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17 novembre 2016 4 17 /11 /novembre /2016 09:41
capture d'écran

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L'élection de Donald TRUMP en tant que 45ème Président des Etats-Unis a laissé sans voix la planète entière !!!

Il semble que plusieurs leçons soient à tirer de cette élection pour la moins ébouriffante, telle la mèche du nouvel homme fort américain :

1 - Se méfier des sondages.

Oui, une nouvelle fois, les sondages auront montré leurs limites. Les sondeurs américains viennent faire leur mea culpa, la tête basse pour le super travail qu'ils ont fait ! Mais inutile de tirer sur l'ambulance, ce ne sera pas la première fois, ni la dernière que les sondeurs seront ainsi trompés par des électeurs, certains hésitants, d'autres craintifs, et d'autres encore cyniques. Le "peuple" est ainsi. Dans des périodes aussi troubles, où beaucoup de citoyens n'ont plus de véritable conviction politique (il n'y a que les résultats qui comptent !!!), il n'est pas étonnant que les organismes de sondage soient confrontés à cette situation.

Le plus ennuyeux, reste le crédit accordé à ceux-ci. On a presque l'impression qu'ils font l'élection, que les jeux sont faits. Inutile de se déplacer dans les bureaux de vote, puisque un candidat est donné vainqueur ! Du reste, cette manie sondagière touche autant les citoyens que les candidats eux-mêmes qui finalement ne font pas trop d'efforts puisqu'ils sont favoris !!!  

Ainsi, les instituts de sondage devront revoir leur méthode pour mieux cerner leur panel, peut-être avec des questions plus subtiles pour ne pas se laisser berner ! Et pour les citoyens et les candidats, laisser une place mineure à ces sondages dont nous sommes bombardés !

2 - Abstention : un mal des démocraties !

Ce que montre également l'élection américaine est que le grand vainqueur reste l'abstention ! Le taux de participation du 08 novembre 2016 a été de 54,2 %, le plus mauvais depuis 2000. Il semble que les électeurs issus des minorités se soient moins déplacés, de même que les jeunes. Et on retrouve le même phénomène en France où l'abstention prend une place de plus en plus importante. Quelle légitimité aura un élu avec une base qui se réduit à peau de chagrin ? C'est un vrai problème dont n'ont pas suffisamment conscience nos dirigeants. Il est certain qu'Outre-Atlantique, comme ici, la pauvreté de l'offre politique ainsi que les échecs des gouvernements successifs conduisent à ce détournement. Il y a un réel besoin de renouveau mais peut-être faudra-t-il un vote obligatoire et la prise en compte des votes blancs ? La question reste posée...  

3 - Un peuple en colère et malheureux

Bien entendu, Donald Trump n'a pas été élu par hasard. Il n'avait vraiment pas le profil du candidat  idéal, charmeur, plein de tact, rassembleur... Bref, l'inverse d'un Barack Obama, intelligent, beau et élégant ! Après, ses résultats n'ont pas été à la hauteur des espérances de bon nombre d'Américains. 

Et ainsi, voilà le résultat d'un peuple en colère et malheureux !!! On nous dit que les Américains ne sont pas les Français mais ici comme là-bas, couve le même colère ! On sent la révolte monter au fil des années, de ceux qui se sentent déclassés ou en passe de l'être. La peur de l'immigration est tout aussi palpable avec en toile de fond un terrorisme islamiste qui ne fait qu'aggraver les sentiments de haine, de rejet...

Ne pas traiter les problèmes, laisser à l'abandon des villes, des quartiers, tout cela se paie et se paiera dans les urnes. Et le risque est grand que les urnes ne suffisent plus un jour. Après avoir essayé ces aventures "populistes avec un résultat qui ne soit pas à la hauteur, que restera-t-il à cette population malheureuse, à part la violence ???

4 - Rejet de la classe politique et besoin d'autorité

Oui, cette élection américaine aura conforté le rejet de la classe politique dans son ensemble. Voir les mêmes depuis des décennies et surtout les mêmes qui vont d'échec en échec, les citoyens n'en peuvent plus. Ils ont besoin de renouveau, peu importe d'où qu'il vienne ! Parce que Donald Trump, le milliardaire, est-il vraiment le meilleur pour s'occuper des plus pauvres ? Certes, sa réussite dans les affaires lui aura donné de la crédibilité, mais après ? Pour beaucoup, c'est plus le personnage qui donne de la voix, qui dénonce et qui met les dirigeants face à leurs échecs. 

