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4 février 2013 1 04 /02 /février /2013 18:42

 

coeur

Malgré tous leurs efforts pour attirer le célibataire en quête de son premier conjoint, les sites de rencontres internet en seront pour leurs frais !

C’est ce que révèle une étude publiée par l’INED (Institut National Études Démographiques) en janvier dernier. Pour trouver l’âme sœur, du moins la première, il s’agirait plutôt des soirées entre amis (18%) du genre « tiens on va te présenter un ami ou une amie ! », le banc des universités (15%), les lieux publics (15%) – là, on est dans la rencontre fortuite ! – les discothèques (11%), on se retrouve un peu à l’époque des bals à papa.

Il fut un temps où les rencontres étaient arrangées : il s’agissait plus de l’union de deux familles et de sentiments, point !

Il est encore des lieux sur la planète où cette tradition perdure…

En France aussi, cette situation est encore à l’ordre du jour, mais de manière plus subtile. On isole les mariages forcés qu’il convient de dénoncer, là n’est pas le propos… Ce dont il est question ici, ce sont les rencontres arrangées. Dans certains milieux, on se plait à organiser des soirées dansantes et autres cocktails mondains pour que le hasard fasse bien les choses. Il en est ainsi, entre autres, des bals de fin de promotion des grandes écoles, mais ce ne sont pas les seuls. Tout est prétexte pour que les jeunes du « même monde » se fréquentent et plus, si affinités !

Le pays compte beaucoup de célibataires, plus de 15 millions, et le chiffre va grandissant. Alors, que faire pour rencontrer la femme ou l’homme de sa vie ?

L’étude de l’INED a bien noté le changement dans les lieux de rencontre ; fini les bals populaires et le voisin ou la voisine de palier !

Ainsi, l’internet n’est pas aujourd’hui le lieu de rencontres privilégié des jeunes, même si les apparences sont trompeuses. Il est vrai que cette donnée est étonnante, avec les réseaux sociaux et autres outils du web…

Avec les sites de rencontres, tout est sous contrôle, tellement sous contrôle que l’échec est souvent au bout du chemin. On peut avoir les mêmes goûts, les mêmes opinions, et malgré tout, l’alchimie ne se crée pas….

Et puis que penser des différentes émissions de téléréalité aidant les âmes solitaires à trouver sa moitié ?

Vient de commencer une nouvelle saison du Bachelor, le gentleman célibataire sur la chaîne NT1. Le séduisant célibataire voit se disputer des jeunes femmes, prêtes à tout pour le conquérir. Déjà, une seule élue (et encore !) pour une dizaine de femmes sur le carreau ! Et difficile à prêter de la crédibilité à cette nuée de filles qui passent leur temps à se pomponner et à se crêper le chignon…

Quant à l’Amour est dans le pré, bientôt une nouvelle saga des aventures romanesques de nos amis les agriculteurs. Là aussi, on peut se poser la question sur les raisons de la participation de bon nombre de candidates. Du reste, au fil des saisons, les agriculteurs sont-ils dupes sur les intentions de leurs prétendantes ? A quelques exceptions près, ils ont plus à gagner à attendre la fin du show télévisé pour recevoir enfin les vraies demandes, celles de femmes qui ne recherchent pas la médiatisation…

A chacun de trouver son partenaire comme il le peut, avec ou sans aide du destin. L’essentiel n’est-il pas de trouver l’amour ? 

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1 février 2013 5 01 /02 /février /2013 18:45

Croix verte

A chaque alerte médicale, on oscille entre soulagement et panique. Les avertissements se succèdent, le Diane 35 est en ce moment sur la sellette, et nous voici encore une fois un peu plus dans une situation d’insécurité médicamenteuse !

On peut toujours se réjouir que le système de pharmacovigilance soit de plus en plus efficace mais aussi s’inquiéter de voir des médicaments lancés sur le marché sans assez de précautions, et pas suffisamment réévalués. Du reste, le livre des professeurs Bernard Debré et Philippe Even est édifiant sur le sujet : 50% de médicaments inefficaces, 20% de mal tolérés et 5% potentiellement dangereux… De quoi renforcer notre suspicion, s’il en était besoin !

