faire entendre... Certains ont ce pouvoir naturel, ce que l’on appelle le charisme. Barack Obama est souvent cité pour son charisme ; quand il entre dans une pièce, celle-ci s’éclaire, quand il parle, tout le monde l’écoute...

Après, cela s’apprend aussi mais dans tous les cas, il ne faut pas que nous puissions nous en rendre compte, sinon c’est la catastrophe ! D’où le travail acharné des communicants pour entretenir, améliorer cette image du politique... Inutile de dire que pour certains, il y a du boulot !

 

Alors, si la séduction est bien présente dans notre société, à chacun de la cultiver, car même si un beau physique (bien que ce soit une donnée subjective) aide beaucoup, il ne fait pas tout. Et puis la séduction doit être naturelle car si on la sent venir, si elle est appuyée, elle peut provoquer aussi le rejet...   

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