Et on sent bien que les populations ont besoin d'autorité, pour ne pas dire presque d'autoritarisme ! Face aux dangers qui les guettent (le terrorisme, la mondialisation...), elles veulent pour les représenter un homme ou une femme qui a une forte personnalité, qui ne se dérobera pas, qui imposera ses vues avec force ! Combien à admirer Vladimir Poutine ? D'échec en échec, le basculement vers des régimes autoritaires est un danger à ne pas négliger;...

5 - Une mondialisation : le meilleur et le pire

C'est vraiment regrettable que la mondialisation qui pourrait être une vraie chance pour les pays de se développer, de dialoguer pour éviter ou régler les conflits soit devenue un sujet tabou. D'un point de vue des citoyens, elle ne semble profiter qu'aux élites, aux hommes d'affaires avides de gains toujours plus importants. Et pour les autres, ils restent sur le carreau, une concurrence rude et souvent déloyale ! Bien joué !!!

Et paradoxalement, Donald Trump fait peur à la classe politique européenne, parce que l'OTAN pourrait avoir du plomb dans l'aile et la participation en Syrie se réduire. On a besoin les uns des autres face à un islamisme dévorant.

Mais sur le plan économique, il ne sera plus possible de ne pas réguler ce marché mondial devenu fou avec des normes sociales, environnementales tellement éloignées d'un pays à l'autre. Certainement des restrictions, des quotas...

Tout reste à faire, à imaginer pour que les élections américaines ne se répandent pas comme une traînée de poudre...

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14 mars 2016 1 14 /03 /mars /2016 14:38
Union européenne : plie mais ne casse pas !!!

Aujourd'hui avec la crise des migrants, hier avec la crise financière, la fin de l'Union européenne a été maintes fois annoncée. Et pourtant, pour le moment, rien de rien... Certes, on sent que cette Union vacille, mais ne cède pas...

Oui, l'Union européenne connait des difficultés, le traité de Schengen est un mort-vivant. Mais l'intervention de la Turquie dans la résolution de la crise migratoire pourrait sortir l'Europe d'une ornière et surtout la Chancelière allemande, Angela Merkel dont les dernières élections viennent de lui infliger une défaite cuisante. Ce possible dénouement de la crise migratoire ne sera certainement pas à l'avantage des réfugiés, mais qui s'en soucie ou s'en souciera ?

OUI, l'Union européenne va connaître encore des hauts et des bas. Elle fera des avancées, puis des reculs, puis de nouveaux bonds en avant pour mieux se rabougrir ensuite...

Ce qui semble de plus en plus évident, c'est que l'idée d'une Europe fédérale n'est pas encore pour demain, ni même pour après-demain. C'est peut-être par là que pèchent les plus convaincus. Ceux qui veulent une grande Europe, avec une harmonie sociale, fiscale, diplomatique...veulent tout, tout de suite. Ils risquent d'en être pour leurs frais ; à moins d'un miracle, personne de cette génération, ni même de la suivante et peut-être même celle d'après ne verront l'aboutissement du rêve européen. 

On ne crée pas un Etat européen contre les peuples. Les peuples doivent apprendre lentement mais sûrement à vivre ensemble, à se soucier des uns et des autres, à accepter un destin commun. Cela passera par une véritable hamonisation à tous les niveaux, par l'utilisation d'une même langue...

Là, on ne constate que des égoïsmes qui bloquent tout le système, des partis nationalistes qui se développent pour faire la peau à cette Union dont ils accusent de tous les maux.

La crise des migrants est une nouvelle preuve que l'Europe n'est pas prête à travailler ensemble, main dans la main. Point de solidarité, point de décisions communes respectées. On ne voit que de l'impuissance des dirigeants qui travaillent chacun dans leur coin ou avec les alliés de toujours (pays de l'Est)...

C'est ainsi, rien ni personne ne pourra changer les choses aujourd'hui ou dans un futur proche. On verra ce que donnera le référendum au Royaume Uni mais peu importe le résultat, il y a fort à parier que ce sera un enfumage de plus ! Parce que de Brexit, il n'en sera pas question. Si le non à l'Union européenne devait l'emporter, dans le dos du peuple anglais, il y aura des accords pour maintenir quand même les Britanniques dans le circuit européen. 

Parce que le commerce fonctionne en Europe, c'est par ce biais que l'Union européenne va continuer à exister. Il n'y aura pas de retour en arrière, l'union fait la force et le marché européen est le premier mondial. 

Alors, l'idée européenne ne devrait pas s'éteindre. Avec des femmes et des hommes qui sauront la nourrir et la faire progresser, peut-être que le rêve de certains se réalisera à plus ou moins long terme... 