Pourtant, on a tous eu l’occasion de lire les notices d’emploi de nos médicaments et à la vue des effets secondaires, souvent effrayants, grande est la tentation de balancer le traitement à la poubelle. Alors, on fait confiance à notre médecin, mais pour combien de temps, tant la psychose monte parmi les patients ?

C’est une banalité de dire que le médicament est fait pour soigner et qu’il sauve des vies tous les jours, contribue à la longévité exceptionnelle des dernières années, met en échec la mortalité infantile… Bref, tout ce qui a fait le succès du Dieu médicament et c’est peut-être là l’erreur. On a fini par oublier que l’on prenait un risque aussi à ingurgiter un cachet ou un sirop… Pourtant, on ne se pose pas la question en prenant la voiture ou en marchant dans la rue ; un accident est toujours possible.

A l’inverse, ne sommes-nous pas dépités lorsque le médecin que nous consultons pour un rhume ou un mal de gorge, ne nous prescrit qu’une boite de paracétamol, et encore parce qu’on ne veut pas repartir sans rien ? Le diagnostic choc : un virus, donc pas grand-chose à faire, sauf à patienter une bonne semaine avec le stock de mouchoirs ! Depuis, le slogan « les antibiotiques, c’est pas automatique » et le déremboursement de bon nombre de médicaments dits de confort, les ordonnances se sont réduites à peau de chagrin pour les pathologies légères. Mais, on peut tout de même se consoler ; la visite médicale n’aura pas été inutile, elle aura écarté une angine infectieuse, otite ou bronchite nécessitant, pour le coup, un traitement de cheval !

On sait aussi qu’un traitement antibiotique doit être suivi jusqu’au bout, au risque de créer des résistances, mais qui ne l’a pas fait ?

L’automédication peut être aussi dangereuse. Combien sommes-nous à avoir conseillé le médicament miracle qui nous a tant aidés ? Les forums médicaux sont remplis de conseils thérapeutiques. Sauf que ce qui convient à l’un peut être dangereux pour un autre. Et surtout, des symptômes apparemment similaires n’ont pas forcément pour cause la même pathologie et là, le médicament peut s’avérer dangereux. Évidemment, si c’est pour recommander de la tisane de thym ou un cataplasme d’argile verte, on fait courir un risque moindre, encore que ?

Mais le plus grave dans tout cela, c’est le détournement du médicament de son but initial. Alors, là, on entre dans l’univers des apprentis sorciers ! Comment s’étonner qu’un médicament, tel le Médiator, qui devrait être prescrit normalement aux personnes diabétiques en surpoids, se soit retrouvé entre les mains de 2 millions de personnes non diabétiques, mais en surpoids ! Idem pour le Diane 35 qui était initialement prévu pour soigner l’acné, a fini par être utilisé comme contraceptif pour plus de 300 000 utilisatrices…

Il en est de même de toutes les interactions médicamenteuses qui pourraient être évitées. Les personnes âgées, grands consommatrices de médicaments, sont les plus touchées et elles sont nombreuses à fréquenter les urgences pour cette raison...

Aussi, en dépit des multiples scandales et accidents, ne jetons pas l’anathème sur les médicaments, à l’image de certaines sectes qui refusent tout traitement avec les ravages que l’on connait ; qu’ils restent les anges gardiens de notre santé…  

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30 janvier 2013 3 30 /01 /janvier /2013 15:33

 

En gastronomie, on peut dire que tout a été fait ou presque. A peu près tous les animaux existant sur terre ont déjà été consommés, y compris les insectes. Malgré tout, certains restaurants trouvent encore le moyen de nous surprendre. Vraie créativité ou gros coup de pub ? Voici 3 mets étonnants de ces douze derniers mois.


