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12 décembre 2012 3 12 /12 /décembre /2012 14:11

Miss France 2013 vient d’être élue, ce samedi 08 décembre 2012, au terme d’un spectacle féérique, propre à illuminer les yeux des petites filles.

Et pourtant, cette élection peut-elle encore faire rêver ? Pas certain, si les critères de sélection continuent à porter sur le niveau universitaire. Les jeunes filles, dans leur ensemble, affichaient au minimum un bac +2. Bref, pas de place pour celles qui n’auraient pas eu la chance, l’envie ou la possibilité de faire des études.

Certes, les jeunes filles sont de plus en plus diplômées et il est normal qu’elles soient représentées dans l’élection mais de là, à ce que ce soit un critère aussi déterminant, on peut se poser la question ?

Quand on dit qu’elles sont des ambassadrices, on oublie trop vite la suite, à savoir dans le domaine de l’élégance et du bon goût à la française. Elles n’ont qu’une fonction de représentation, l’atout charme d’une foire agricole, d’un salon ou de toute autre réunion publique. Sans vouloir dénigrer leur travail, on ne les enverra pas négocier les traités ou les contrats internationaux !

Ainsi, on peut se demander les raisons qui poussent ces jeunes filles diplômées à se présenter à ce concours, si ce n’est pour remplir leur carnet d’adresses et comme on dit, se faire des relations dans le monde professionnel si difficile d’accès. Certainement pas à jouer les figurantes, ce qui va fatalement leur arriver le plus souvent… Il n’y a qu’à voir leurs prestations télévisuelles ; aussi intelligentes soient-elles, elles n’ont pas l’aisance des professionnels des médias et bien souvent, elles restent muettes par peur de commettre un impair…

Aussi, le choix du jury ne devrait-il pas revenir à son ambition première ; remettre ce concours entre les mains des jeunes filles de tous horizons (filles issues des minorités), de tout niveau scolaire qui pourront comme leurs ainées rêver et faire rêver, n’est-ce pas l’essentiel de leur mission ?

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10 décembre 2012 1 10 /12 /décembre /2012 13:07

C'est un fait ; plus les réseaux sociaux fourmillent sur la toile et moins les gens se parlent. Paradoxal. Qui ne s'est jamais fait la réflexion, en voyant ses centaines "d'amis" sur le bien connu Facebook, qu'en fait il ne connaissait réellement qu'une poignée d'entre eux ? Oui, certes, on sait qu'un tel a cuisiné un bon poulet rôti samedi soir et qu'un autre est parti en Tunisie pendant ses vacances, mais à part cela? Il est vrai que ce moyen de communication est utile pour les amis que l’on a perdus de vue et qu’on est heureux de retrouver ou pour ceux qui se sont exilés à l’autre bout de la planète. Un coup de clavier est toujours plus rapide que la missive qui n’arrivera qu’au bout d’un mois à bon port. Mais qu’en est-il des gens autour de nous ? Ceux que l’on croise tous les jours sans les voir ? Les amitiés qui pourraient se créer ou s’entretenir autrement que derrière un écran ?

 

Je suis toujours surprise dans le bus ou dans le métro de voir autant de gens avec leurs écouteurs vissés sur les oreilles. Une dissuasion très efficace à quiconque voudrait engager une petite conversation. Même la plus banale. Serait-ce un moyen de s'isoler pour retrouver un peu de calme ? Ou un rempart contre le monde extérieur? Les "vraies" relations humaines auraient-elles tiré leur révérence face à celles virtuelles? 

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3 décembre 2012 1 03 /12 /décembre /2012 13:22

 

PC030826Ah Noël! En feuilletant les nombreux catalogues qui, depuis quelques mois, ont pris l'entière possession de nos boîtes aux lettres, un détail m'a sauté aux yeux. Quelque chose de tellement ancré dans notre ADN que nous n'y prêtons plus vraiment attention. Et pourtant, à l'heure où le féminisme s'est exacerbé et l'homme moderne s'est mis aux fourneaux et à s'occuper des enfants, le Père Noël et ses lutins, eux, sont restés à l'âge de pierre! Certes, dans sa hôte, le Bon Vieux Santa Clause a tout un tas de jeux électroniques derniers cris et les produits dérivés des films fraîchement sortis mais, à côté de ça, la table à repasser est toujours de couleur rose!!! D'ailleurs, viendrait-il à l'idée d'un seul parent d'inverser les rôles? Et quel serait la tête d'un petit garçon qui, le matin de Noël, en déballant ses cadeaux, découvre une cuisinière... Cette seule pensée peut faire sourire.