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7 février 2016 7 07 /02 /février /2016 21:20
Capture d'écran

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Alors que la crise des migrants en Europe se poursuit, voire s'amplifie, et risque fort bien de perdurer, comment, nous, Européens, allons-nous réagir ? Saurons-nous gérer ces afflux de population qu'ils soient économiques, réfugiés de guerres, et bientôt climatiques ou alors, allons-nous sombrer dans la barbarie ?

Ce mot de "barbares" est fort, il est ici posé à dessein. Non pas qu'il soit aujourd'hui d'actualité, mais correspondra-t-il à une réalité plus ou moins lointaine ?

Un excellent documentaire a été diffusé sur ARTE le jeudi 04 février 2016 "Les défis de l'accueil". On se rend compte que malgré la bonne volonté de l'Allemagne d'accueillir plus d'un million de personnes, les moyens ont quand même du mal à suivre. Et de l'aveu même des autorités, les structures sont arrivées à saturation... 

Et ce n'est pas fini... 

Les conséquences de cette "saturation" dans l'accueil de populations pourraient être autant douloureuses que dangereuses.  

Du reste, on commence à en constater les prémices. Certains pays de l'Est ont érigé des murs de barbelés pour endiguer le flux (Hongrie, Croatie, Slovénie), d'autres Etats ont rétabli les contrôles aux frontières (Autriche, Allemagne, France, Suède, Danemark et Norvège), ces contrôles risquant de se propager. La Grèce est de plus en plus isolée, son éviction de la zone Schengen étant envisagée... 

Alors, certains diront que rien n'arrêtera ces femmes et ces hommes de rentrer sur le sol européen. C'est vraiment mal connaître l'Histoire et la cruauté des hommes ! Rappelons-nous le Rideau de Fer avec ses fils barbelés, ses miradors, ses mines... L'horreur, quoi.. Dans une moindre mesure, on voit déjà les dégâts des barbelés sur les migrants dans l'enclave de Mellila, à la frontière entre l'Espagne et le Maroc. 

Et il pourrait en être de même aux frontières maritimes où le sauvetage se transformerait en sabordage et des barrages de mines voir le jour en Méditerranée... Il y a eu quelques doutes à ce sujet sur la maltraitance faite à des clandestins par quelques garde-côtes grecs. Mais, imaginons que la Grèce se retrouve seule à gérer la crise. Vu ses difficultés, que fera-t-elle pour protéger ses frontières ?  

Aujourd'hui, on est bien loin de cette sauvagerie et les Etats ne sont pas encore véritablement débordés, surtout la France, moins touchée par l'arrivée massive de réfugiés. Mais on sait qu'une population est fragile et peut vite se retourner. Qu'a-t-on constaté en Allemagne où les réfugiés étaient accueillis avec drapeaux et fanfares ? A présent, les exactions de certains migrants à Cologne ont fait l'effet d'une douche froide et le rejet commence à se répandre. Des actes de violence se multiplient contre les foyers de demandeurs d'asile et le mouvement Pegida a de plus en plus le vent en poupe...  

N'oublions pas non plus les partis nationalistes qui pourraient servir d'accélérateur aux colères de citoyens. Car des millions de personnes débarquant en Europe ne peuvent pas être intégrés du jour au lendemain. Les structures sont déjà au bord de la rupture, il y aura vite pénurie de logement, il n'y aura peut-être pas du travail pour tout le monde. On se rend d'ailleurs compte que ceux qui arrivent ne sont pas tous médecins ou ingénieurs !!! Et si le mouvement devait encore s'accélérer, comment faire face sans arriver à l'explosion du système social ?

Des foyers de guerre civile pourraient naitre ici ou là. A laisser des zones de non-droit se développer à l'image de la jungle de Calais ou d'autres bidonvilles aux bordures des grandes villes, le risque est bien réel de voir s'enflammer des populations locales exaspérées. Peut-être pas demain, mais si rien n'est fait et que la situation se dégrade de plus en plus... 

Oui, le tableau pourrait être apocalyptique si les Etats européens ne sont pas à la hauteur des enjeux. Les gouvernements de ces mêmes Etats européens pourraient se transformer en monstres dans un réflexe de défense, les migrants devenant les envahisseurs, les ennemis de la Nation... 

Evidemment, les solutions sont plus faciles à écrire qu'à réaliser : sécuriser les zones de guerre, aider au développement des pays qui en ont besoin....

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23 septembre 2015 3 23 /09 /septembre /2015 07:25
Capture d'écran

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Comment qualifier la conduite de l'Union européenne et des gouvernants des pays membres face à cet afflux sans précédent de migrants, pour la plupart des réfugiés ? 

On ne peut vraiment pas dire que la compétence et la responsabilité aient été au rendez-vous jusqu'à présent ! 