  1. Les pâtes les plus chères au monde.

En principe, un plat de pâtes est plutôt bon marché. Mais BiCE, un restaurant situé en plein cœur de Manhattan, a réussi l’exploit d’en proposer à ses clients pour la modique somme de 2013$ (soit un peu plus de 1500 euros). Pour un tel prix, vous vous doutez qu’il ne s’agit pas de vulgaires spaghettis cuits à l’eau et servis avec un peu de parmesan sur le dessus. Non, il s’agit de taglioni, faites-maison agrémentées de 900 grammes de homard frais du Maine, et d’une trentaine de grammes de truffes noires, mais aussi de champignons et de tomates. Les mets frais, raffinés et rares utilisés expliquent donc la note salée mais pas que… Chaque plat est servi dans une assiette dorée à la feuille d’or, signée Gianni Versace, le célèbre couturier assassiné d’une balle dans la tête en 1997. Et bien sûr pour ce prix là, chaque consommateur est autorisé à garder la précieuse vaisselle.

 

2. Des attributs masculins… aux champignons et au persil.

Un jeune artiste japonais autoproclamé asexué a décidé de faire déguster ses parties génitales à cinq convives, triés sur le volet, suite à une ablation chirurgicale qu’il avait subie quelques mois plus tôt. Son but : attirer l’attention sur les minorités sexuelles au Japon, mais également rembourser le coût de sa coûteuse opération. Puisque chaque « goûteur » a dû débourser 20 000 yens, soit 200 euros, pour ce plat un peu particulier, préparé sous la supervision d’un cuisinier professionnel. Une dégustation qui a pu se faire apparemment sans souci, le cannibalisme « consenti » n’étant pas réprimé par les lois japonaises. 

 

3. De la saleté au menu

Cela se passe toujours au Japon, dans un restaurant français baptisé « Ne quittez pas ». Le chef propose des plats à base de « saleté » et à l’aspect particulièrement repoussant. Ainsi, la carte propose une soupe sale à la fécule de pomme de terre et copeaux de truffe, une salade servie avec sa vinaigrette sale (à base de terre de la région de Kanuma) ou un risotto de bar et de racine  de bardane, une glace et gratins repoussants ou un thé à la menthe à l’aspect boueux. Si les intitulés ne mettent pas forcément l’eau à la bouche, le rédacteur du site Rocketnews24 assure que les plats sont divins et que les saveurs d’antan sont retrouvées.

 Ladite saleté est fournie par une société qui produit des composts écologiques, pas de crainte donc concernant l’hygiène du restaurant qui serait irréprochable. Il faut compter 85 euros minimum par menu, pour goûter ce repas atypique et une semaine de patience avant de pouvoir obtenir une table. 

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28 janvier 2013 1 28 /01 /janvier /2013 16:44

Pour ou contre le maintien du Royaume-Uni dans l’Union européenne, qu’ont répondu les Français ? Et bien, c’est comme on veut ! Si l’on en croit le sondage BVA, 52% des Français sont pour la sortie de l’UE et si l’on prend celui de l’IFOP, 58% des Français sont pour le maintien, donc 42% pour la sortie… D’où une belle cacophonie au sein des instituts…

Ce dysfonctionnement serait anodin s’il n’était que le premier incident. Mais la machine sondagière a déjà eu des ratés, surtout en matière d’élections et pour le plus célèbre d’entre eux, le premier tour des élections présidentielles de 2002 où aucun institut n’avait vu le Front National arriver en 2ème position.

De même, que penser de ce sondage IPSOS dans lequel 74 % des Français trouvent que l’islam est une religion « intolérante » ?  Était-ce le bon moment pour sonder l’opinion publique alors que la guerre au Nord Mali fait rage pour repousser des Djihadistes ?