 

 Alors quoi? Derrière notre soi-disant révolution de pensée et notre mai 68, nos idées seraient-elles toujours les mêmes que celles de nos grands-parents?

Aujourd'hui, les célibataires n'ont jamais été aussi nombreux. Les hommes font la cuisine et les femmes au volant ne sont plus des exceptions. Chaque sexe a pris son indépendance quasi-totale et n'a plus besoin de l'autre pour vivre et s'épanouir. L'homo modernus est né. Et on a le sentiment d'être à des années-lumière du Cro-Magnon qui chassait le mammouth pendant que sa compagne s'occupait des enfants. Pas du machisme mais une répartition des tâches dues tout simplement à nos conditions physiques réciproques. Et nos mentalités n’ont changé que depuis quand? A peine un demi-siècle? Logique, donc, que les schémas classiques persistent. Et qui sait, peut-être que dans un millier d'années, les garçons trouveront au pied du sapin des poupées et les filles des pistolets en plastique... à condition que les sapins existent toujours...

 

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30 novembre 2012 5 30 /11 /novembre /2012 16:06

Chaque année, c’est toujours le même casse-tête : dénicher les cadeaux de noël qui créeront la surprise et l’émerveillement, tout en réalisant le tour de force de ne pas faire exploser notre budget !

Les idées ne manquent pas à nos adorables bambins qui ont des listes aussi longues que l’inventaire d’un magasin de jouets. Et là, on trouve réunies la plupart des publicités repérées par ceux-ci sur l’écran de télévision ou dans les catalogues qui inondent nos boites aux lettres et dont ils découpent consciencieusement les pages ! Jeux de société qui bien souvent recyclent les vieilles formules, les incontournables Barbie et leurs panoplies de « fashion victim », peluches de plus en plus interactives, voitures téléguidées… Bref, le choix est large et O soulagement, le compte en banque peut ne pas trop souffrir.

Mais ce qui intéresse le plus, tout public confondu, ce sont les appareils high-tech et on peut citer pêle-mêle consoles de jeux, ordinateurs, appareils photos numériques... Ici, bienvenue dans l’univers du merveilleux mais surtout de l’onéreux car la facture devient vite salée !

Cette course effrénée aux dernières sorties technologiques, la dernière tablette Kindle ou l’i-phone 5, est une course contre le porte-monnaie et devient plus importante de noël en noël…

Certes, on dit souvent que dans un cadeau, c’est l’intention qui compte ! Cela est de moins en moins vrai, on est plus dans la surenchère, celle-ci poussée par les fabricants à l’imagination débordante.

Où est l’époque de l’orange ou de la paire de chaussures sous le sapin ? Loin, à n’en pas douter et malgré tout, mieux vaut s’en réjouir au risque de déplaire à notre banquier !

 

Une pensée pour les enfants dont les parents sont démunis et pour qui malheureusement Noël n’est pas synonyme de cadeaux…

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28 novembre 2012 3 28 /11 /novembre /2012 13:52

IMGP9730J-27 avant Noël. Vous avez trouvé votre menu pour le réveillon et vous vous affairez dans l'achat des derniers cadeaux. Et là, votre petite tête blonde s'avance timidement vers vous et vous pose l'impitoyable question. "Aujourd'hui à l'école, ma copine m'a dit que le Père Noël n'existait pas. C'est vrai ça?" Panique à tous les étages! De nombreux parents ont déjà été confrontés à cet incroyable dilemme (ou le seront un jour): faut-il rompre la magie de Noël?