Il y a comme une impression de grande confusion, pour ne pas dire d'un chaos  dans tout ce que nous vivons aujourd'hui. Et je ne raconte même pas ce que doivent ressentir les réfugiés, un coup les bienvenus et un autre coup, les indésirables de l'Europe ! 

Et cet effarant retournement de situation de nos amis allemands avec la Chancelière, Angela MERKEL, jouant les bonnes fées un jour pour se rendre compte le lendemain qu'elle avait parlé trop vite. 

Des contrôles aux frontières se mettent en place, des murs de barbelés se lèvent, des affrontements entre migrants et forces de l'ordre ont lieu ici ou là.

Et pourtant, le flux de population ne tarit pas. On pourrait même dire qu'il grossit de semaine en semaine... Les sauvetages en mer se multipient, ce qui n'empêche pas les noyades de centaines de personnes... Voilà de pauvres gens aux destins déjà brisés par des guerres qui viennent mourir sur ce qu'ils croient être la terre promise européenne... 

Pourquoi l'Union européeenne se retrouve-t-elle dans cette situation hors de contrôle? Situation, notons-le, qui risque bien d'empirer au fil des mois pour devenir intenable, voire explosive. 

Il n'y a eu de la part de l'Europe aucune anticipation de cette crise migratoire dont pourtant les spécialistes et les politiques avaient vu venir. Aucun sens des responsabilités face au conflit syrien dont on ne pouvait ignorer qu'il allait tôt ou tard nous impacter !

Mais non, on a préfèré laisser les pays de premier accueil faire face à cette crise en priant pour que la situation n'empire pas, que les malheureux restent bien loin de chez nous. Pourtant l'Italie et la Grèce ont maintes fois imploré de l'aide, mais on a préféré regarder ailleurs, ne pas prendre le sujet à bras le corps. C'était leur problème, pas le nôtre... 

A présent, on parle de quotas pour répartir les réfugiés dans les pays européens. En France, il est question d'accueillir 24 000 réfugiés en deux ans ! Mais de qui se moque-t-on ? Pas besoin d'être devin pour se rendre compte que ce chiffre sera multiplié par deux, trois, quatre, et peut-être au-dela....  Du reste, les chiffres fournis sont incompréhensibles ; l'Allemagne compte accueillir 1 million de réfugiés, il y aurait plus de 400 000 personnes qui auraient traversé la Méditerranée depuis le début de l'année 2015... Tous ces chiffres sont anxiogènes, et pensez bien qu'il n'en faudra pas plus aux partis dits "populistes" pour faire le plein de voix aux prochaines élections !!! 

Se rend-on vraiment compte du défi qui est posé à l'Europe avec cette arrivée massive de personnes ? Parce que l'on peut parler des droits de l'homme, du droit sacré de l'asile que nul ne saurait contester, mais il n'en demeure pas moins vrai que les mots ne suffiront pas. Où sont les structures pour héberger, soigner, éduquer, former et donner un travail à toutes ces personnes qui arrivent ? On ne parle en France que de dettes, de réduction des déficits, de crise du logement, de chômage de masse !!!

Ne nous y trompons pas : ce qui a pu être possible par le passé, recevoir des dizaines de milliers, voire des centaines de milliers de personnes dans un pays prospère, n'est plus vrai aujourd'hui. Il n'est pas question de dire que les nouveaux arrivants vont prendre aux anciens mais tout simplement que la France et bien d'autres pays seront incapables de prendre en charge de manière convenable des centaines de milliers de personnes. On pourrait presque penser que les migrants sont victimes de notre modernité ; des amortisseurs sociaux qui coûtent cher à la santé pour tous, en passant par un système éducatif très onéreux ! 

Alors les idées affluent en même temps que le nombre des migrants ! Aider les camps de réfugiés aux portes de la Syrie (on se demande pourquoi cela n'a pas été fait plus tôt ? !!!), régler la crise syrienne avec le grand retour dans le jeu du Président syrien, Bachar al Assad, celui dont on ne voulait plus entendre parler. Et n'oublions pas la Russie qui semble un interlocuteur incontournable... 

La réunion extraordinaire informelle des chefs d’Etat et de Gouvernement organisée aujourd'hui pour discuter de la gestion de l’actuelle crise des réfugiés sera-t-elle à la hauteur ?

Il en va de la cohésion européenne, de l'avenir de tous ces réfugiés avec lesquels il ne faut pas jouer au jeu pervers du chat et de la souris, et des peuples européens qui sont fragilisés et dont il ne faudrait pas agiter les peurs pour voir se produire le pire...

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19 juin 2015 5 19 /06 /juin /2015 14:59
capture d'écran FRANCE TV

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Nouvelle crise grecque : allons-nous assister dans ce énième bras de fer entre la Grèce et l'Eurogroupe à une tragédie, un Etat viré de la zone euro avec pertes et fracas et promis à des années de misère ? 