On voit bien que ces enquêtes peuvent comporter des erreurs, avoir des résultats en adéquation avec les événements du moment, sans refléter forcément l’état de l’opinion. Et si on va dans le détail de ces enquêtes, le fameux panel est-il aussi représentatif que cela de l’ensemble des Français ? Si l’on peut avoir pour une même question, des réponses contradictoires, c’est qu’il y a un problème dans l’échantillon…

Les sondages sont devenus incontournables et pas un média n’y échappe. Chacun y va de sa petite enquête sur tout et n’importe quoi. De la plus anodine : aimez-vous le froid ? à la plus sérieuse : voulez-vous sortir du nucléaire ? Bref, il y en a pour tous les goûts, certaines auxquelles tout le monde peut participer par un clic (ou plusieurs, ce qui fausse le résultat !) et d’autres où il faut faire partie de la sélection. Mais toutes ont leur petite résonnance et sont relayées dans la presse pour le meilleur et pour le pire…

Ce qu’il y a de plus ennuyeux dans tout ceci, c’est l’utilisation faite de ces enquêtes d’opinion. Les gouvernants ont tendance à en abuser et à adapter leur attitude et leurs actes, avec des conséquences qui peuvent être néfastes. Idem pour les agents économiques qui peuvent être induits en erreur, croyant de bonne foi répondre à leur clientèle alors qu’il n’en est rien…

Aussi, les sondages ne sont pas une science exacte. Ils sont comme la météo, on l’écoute avec attention sans trop y croire…

A vous de voter  !

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25 janvier 2013 5 25 /01 /janvier /2013 18:40

drapeau européenOui, l’Union européenne aurait eu tout à gagner à parler haut et fort sur l’engagement de la France au Mali et mieux, à faire participer aux opérations militaires les États qui le pouvaient.

Oui, cela aurait mis du baume au cœur aux citoyens européens de voir étalée au grand jour une belle solidarité.

Malheureusement, on ne retiendra de ce nouveau rendez-vous manqué que le regard atone de la Vice-présidente de la Commission, Catherine Ashton, et Haute représentante de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, face aux critiques du député européen Daniel Cohn-Bendit exhortant à l’action. Mais cela ne suffira pas et il n’y aura que la formule « Armons-nous et partez » qui prévaudra dans cette affaire.

Et cette absence de solidarité ne se retrouve-t-elle pas à de nombreux étages du monstre technocratique bruxellois ?

Il n’y a qu’à voir les âpres discussions concernant la contribution de chaque État au budget communautaire. C’est la foire d’empoigne entre les "contributeurs nets" et "bénéficiaires nets" ou comment reprendre d’une main ce que l’on a donné de l’autre… Et le Royaume-Uni s’est bien distingué en ce domaine, avec l’institution d’un mécanisme correcteur.

Ne parlons pas de l’arrêt du Programme européen d'aide aux plus démunis (PEAD) : celui-ci a été sauvé de justesse en novembre dernier par une prolongation de deux ans.  Mais pour la suite, son sort est encore incertain.

En ce qui concerne la crise des dettes publiques, si la solidarité a joué, c’est plus pour échapper à un risque de contagion que pour les beaux yeux des Grecs. Car la question de la sortie de la zone euro de ce pays a été envisagée, mais calculette en main, l’UE a finalement préféré un renflouement des caisses grecques à un plongeon vers l’inconnu.

Et, à présent, l’annonce par le Premier ministre britannique, David Cameron, d’organiser un référendum sur le maintien ou non du Royaume Uni dans l’Union européenne donne une idée sur la solidarité européenne. Et ce n’est certainement pas le seul pays à se poser des questions ; les Pays du Nord seraient bien tentés eux aussi à faire une Europe à deux vitesses.

Toutefois, pour rester objectif, tout n’est pas noir non plus. Il y a des initiatives qui vont dans le sens de la solidarité et la politique actuelle de la Banque commune européenne est un bon exemple à citer ainsi que la future Union bancaire…

Mais il faudra aller plus loin et plus vite. Certes, le fédéralisme n’est pas pour demain, les peuples n’y sont pas prêts et les institutions européennes encore trop chancelantes.

