L'économie collaborative a toujours éxisté, mais les nouvelles technologies lui ont permis de se développer et de prendre l'ampleur que l'on connait.
Il en est ainsi du succés de Uber, BlaBlaCar, Airbnb et autres plates-formes...
Mais cet emballement va-t-il durer ? N'est-ce pas qu'un effet d'aubaine ?
On ne peut pas nier la réussite de ces structures qui mettent à mal les opérateurs traditionnels des secteurs concernés, tels que les chauffeurs de taxis, les hôteliers, les services de transport...
Alors, OUi, ces opérateurs apportent un bienfait immédiat à la clientèle, en attente de prix toujours plus bas et d'un service différent. Et cela a secoué les différents milieux professionnels qui se sentent en danger. D'abord, des réactions violentes à l'image des chauffeurs de taxi qui ne supportent pas cette concurrence qu'ils considèrent comme déloyale. Puis, le temps de la réflexion viendra pour aboutir à des solutions pour ne pas disparaître de l'échiquier économique. Et de nouveaux professionnels de venir dans la danse....
Et le devenir de ces opérateurs ?
Déjà, ces grandes plate-formes seront convoitées par des groupements de professionnels qui feront perdre probablement de la fraîcheur à cette économie bon enfant.
Et puis, pour le moment c'est l'euphorie des débuts ; pour les uns, des économies faites et pour les autres, un gain non négligeable.
Comment vont résister ces modes de consommation face aux problèmes de tous ordres qui ne vont pas manquer de se produire ?
Pour BlaBlacar, les risques d'accidents sont-ils suffisamment pris en compte par les assureurs ? Ceux-ci ne seront-ils pas frileux à rembourser sur la base d'une assurance privée ? De même, pour la location d'appartements sur le modèle d'Airbnb, quelles seront les conséquences d'un sinistre ? On connait les dififcultés de remboursement par les assurances. Seront-ils prêts à mettre la main à la poche pour des dégâts occasionnés par des tiers, ou si les victimes sont vos "locataires" ? Il y a certes des assurances proposées par ces mêmes plate-formes, mais qui va les souscrire ? Et puis, comme toujours, la mise en oeuvre de ces assurances sera toujours difficile. Les meilleures assurances ne sont-elles pas celles dont on ne se sert pas ????
D'autres difficultés viennent et viendront avec l'usage de plus en plus intensif de ces opérateurs. On voit déjà que les propriétaires commencent à voir d'un mauvais oeil ces sous-locations. Et sans oublier les mauvaises expériences que l'on peut voir fleurir sur la toile ! Combien ont-été déçus ? Et en ce domaine, on retient touojours plus la mauvaise publicité que la bonne
Enfin, l'Admnistration fiscale qui pour le moment n'est pas trop réactive, finira par taxer plus lourdement ces gains qui lui échappent. Déjà, une déclaration par les plate-formes sera mise en place prochainement. Et ce n'est pas fini... Uber se trouve dans le viseur de l'URSAFF, exigeant que les chauffeurs soient requalifiés en salariés....
Ainsi au fil du temps, l'attractivité de cette économie risque bien de se faire moins forte, certains se décourageant des mésaventures du système, d'autres trouvant l'affaire de moins en moins juteuse.
Restera dans cette affaire, des professionnels qui auront toiletté le système, se montrant plus attractifs tant au niveau des prix que de la qualité du service qui laissait à désirer...