Ou allons-nous être les témoins, une fois de plus, d'une comédie, avec tension palpable et larmes de crocodile pour finalement accorder in extremis, la dose d'oxgène dont le pays a besoin ?

Des deux tableaux, le deuxième semble le plus probable. Parce que l'Union européenne ne peut pas se payer le luxe de lâcher un de ses partenaires, qui plus est, se trouve dans la tourmente. Non pas qu'elle n'ait pas envie de donner un coup de balai aux Grecs indisciplinés, mais avant tout, elle ne peut pas perdre sa crédibilité. L'instabilité qui en découlerait serait nocive pour l'UE et les marchés financiers de faire un nouveau coup de Trafalgar ! 

Et puis, qui sera ensuite traité à la sauce grecque ? Car les candidats ne manquent pas ; entre ceux qui laissent filer leur déficit depuis de nombreuses années sans complexe et ceux qui voudraient prendre la porte, il y a le choix. 

L'Union européenne ne peut pas non plus accorder de but en blanc une aide sans contrepartie, aussi mince soit-elle, histoire de ne pas donner envie à d'autres pays de réclamer toujours plus de mansuétude, un laisser-aller qui pourrait bien conduire à une déroute et au coup de grâce de l'Euro. 

On aurait envie de dire que dans cette affaire, l'Union européenne porte une lourde responsabilité ! Non pas que les Grecs soient des malheureuses victimes de l'ogre européen. Pour entrer dans la zone euro, ils ont quand même tripatouillé leurs comptes avec l'aide de la banque Goldman Sachs et depuis, ils ont dépensé sans compter !

Mais qu'a fait l'UNION EUROPEENNE ? Ne s'est-elle rendue compte de rien ? Incompétence ou complicité ? Aucun contrôle, aucun avertissement à l'Etat grec jouant la cigale ! Rien de rien, jusqu'en 2010 et la défiance des créanciers de la Grèce sur la capacité du pays à rembourser sa dette publique !

Et comme toujours et partout, ce sont les mêmes qui ont trinqué et qui trinquent ; les personnes les plus modestes, les retraités, les jeunes, les chômeurs... D'où la victoire de la gauche radicale, Syriza et de son leader, Alexis Tsipras...

Parce que les nantis de la Grèce ont déjà pris les devants ; c'est la débandade pure et simple ! Les capitaux quittent le pays à grand flux : 12,25 milliards d'euros en janvier, 7,57 milliards d'€ en février, 1,91 milliards d'€ en mars... Et comme le dit une célèbre publicité : "Et ce n'est pas fini !"

Dans ce jeu de dupes, les Grecs, histoire de mettre un peu plus la pression sur l'UE, font les yeux doux aux Russes ! Là, c'est un affront pour la fière Europe qui va vite trouver un accord, peut-être encore plus favorable que prévu ! Chacun ne perdant pas la face bien entendu !  

Et tout cela sur le dos des contribuables européens qui devront payer l'addition, à moins de faire la même salade grecque !

Oui les mots sont durs mais la réalité l'est tout autant ! 

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17 mai 2015 7 17 /05 /mai /2015 16:53
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Les migrants qui arrivent par centaines, voire par milliers sur les côtes européennes sont-ils les bienvenus dans l'Union européenne ?

A constater les difficultés des gouvernements européens à trouver un accord sur la question des réfugiés, la réponse semblerait bien être NON ! 

Certes, distinction est faite avec les demandeurs d'asile qui peuvent encore prétendre à un régime de faveur. Et encore ! Les demandes étant devenues trop importantes avec les abus qui vont avec, leur sort n'est pas toujours plus enviable. L'attente pour obtenir une réponse est souvent délirante (elle peut être de plusieurs années) malgré la promesse du gouvernement de raccourcir les délais. Et pendant ce temps, pas de possibilité de travailler....

Pour les autres migrants, c'est la fuite en avant ; chaque pays se renvoyant la patate chaude, et surtout se déchargeant sur les pays d'arrivée ! Ces pays d'arrivée qui finissent par être débordés et qui ne se gênent pas pour accorder des papiers et ainsi, faire porter la charge sur les autres pays.  Et surtout, tous les Etats se gardant de ne pas traiter la question de manière globale et constructive... 

Du reste, qui peut répondre à la question la plus cruciale ; combien de migrants un pays peut-il absorber sans être déstabilisé ? 