Sans une solidarité pleine et entière, l’Union européenne court à sa perte car pour nombre de citoyens, cette dernière n’est qu’une usine à gaz où des technocrates édictent des règles contraignantes et souvent ressenties comme punitives. Par exemple, le petit producteur de foie gras qui a dû installer un « laboratoire » (murs et sols carrelés...) pour répondre aux normes sanitaires européennes et qui de ce fait a dû lourdement s’endetter, les quotas de pêches qui sont mal vécus chez les pêcheurs. Ce sont aussi les plans d’austérité en cascade qui touchent les Pays du Sud et dont la France se demande quand va être son tour ?

L’avenir européen sera celui que l’on méritera…La solidarité n’est-elle pas une urgence ? 

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23 janvier 2013 3 23 /01 /janvier /2013 18:45

marilyn monroe referenceDans 4 petits jours se termine une des expositions les plus époustouflantes en matière de costumes hollywoodiens qu’ait connue Londres. Le V&A Museum (Victoria and Albert Museum) accueille, depuis le mois de novembre, 130 vêtements qui ont marqué l’histoire du cinéma américain. Le complet de Charlie Chaplin, la robe de cocktail noire d’Audrey Hepburn dans « Diamants sur canapé », celle de Scarlett O’Hara dans « Autant en emporte le vent », l’uniforme d’Harry Potter, la célèbre tenue jaune d’Uma Thurman dans Kill Bill, et la tunique de Cléopâtre portée par Elizabeth Taylor sont autant de précieuses pièces qu’il a fallu récupérer aux quatre coins du globe, très souvent chez des collectionneurs privés. « Une chasse au trésor » de plus de 4 années.

En déambulant dans les trois principales pièces de l’exposition, on peut presque voir les grands acteurs et actrices de ce siècle et du siècle dernier, revêtir ces parures cousues pour épouser parfaitement leur corps.

 On se surprend à s’imaginer enfilant le costume à paillettes très cintré de Nicole Kidman dans « Moulin Rouge » en se demandant si l’on arriverait à y glisser, ne serait-ce qu’une cuisse. Voir tout le gratin d’Hollywood, enfin ne serait-ce que leur garde-robe, juste devant soi donne cette incroyable impression d’assister à une page de la grande histoire cinématographique. Des films muets à ceux en noir et blanc, des images numériques aux images de synthèse, on traverse les genres et les époques en quelques pas. Et l’on se sent incroyablement petit à côté de tous ces costumes que l’on n'avait toujours vus que derrière nos écrans, enfilés par les plus grandes stars.

Et lorsque l’on s’arrête pour regarder de plus près et objectivement, la fameuse petite robe blanche portée par Marilyn Monroe dans « 7 ans de réflexion », celle-là même célébrissime pour s’être soulevée au dessus d’une bouche de métro, on se sent presque déçu. Ce monument ne reste, sans la superbe pin-up blonde, qu’un bout de tissu. Meryl Streep explique dans l’une des vidéos de l’exposition, que le costume dans le cinéma joue 50 % du travail. Oui sans doute, mais l’acteur joue dans ce quota une part bien plus grande encore. La veste en cuir du célèbre archéologue Indiana Jones, ne serait-elle pas banale, sans son illustre interprète ? De même que pour chacune des pièces de l’exposition. Ajoutez à cela une lumière bien sentie, un décor intéressant et c’est là seulement que les costumes prennent vie.

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21 janvier 2013 1 21 /01 /janvier /2013 18:58

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La revue américaine JAMA (Journal of the American Medical Associal) a publié une étude déconcertante. Un léger surpoids serait facteur de longévité : mortalité inférieure de 6% pour une IMC comprise entre 25 et 30 par rapport à une IMC se situant entre 18,5 et 25.

De quoi remettre en question le fameux poids idéal dont tout le monde rêve et pour lequel on sacrifie une bonne partie des plaisirs de la table ! Car, comme tout ce qui est délicieux, est souvent très calorique, on doit se priver encore et toujours…

Alors, est-ce le retour dans nos assiettes de tout ce qui avant nous faisait culpabiliser ; frites, choux à la crème… Bon, avant de plonger dans une orgie alimentaire, il ne faut pas confondre léger surpoids et obésité. Car là, la balance non seulement s’affole mais le corps médical aussi. Ici, comme aux États-Unis, l’obésité est un fléau et le risque de mortalité prématurée est très élevé.

