Capture d'écran BFMTV
Oui, s’il y a une femme qui ne semble pas avoir bénéficié de la solidarité féminine, en admettant qu’elle existe, c’est bien Mme Valérie Trierweiler ! Du moins jusqu’ici ! Ou si peu que les personnes qui ont montré de l’empathie sont à compter sur les doigts d’une main, peut-être deux ?
La première qui vient à l’esprit, c’est Madame Bernadette Chirac qui a reconnu avoir adressé un petit message de soutien. La Ministre des Droits des femmes et porte-parole du gouvernement, Madame Najat Vallaud-Belkacem, à qui Jean-Jacques Bourdin a finalement réussi à extirper « je me suis mise en contact avec elle » ! Bon, on peut comprendre la gêne en tant que Ministre du gouvernement...
Et des messages de soutien sur les réseaux sociaux, il y en a eu, mais c’est plus des messages de rejet qui ont éclaté sur la toile !
Alors, pour justifier ce manque d’empathie, on dit que Valérie Trierweiler n’était pas aimée des Français, qu’elle n’a jamais su trouver sa place, que son tweet de soutien à M. Falorni pendant les élections législatives a scellé en quelque sorte son destin de tête de turc, la Marie-Antoinette des temps modernes !
Il y a aussi les soutiens de Mme Ségolène Royal et là, c’est la vengeance à l’état pur : « bien fait pour elle, ce n’est que le retour de manivelle ! Elle l’a bien cherché... » Oui, les sympathisantes de la Présidente de la Région Poitou-Charentes ont la rancune tenace et se réjouissent du sort de Valérie Trierweiller, peut-être plus que l’intéressée elle-même qui est sur la réserve, toute en dignité...
Et puis, de nos jours, on peut s’étonner de ce procès en illégitimité qui est fait à Valérie Trierweiler. Elle n’est pas mariée ! On a de la chance que son statut de femme divorcée ne lui revienne pas en pleine figure ! Non, on a quand même dépassé cette ancienne discrimination. Mais, pas mariée, une simple concubine, « une maîtresse » comme certains se plaisent à décrire sa situation ! Pour le coup, le Mariage fait son retour par la grande porte, cette institution qui avait été boudée, jugée ringarde il y a encore quelques années... La roue tourne...
Parce que, de Valérie Trierweiler, que connaissons-nous vraiment ? Pas grand-chose, si ce ne sont que quelques apparitions publiques, quelques petites confidences ici ou là, cet impair qui lui colle à la peau...
Même ces consœurs journalistes ne semblent guère avoir manifesté la moindre solidarité ! Et les féministes ont été d’un silence assourdissant !
Pourquoi tant de cruauté à l’égard de cette femme bafouée ? Parce que la première victime des révélations de Closer, c’est elle ! Une femme qui semblait amoureuse, on la dit jalouse - mais comme tant de femmes ! – s’est retrouvée humiliée devant la France et le Monde ! Cela lui a coûté un séjour à l’hôpital dont certains pensent même qu’il y a là-dessous du chantage, voire de la comédie ! On a parlé d’une scène de ménage et la rumeur de gros dégâts à l’Élysées, rumeur démentie par le Mobilier National. Combien de femmes prendraient la nouvelle d’une liaison avec de la dignité ? Certainement peu, cela se finit bien souvent par des insultes et d’objets jetés sur l’infidèle !
Faut pas rêver, à une telle annonce, il y a de quoi mettre une maison sens dessus dessous et celles qui ont été dans cette situation le savent bien ! Mais là, il s’agit du Président, alors la femme doit s’incliner et partir la tête haute, sans une larme, sans un mot !
N’assiste-t-on pas à une sorte de curée médiatique ? La clarification qui est attendue va sonner le glas pour une femme qui aura beaucoup perdu dans cette histoire sentimentale !
Alors que l’on apprécie ou pas cette femme qui a été jetée ainsi en pâture, elle mérite un peu décence, un peu de compassion. Mesdames, n’oubliez pas, nous pourrions être toutes des Valérie Trierweiler !