Nul ne sait ce qu'une arrivée massive de migrants pourrait produire sur des pays aussi organisés que les nôtres en matière de santé, de logement, d'éducation.... Quand on connait l'état des finances de la France qui racle les fonds de tiroir pour payer ses dettes, pourrait-elle offrir à des arrivants tout ce dont ils auraient besoin ? 

Et ne parlons pas de la réaction des populations qui déjà ont l'impression de perdre leur identité nationale et dont certains se réfugient dans les partis nationalistes ! On n'ose imaginer les conséquences d'une arrivée massive sur des populations fragilisées... 

Ce sont certainement ces enjeux qui font hésiter les Etats européens à se pencher sur le problème des migrants et par voie de conséquence, à faire le service minimum. Les naufrages qui se multiplient font désordre ; alors, on fait quelques gestes, histoire de ne pas passer pour des pourris.... 

Même la réaction des élites reste modérée ; pas de grands mouvements pour se révolter contre tous les morts que la mer engloutit, pas ou peu de mobilisation citoyenne pour venir en aide aux arrivants. 

L'époque n'est plus à la fraternité, au partage... La crise économique et sociale a tout emporté ; les idéaux des uns, la tolérance des autres. Et le terrorisme islamiste en toile de fond qui pourrait encore aggraver la situation. A présent, la crainte de voir se mélanger des terroristes aux migrants est grande, il ne manquait plus que cela !

Alors la suite ? 

Espérons que les Etats européens sauront anticiper les conséquences d'un afflux sans précédent de réfugiés tant économiques, de guerres toujours plus nombreuses; et bientôt climatiques.

Parce que comme toujours, à fermer les yeux sur la réalité, il ne faudrait pas laisser les citoyens régler les problèmes de la pire des façons !

Oui, un défi, un de plus... 

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6 juin 2014 5 06 /06 /juin /2014 13:57
capture d'écran France TV info

capture d'écran France TV info

La commémoration des 70 ans du débarquement n’impose-t-elle pas aujourd’hui encore plus qu’hier et probablement pas moins que demain, un devoir de mémoire ?

Ces cérémonies officielles se doivent de bien marquer la reconnaissance de tout un peuple envers ces hommes et ces femmes qui se sont sacrifiés pour libérer notre pays de l’emprise du pouvoir nazi. Rien n’est trop peu pour saluer le courage et l’abnégation de ces héros connus et inconnus…  

Et ne pas vivre sur des acquis de paix, jamais…

Parce que l’Europe a connu depuis 1945 des conflits dans les Balkans et que l’Ukraine donne à présent des sueurs froides à nos dirigeants…

Parce que les peuples européens, tourmentés par une crise économique ou ce que d’aucuns nomment mutation économique qui s’éternise vivent de plus en plus dans le rejet d’une mondialisation dont ils ont l’impression qu’elle les dépossède.

Parce que l’intégration de nouvelles populations se fait de plus en plus difficilement, les mêmes peuples sont dans un repli identitaire, loin de ce que certains auraient voulu, une zone de libre circulation où chacun pourrait aller et venir… Un rêve qui est en train de tourner au cauchemar puisque les Accords de Schengen finissent par poser des interrogations. Des haines qui montent lentement mais sûrement, ici ou là, contre un islam que beaucoup sentent menaçant, contre des populations démunies venues des pays de l’est… Et des actes antisémites qui se sont multipliés ces dernières années... 

Oui, le « plus jamais ça ! » de la seconde Guerre Mondiale doit être toujours présent à nos esprits parce que l’Histoire peut se répéter…

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19 mai 2014 1 19 /05 /mai /2014 19:15
Union européenne : recul inéluctable ?

Le dernier sondage publié par BVA sur les intentions de vote aux élections européennes du 25 mai prochain, place une énième fois le Front National en tête du scrutin avec 23% des suffrages obtenus, l’UMP recueillant 21 % et le PS 17%...

Et ce sondage, comme les autres, est-il le reflet de la réalité ? Parce que l’on a pu constater les difficultés des sondeurs dés lors que le FN était dans le jeu. Le score pourrait même être plus important, tant la colère et le rejet sont prégnants envers une Union européenne à qui l’on fait porter le chapeau de tous nos échecs passés, présents et soyons fous, même à venir !

La campagne électorale n’est pas vraiment dynamique et ceux qui croient le plus en cette Europe font plutôt profil bas par peur de prendre des coups. Ne sont audibles que ceux qui veulent la peau de cette Europe qui n’a pas répondu aux attentes des citoyens.

Alors, on arrive à se demander si cette Union européenne ne va pas connaître un recul ?

Un recul plutôt qu’une explosion de cette zone pourrait être envisagé par les dirigeants des pays européens au terme de l’élection ?