Et attention à la répartition de la graisse : il faudra qu’elle aille se déposer ailleurs que sur le ventre. Le tour de taille doit être préservé à tout prix ; toute bouée est interdite. En revanche, les fesses et les cuisses peuvent recevoir le surplus de gras, pas de danger. On peut être soulagés…sauf en maillot de bain.

Mais au fait, nous perdons du poids pour notre santé ou pour répondre au diktat de l’apparence ? N’est-ce pas plutôt pour avoir la taille de guêpe d’Angelina Jolie, la plastique parfaite de Gisele Bundchen ?

Car régimes et santé ne font pas forcément bon ménage. Comme le marché de la minceur a le vent en poupe, les régimes et autres méthodes d’amaigrissement se multiplient à l’infini et au bout du compte, on perd plus d’euros que de kilos ! Et dans le pire des cas, on peut même y laisser la santé, un comble !

Reste que la formule des médecins « manger équilibré et faire de l’activité physique », même si elle relève du bon sens, fait hurler ceux et celles qui se battent au quotidien contre leurs kilos, sans faire bombance.

Alors, consolons-nous pendant qu’il est temps ; le léger surpoids est bon pour la santé. Car, avant de nous réjouir trop vite, une prochaine étude pourrait bien faire basculer la balance du mauvais côté…

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19 janvier 2013 6 19 /01 /janvier /2013 18:37

MaliLa France vient d’engager des troupes dans une guerre au Nord du Mali avec l’appui de la communauté internationale et une certaine union nationale que l’on peut qualifier d’union sacrée. Toutefois, quelques voix discordantes se font entendre ici ou là et celles-ci se feront plus fortes au fil du développement de l’intervention française.

Aussi, pour répondre à toutes ces interrogations qui peuvent être légitimes, on peut se poser la question suivante : quels intérêts notre Président a-t-il de se lancer dans un tel conflit ?

Il faut reconnaitre que le Chef de l’État a plus de coups à prendre dans cette guerre que de lauriers à recevoir !

Car un conflit armé n’est jamais sans danger et les obstacles vont se dresser les uns derrière les autres. Le prix du sang ne va pas manquer d’être versé, combien de militaires vont y laisser la vie ? Si les soldats connaissent la portée de leur engagement jusqu’à la mort, leurs familles n’ont pas forcément la même abnégation. Et la France n’aime pas perdre ses militaires au combat, même si cela fait partie intégrante de la guerre.

Il y aura ce qu’on appelle les dommages collatéraux ; malgré tout le sérieux et le professionnalisme de troupes aguerries, des victimes civiles seront à dénombrer car nul n’est parfait. Et plus les « bavures » seront nombreuses, plus ceux qui nous ont appelés au secours se retourneront contre leurs libérateurs ; pas facile de faire une guerre proprement, ne touchant que les ennemis… lesquels se dissimulent parmi la population innocente.

Le risque d’attentats sur le sol français ou à l’étranger contre des intérêts français est accru. Même si la France a déjà connu des épisodes terroristes sanglants, il n’empêche que le traumatisme engendré est immense et la population n’est pas préparée à revivre cette peur de la bombe qui peut exploser n’importe où, n’importe quand…  

Et le risque d’enlisement existe. Il ne peut pas être écarté, malgré le large déploiement des forces armées françaises et bientôt, africaines. Difficile de contrôler une zone aussi vaste, désertique, où les terroristes sont comme des poissons dans l’eau, où les frontières sont comme les sables, mouvantes !