 

En matière d'inventions féériques que sont le Père Noël en tête, mais aussi la Petite Souris des dents et les Cloches de Pâques, deux écoles s'affrontent. La première réunit les parents qui refusent catégoriquement de "mentir" à leurs enfants (si je ne suis pas honnête, ne vont-ils pas penser que je trahis leur confiance?). Et, la deuxième, celle des parents qui choisissent de laisser leurs enfants baigner quelques années dans un univers magique où tout est sucré et coloré (après tout, il parait que cela booste leur créativité). Chaque parent est libre de choisir son camp. Et malheureusement les enfants n'ont pas leur mot à dire...

 

Toutefois, plusieurs pédopsychiatres s'accordent à dire que laisser croire au bon gros bonhomme à la barbe blanche et au manteau rouge, développerait l'optimisme des bambins et même leur esprit de don et de partage... Et puis quel enfant devenu aujourd'hui adulte peut se plaindre d'avoir subi un traumatisme le jour où il a découvert que ses parents déposaient les paquets au pied du sapin? Et qui en a déjà voulu à mort à ces derniers pour avoir osé leur raconter une telle histoire? Peut-être parce qu'il existe des choses bien plus terribles que le fait que le Bon vieux Père Noël, son traineau et ses rennes ne soient en réalité qu'un mythe. Un peu de douceur (une fois par an) dans un monde de brutes...

 

 

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3 novembre 2011 4 03 /11 /novembre /2011 19:37

 

18h30 : sortie de la faculté ! Sur le chemin du retour Dany croit reconnaitre l’une de ses idoles de football (voir aussi « ils sont fous avec ce foot ») ! Son cœur s’accélère, il lui faut absolument un crayon et une feuille pour lui demander un autographe. Mais une fois ces outils en main, il n’ose plus : le trac ! Je l’encourage « vas-y, sinon tu risques de le regretter – J’ai un doute, je me demande si c’est bien lui  ». Après confirmation de l’un de ses copains, il se décide à lui courir après ! La star a senti les regards insistants que nous lui lancions; elle a changé de trottoir et s’est dissimulée derrière sa capuche ! Mais Dany ne désespère pas et il traverse la rue. Victoire : il obtient un gribouillis et une poignée de main ! C’est plus qu’il n’en avait espéré, il se sent comme un petit garçon devant un étalage de bonbons.


Mais quel est ce pouvoir que possèdent les célébrités; cette possibilité de nous faire tourner la tête et perdre tous nos moyens  à leur simple vue ?

 

Si l’on sait que le mot fan, qui vient de fanatique, se rapporte à « une adhésion passionnée et inconditionnelle » à une chose, pouvant aller jusqu’à « l’attachement aveugle et parfois violent », l’admiration que l’on porte à une célébrité pourrait-elle se révéler dangereuse ?

 

Qui n’a jamais vu les images de ces fans éplorés et hystériques, déclarant parfois qu’ils pourraient mourir IMGP6315pour leur idole! Ces adorateurs extrêmes sont capables de se jeter sur la personne qu’ils vénèrent si cette dernière a l’imprudence de se promener sans gardes du corps. L’exemple le plus tristement célèbre est sans nul doute celui de l’assassinat de John Lennon, en 1980, par un fan déséquilibré.

 

Certaines personnes sont tellement imprégnées de l’existence de leur idole qu’elles ne voient plus de limite entre leur propre vie et celle de la personne qu’elles admirent ! La célébrité est alors cantonnée à une image qui relève presque du spirituel : elle n’a plus aucune humanité et le fan se l’approprie comme on le ferait d’un objet! A partir du moment où l’idole lui appartient, l’admirateur ne voit pas le mal qu’il y a à la harceler.

 

 Mais alors, quelle est la cause de cette déshumanisation ? Ce pourrait être tout simplement que la star est parfaite ! Du moins, elle parait comme telle. Elle n’a aucun défaut sur papier glacé et ses activités ne sont pas les mêmes que celles du commun des mortels. Elle est de plus connue du monde entier ou presque. On la voit partout : sur les affiches, à la télévision, en couverture de nos magazines préférés… Avant l’ascension des célébrités, seules les divinités étaient connues à grande échelle et véhiculaient une image de perfection ! Les stars d’aujourd’hui auraient-elles remplacé les dieux d’hier?