L’Union européenne présente des défauts qu’il sera difficile de corriger. Un euro trop fort pénalise de nombreux Etats de la zone et l’Allemagne ne cédera jamais sur le sujet. Pour ce qui est de cette arme de la dévaluation ainsi neutralisée, n’y-aura-t-il pas la tentation de la récupérer si les difficultés économiques s’aggravaient ?

L’absence de protection de l’Union européenne face à la mondialisation pourrait bien être aussi un enjeu de plus en plus  crucial. C’est en ces termes que s’exprimait la députée européenne Europe-Ecologie, Michèle Rivasi, sur le plateau de Mots Croisés le lundi 12 mai : «…et comme on n’a pas mis de taxes aux frontières de l’Europe, des taxes sociales et environnementales… si on ne taxe pas, on n’est mort, il n’y aura plus aucune industrie chez nous, il y aura des délocalisations… ».

Et ne parlons pas de l’espace Schengen, qui est taclé à tout bout de champ, et que même les plus favorables à l’Europe en reconnaissent les carences.

Ce matin, Nicolas Dupont-Aignan, Président du parti Debout de la République lançait sur LCP, Politique Matin : « …ce n’est pas la question de moins ou plus d’Europe, il s’agit d’avoir une Europe de bon sens et qui marche… ».

D’autres hommes politiques font entendre une autre musique, tel Laurent Wauquiez qui préconise une Union européenne réduite à six pays, ce que l’on imagine difficilement et quelle claque pour ceux qui seraient exclus ! Ils ne seraient pas prêts de pardonner un tel affront…   

Alors, plutôt que de voir la construction européenne aller dans le mur, il sera peut-être privilégié de sauver ce qui peut l’être et de reculer sur ce qui ne fait pas ou plus consensus…

Une sorte de moins d’Europe pour plus d’Europe !

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16 mai 2014 5 16 /05 /mai /2014 11:21
Capture d'écran RMC

Capture d'écran RMC

On parle souvent de l’indifférence et des égoïsmes de nos sociétés modernes. Il est vrai que souvent, on assiste, sans réaction, à bien des événements ici et par le monde…

Les naufrages incessants de migrants au large de l’île de Lampedusa ne semblent pas émouvoir les citoyens. Lundi, une embarcation transportant 400 personnes a chaviré, faisant 14 morts. D’aucuns dénoncent ce manque d’empathie pour tous ces clandestins qui périssent aux portes de l’Europe. Ce fut le cas de cet ancien  député du Parti Démocrate italien, Jean-Léonard Touadi, qui avait lancé au lendemain d’un naufrage qui avait fait plus de 300 morts en octobre 2013 : "C'est un drame immense qui se joue dans l'indifférence" et le Pape François de marteler : « « Le naufrage de Lampedusa est une honte ! ».

Serions-nous donc insensibles à ces drames humains qui se jouent à nos frontières ?  Ou cette succession de naufrages aurait tari la source de nos émotions et une forme de résignation en aurait pris la place. Pis, certains voient même dans ces arrivées des menaces d’invasion que les flots viendraient en diminuer naturellement le nombre ! Terrible réalité de citoyens qui se sentent envahis et qui ferment les yeux…  

Mais on pourrait citer d’autres exemples et on ne peut pas dire que l’Ukraine qui menace de sombrer dans le chaos avec les troupes russes en embuscade ne soulèvent pas plus les foules. Personne n’a envie de mourir pour ce pays et les Etats d’espérer que les choses rentreront dans l’ordre sans avoir à intervenir, ni de près ni de loin…

Et puis soudain, une cause, un fait déclenche une grande mobilisation. C’est ce qui vient de se produire suite à l’enlèvement de plus de 200 lycéennes nigérianes par la secte Boko Haram. Un large mouvement de soutien est né avec l’engagement de personnalités comme la First Lady, Michelle Obama, postant sur le réseau social Twitter une photo reprenant le hashtag #BringBackOurGirls. Un rassemblement a eu lieu à Paris…

Bref, l’émotion est palpable pour ces jeunes filles innocentes, kidnappées par des brutes sanguinaires. On sent que des efforts sont déployés pour la libération des otages, que des aides extérieures sont apportées au régime nigérian pour un dénouement heureux.

Mais apparemment, cette émotion n’aurait pas dû s’exprimer de manière ostentatoire, la médiatisation constituerait même un danger pour les otages dont on ferait grimper le prix de leur libération !

C’est ce qu’affirmait Pierre Servent, Expert en stratégie militaire et spécialiste des questions de défense sur le plateau de C dans l’air, le 13 mai dernier : «cette mobilisation, je la trouve facile, contreproductive, avec énormément de risques y compris pour les jeunes filles, et ça incarne bien les fragilités de nos sociétés très émotionnelles, compassionnelles et lacrymales… »

Si cet engouement qui se voulait productif provoquait un désastre, ce serait un comble.