Les dépenses militaires vont s’envoler et le prix de cette guerre risque de peser lourd sur un budget déjà étriqué. Comment vont réagir les marchés financiers quand ils verront la dette publique se creuser un peu plus ? Quand on connait le prix de l’heure d’un avion rafale (plus de 15 000 euros l’heure) et celui d’un missile (100 000 euros pièce), c’est à donner le vertige…

Et pour finir, ne parlons pas des procès en sorcellerie auxquels le Président ne va pas échapper. Malgré toutes les précautions qu’il a prises pour ne pas que la France apparaisse seule dans la bataille, il aura droit au procès pour néocolonialisme et toute la batterie des reproches d’intérêts cachés d’ordre économique, luttes d’influence et autre désir de compter sur la scène internationale.

En revanche, et là réside l’essentiel, que se serait-il passé si la France n’était pas intervenue au Mali ?

Nul besoin de lire dans une boule de cristal pour connaître le sort des habitants de Bamako avec l’arrivée de hordes de terroristes. Les témoignages ont été suffisamment explicites sur ce qui s’est passé à Tombouctou ; les monuments historiques saccagés, des femmes lapidées, des voleurs amputés... Et la seule pensée qu’un État terroriste puisse s’installer dans cette région de l’Afrique, presque aux portes de l’Europe, donne froid dans le dos…

Aussi, saluons le courage d’un Homme d’État qui a su prendre ses responsabilités pour préserver l’intégrité d’un État ami en grand danger et peut-être, la sauvegarde même de notre civilisation.

Quoi qu’il arrive, il aura tenté de changer le cours des choses

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17 janvier 2013 4 17 /01 /janvier /2013 17:35

C’est un fait : en Europe, nous sommes plutôt déprimés. Deux adultes sur 5 tout de même. Et selon les experts, ce chiffre n’est pas prêt d’aller en s’améliorant.

Alors oui, en pleine période hivernale et au beau milieu d’une grave crise économique de surcroît, les raisons pour déprimer sont nombreuses. Confinés dans nos bureaux (ou nos salles de classe), nous manquons cruellement des quelques rayons de soleil qui peuvent s’échapper. Et encore, pour ceux qui ont la chance d’avoir un travail…

Mais apparemment, nous sommes plus stressés et sujets à la dépression, voire à la déprime, aujourd’hui qu’il y a 100 ans, par exemple. Pourtant, plus la modernité et le confort envahissent nos quotidiens, moins nous nous sentons heureux. Les touristes occidentaux sont toujours surpris de voir que dans des contrées où les gens manquent de tout, les sourires ne manquent pas. Que dire des personnes que l’on croise chaque matin dans le métro ? Joie de vivre et bonheur flottent rarement dans l’air. Nos ancêtres vivaient eux aussi dans un monde plus dur que le nôtre et pourtant, il ne semble pas que la dépression faisait vraiment partie de leur quotidien. Il faut dire qu’avant, ce genre de « maladies de l’âme » n’avaient pas leur place. On serrait les dents et on faisait avec. Aujourd’hui, on reconnait la dépression comme une maladie et le baby blues, le blues hivernal et le summer blues sont brandis par les psychologues régulièrement. Un peu comme pour nous rassurer « non, nous ne devenons pas fous : c’est avéré, on manque de telle vitamine, de fer, de magnésium… » Bref, il n’y a pas une seule période de notre vie qui puisse en fin de compte nous rendre réellement… heureux.

A notre décharge, notre société est quelque peu devenue angoissante. Il faut répondre à un schéma dicté par on ne sait qui et s’en détourner, c’est prendre le risque d’être montré du doigt. Il faut à la fois s‘accomplir professionnellement, devenir un époux parfait, un parent modèle, être filiforme et avoir une vie sociale…

Après, comme toujours, il y a des exceptions à la règle. Et l’on peut se dire qu’il y a des gens doués pour le bonheur et d’autres, non. Et ce, indépendamment de nos expériences, bonnes ou mauvaises. Il y a juste des gens qui courent après l’allégresse et qui vont la dénicher peu importe où elle se trouve, malgré les coups durs. Et d’autres qui ne voient pas la joie, même quand elle frappe à leur porte…

 

 

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14 janvier 2013 1 14 /01 /janvier /2013 18:58

Le mariage pour les couples de personnes de même sexe ainsi que l’accès à l’adoption pour ces mêmes couples sont en voie de légalisation et peu importe la manifestation des opposants de ce dimanche 13 janvier. Les Français y sont favorables (56% selon les derniers sondages) et la loi devrait être adoptée très prochainement.