 

Certains admirateurs en viennent même à s’oublier complètement. Ils vivent par procuration une existence qui leur semble plus attractive. La vie des stars fait rêver. Elles ont de l’argent, sont reconnues, apparaissent à des soirées mondaines dans des costumes ou des robes  hors de prix, voyagent partout sur la planète. Et surtout, elles sont admirées Tous ces aspects nous semblent de prime abord plus attrayants que le quotidien de M ou Mme Tout-le-monde, en oubliant que les gens célèbres sont eux aussi des êtres humains. Nos soucis s’évanouissent, chassés par le rêve d’une existence que l’on ne vivra probablement jamais.

 

Cette envie de paillettes dans nos vies conduit quelques personnes à rechercher la célébrité à tout prix. Des énergumènes sont prêts à tout pour goûter, ne serait-ce qu’une seconde, au plaisir de voir leur nom dans tous les tabloïds : le faire parler de soi. Mais pour quoi faire ? Pour le plaisir d’être à leur tour enviés et « aimés » par des centaines de gens et ain
si, se prouver que leur vie est géniale ? Faut-il être envié pour se rendre compte que ce que l’on possède nous convient ?

 

On comprend ainsi mieux la démarche d’une brochette d’individus prêts à s’enfermer dans une ferme en Afrique du Sud pour retrouver une célébrité perdue ou dans un loft pour goûter à la joie d’être connu, au moins le temps d’une saison télévisuelle. Aujourd’hui, il ne suffit plus d’avoir un talent quelconque pour jouir d’une notoriété. On assiste à une sorte de « surpopulation de célébrités » : tout le monde peut avoir sa minute de gloire. Et ce phénomène s’est accentué avec le développement d’internet.  Ainsi, la plupart d’entre nous postent des vidéos ou des photos de lui sur la toile et se mettent ainsi en scène devant plusieurs milliers d’internautes. On peut s’inquiéter quant à l’avenir de la pudeur qui ne semble plus être à la mode dans notre société de « médiatisation populaire ».

 

A première vue, le tableau semble sombre mais tout est à nuancer. Il faut rendre justice à la grande majorité des fans, c'est-à-dire ceux qui se contentent d’acheter (ou télécharger…) gentiment le dernier film ou le nouveau CD de leur idole sans pour autant aller jusqu’à lui arracher ses vêtements ou lui voler son intimité ou pis… sa vie.

 

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3 novembre 2011 4 03 /11 /novembre /2011 19:10

PB030629

Des foires à la brocante sont organisées un peu partout en France et leur succès ne se dément pas d’année en année… (reportage sur TF1 du 15 octobre 2011)


Que recherche-t-on dans ces manifestations ? L’objet rare, celui qui croupissait dans une vieille malle et qui a été mis au jour par le hasard d’un déménagement ou d’un grand nettoyage de printemps. Mais là, on est face au connaisseur, le professionnel qui redonnera au meuble ou au bibelot ses lettres de noblesse.


Ce peut être aussi le collectionneur qui, fébrile, cherche parmi les étalages la chope de bière d’une brasserie depuis longtemps disparue ou la carte postale éditée en nombre si limité qu’elle en est unique, du moins aux yeux de celui qui la découvre !


Mais ce qui est le plus flagrant, c’est la joie qui se dégage de ces réunions, la bonne humeur dans les relations entre le vendeur et l’acheteur, lequel, l’œil pétillant, marchande l’objet convoité et l’obtient au meilleur prix.


Des bonheurs simples comme le permet encore notre société moderne et qu’il convient de préserver le plus longtemps possible… 

 

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28 octobre 2011 5 28 /10 /octobre /2011 13:29

animaux de cieLe bien-être des animaux de compagnie semble ne pas avoir de limite et les professionnels ne s'y sont pas trompés!

 

 

L'animal de compagnie est-il devenu une personne à part entière? On pourrait le penser après la diffusion du reportage de TF1, le samedi 8 octobre.

 

Tout est fait pour le bien-être de nos amis les bêtes, de la bénédiction religieuse, aux soins de thalassothérapie en passant par la psychanalyse comportementaliste.