Alors, quand on ne fait rien, on nous reproche l’indifférence et quand il y a une action, elle n’est pas forcément la bienvenue… Et il y aurait toujours la suspicion que certaines causes mobiliseraient plus que d’autres avec les médias qui trieraient les événements. 

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21 avril 2014 1 21 /04 /avril /2014 15:39
Union européenne : dans le mur ?

Si l’on en croit les derniers sondages des européennes, le Front National pourrait bien être le premier parti de France ! Et d’autres partis « populistes » européens pourraient eux aussi rafler la mise. Le comble serait que le Parlement européen soit entre les mains d’eurosceptiques et d’europhobes !

On aurait presque envie de dire à propos des Europhiles, que cette défaite presque annoncée, ils ne l’auraient pas volée !

Parce le message même d’une construction européenne finit par être inaudible. Le seul refrain positif est la construction d’une zone de paix, ce qui est certes un bel argument. Mais pour ceux qui n’ont pas connu la guerre, de plus en plus nombreux, que peut-il  valoir ? Pis, depuis quelques années, on sent monter des nationalismes, de la germanophobie, de la xénophobie par rapport aux minorités venues de l’Est ou de salariés détachés qui viendraient concurrencer les salariés nationaux…

Certains commencent à remettre en cause les Accords de Schengen, et par là même, reconnaissent que les frontières sont devenues de vraies passoires. Du reste, 59% des Français, selon un sondage IFOP du 15 février 2014, sont favorables à une restriction des conditions de circulation et d’installation des Européens dans le cadre des Accords de Schengen. Et l’idée de faire son chemin pas seulement dans l’esprit des électeurs du FN ! On a entendu le 01 avril 2014 François Rebsamen s’exprimer sur le plateau d’i-télé, à propos de la nécessité de faire pression sur Schengen: « il faut que l’Europe comprenne qu’on ne peut pas laisser comme cela aller et venir des personnes qui créent des réseaux…». Mais auparavant, l’Opposition avait émis des réserves, voulait une remise à plat… 

Ce que retiennent les citoyens de l’Union européenne ces dernières années, ce sont les plans d’austérité qui frappent durement certains Etats, essentiellement les pays du Sud, qui ont usé et abusé des emprunts jusqu’à la quasi-faillite !

La France n’est pas loin de suivre le mouvement et passe pour le moment pour la cigale en chef de l’Europe ! Et c’est à reculons que notre pays se lance dans les réformes structurelles…

Mais là où l’on touche le fond, c’est cette dernière controverse sur l’Euro. De plus en plus de voix s’élèvent contre cette monnaie unique qui nous désavantage. Et du reste, le Président de la BCE, Mario Draghi, reconnaissait que la monnaie européenne était trop forte ! Et le FMI d’alerter sur les risques de déflation de la zone euro !

Aussi, des économistes et pas des moindres (Paul KRUGMAN, Joseph STIGLITZ Frédéric LORDON, Jacques GENEREUX…) prônent la sortie de l’euro. Et puis, il y a ceux qui recommandent une monnaie commune mais à valeur différente, un euro-franc, un euro-mark….

Bref, tout pour donner raison au Front National ! Bien joué !

Et de plus en plus cette idée que c’est Bruxelles, et en sous-main l’Allemagne, qui mènent la danse, une danse mortifère pour l’Union européenne. Il n’y a qu’à voir les promesses des dirigeants français d’obtenir des délais pour réduire les déficits dont le dernier à reçu un véto ou même de réorienter la politique économique, demande qui semble ne pas recevoir d’écho !

Certes, la France doit se réformer, elle vit au-dessus de ses moyens. Du reste, on peut se demander si l’euro n’a pas été un cadeau empoisonné ? Grâce à lui, ce fut l’open-bar des emprunts. La solidité de la monnaie nous a permis comme à d’autres pays d’emprunter bien au-delà du raisonnable. A présent, il faut régler la note et elle est salée !!! Alors, oui, il faut faire des économies, faire les réformes structurelles nécessaires mais il semble bien que sans une dévaluation de la monnaie, l’opération relève de la mission impossible !!!

Alors, à quelques semaines des élections européennes, ne faudrait-il pas tenir un langage de vérité, autant en France qu’avec nos partenaires européens ?

L’heure est grave : l’Europe pourrait bien vivre ses dernières années ; tous les efforts de ceux qui avaient un beau rêve pourraient bien être réduits à néant, balayés par un rejet qui monte…

Aux responsables politiques de réenchanter le rêve européen, sinon ils désespéreront sur ses ruines !

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