 

Et les professionnels du secteur ont eu du flair ! Ils proposent une palette impressionnante de soins et leur imagination est sans limite: parcours en piscine pour soulager les rhumatismes d'un vieux Labrador, une analyse percutante d'un perroquet accusé par sa propriétaire d'agressivité et dont le diagnostic laisse songeur: relation trop fusionnelle...

 

Doit-on s'inquiéter de cette personnification de l'animal ? Peut-être si cette modification des comportements est liée à l'individualisme propre à notre société moderne. Chacun cherche dans son animal l'enfant qu'il n'a pas ou qui a quitté le foyer, le compagnon qui s'en est allé ou qui n'est jamais venu ou encore les amis qu'on a plus ou qu'on a jamais eus... Sinon, que reprocher aux propriétaires qui préfèrent consacrer leurs deniers au bien-être de leur ami à quatre pattes, plutôt que dans le dernier téléphone portable? Assurément, rien...

 

En revanche, les grands gagnants de cette mutation de l'animal restent les professionnels qui monnaient plus ou moins chèrement les soins prodigués. Reste à espérer que la compétence et l'honnêteté soient au rendez-vous...

 

 

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28 octobre 2011 5 28 /10 /octobre /2011 10:43

    Sans-titre-copie-1.JPGOn avait beau être en pleine coupe du monde de rugby, le foot n'était jamais très loin. Le week-end du 7 octobre, les Bleus disputaient un match contre l'Albanie. Et moi je tentais de percer un mystère vieux comme le monde : qu'est ce qui rend les garçons accros à ce sport?

 

Dany et Nico, deux amis, s'étaient réunis pour 90 minutes de hurlements, d'adrénaline, de bière et de pizzas. Au bout de quelques minutes, j'avais déjà fait tous les commentaires dont seule une fille a le secret : pourquoi les footballeurs ne portent-ils pas leur célèbre marinière? A quoi servent les rayures vertes sur le terrain? ( ce à quoi les garçons m'ont répondu qu'il s'agissait simplement des marques laissées par la tondeuse à gazon)...

 

Les Bleus marquent un but, puis un second et un troisième devant des Albanais complètement dépités. Chaque nouveau point est accueilli par des cris de joie des garçons. Ils vilipendent les joueurs et se prennent pour leur entraîneur. Leur vie est arrêtée, suspendue au résultat final.

 

Pourtant si l'on en croit une étude récente (sondage BVA pour 20 minutes- le 9 septembre 2011), le foot, même s'il reste le sport le plus regardé, a perdu sa place de "plus populaire" au profit du rugby. Un désamour soudain qui pourrait refroidir nos deux compères qui déclarent à présent que les matchs des Bleus devraient être imposés à tous les Français.

 

Le match terminé, je pose la question qui me brûle les lèvres à Dany. Il tente une réponse : "C'est un jeu avec des règles super faciles: une boule de papier, deux chaussures pour délimiter le but et c'est bon". La simplicité du foot serait donc la recette de son succès. La FIFA (Fédération internationale de football association) a même calculé qu'une personne sur 25, taperait régulièrement dans un ballon rond, aux quatre coins du globe.

 

Dany ajoute "que tu sois noir, blanc, petit, grand, pauvre ou riche, tu dois seulement faire confiance à ton équipe. Et puis quand tu mets un but t'as l'impression d'avoir été élu Président de la République". Il est vrai que ce sport a le pouvoir de rassembler une nation, une ville ou une équipe toute entière. Tout le monde se souvient du slogan "Black, Blanc, Beur", de 1998, où toutes les communautés françaises soutenaient ensemble une équipe métissée et soudée. Mais le foot représente également un véritable conte de fée des temps modernes, qui propulse au rang de véritables héros, des joueurs souvent issus de l'immigration ou d'un milieu très modeste.

 

Et parfois, le foot peut quitter les pages-sport pour faire les gros titres des faits divers. Dernier exemple tristement célèbre avec l'affaire Brice Taton, ce jeune supporter toulousain, mort roué de coups. Il faudrait que le foot sache, en toute occasion, rester... sport.

 ils sont fous avec ce foot

 

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