On peut être pour ou contre cette réforme, tous les arguments doivent être entendus et respectés. Les religions ont leur place dans ce débat, mais pas non plus toute la place. Du reste, le texte du Grand Rabbin de France, Gilles Bernheim, soulève des questions à ne pas négliger, mais ce texte ne doit pas devenir la Vérité absolue…

Néanmoins, entre les excès des uns, le mouvement LGBT (mouvement Lesbien Gai Bi et Trans.) qui oublie un peu trop vite que la communauté homosexuelle reste et restera probablement minoritaire dans notre société, et des autres qui prédisent un cataclysme sociétal où chacun finira par ne plus savoir s’il est un homme ou une femme, il faut garder la raison !

Les législateurs auront pour principale mission d’accorder les mêmes droits et devoirs aux couples homosexuels qu’aux couples hétérosexuels. Leur action devra aussi apaiser les craintes de certains afin de ne pas embraser un pays déjà aux prises à une grave crise économique, doublée d’un conflit militaire au Mali…

La loi sera donc là, comme toujours, pour encadrer cet élargissement du mariage et de l’adoption et comme toute loi, elle pourra être modifiée si des ajustements s’imposaient. Aussi, inutile de brandir le Code civil comme s’il s’agissait d’un texte sacré, immuable ; il fait l’objet dans tous les domaines de modifications constantes. Et c’est normal, le code civil est au service de la société, non l’inverse !

Ainsi, la communauté homosexuelle veut avoir le même traitement que la communauté hétérosexuelle et là, elle est à deux doigts de l’obtenir. Mais ensuite ?

Même si l’homosexualité est de mieux en mieux acceptée dans notre Pays, à un point tel que les Français sont favorables au mariage, il n’en demeure pas moins vrai qu’il y a toujours beaucoup d’insultes et d’agressions homophobes, faits réprimés pénalement. Combien encore d’hommes et de femmes hésitent à faire leur « coming out » ? Combien, après avoir déclaré leur homosexualité, sont-ils rejetés par leur famille ? Combien sont la risée de collègues de travail, d’employeurs ? Moins que par le passé, mais le phénomène n’a pas disparu, loin de là. Nombreux sont les témoignages qui font état de souffrances et de rejet…

Malgré la loi future, le chemin sera-t-il encore long où chacun pourra sans crainte ni honte déclarer son orientation sexuelle ? C’est ce qu’on appelle la normalisation et là, ce sera la victoire…

Et le débat se corse avec la question de l’homoparentalité. Pourtant, la réalité est bien là. Des enfants sont élevés par des parents homosexuels et pas une étude, ici ou ailleurs, ne fait état d’un réel danger pour ces enfants…

Car là où c’est le plus stupéfiant, c’est que la famille « idéale » d’un papa, d’une maman, d’un ou plusieurs enfants, d’un animal de compagnie et tout ce petit monde dans un foyer stable et aimant n’est pas la famille dans laquelle vivent tous les enfants de France. La famille d’aujourd’hui a plusieurs visages ; familles décomposées, familles recomposées, familles monoparentales. Et même dans la famille dite traditionnelle, les enfants sont-ils tous heureux ? On trouve parmi ces derniers des enfants martyrisés, délaissés ou tout simplement mal dans leur peau parce que trop heureux. Et bien entendu, dans toutes les familles, quelle que soit sa composition, il y a des enfants aimés, choyés et débordant de vie…

En revanche, là aussi, tout n’est pas rose bonbon et des défis sont à relever pour les familles homoparentales. Déjà, le regard de la société qui ne changera pas du jour au lendemain, sur un coup de baguette magique. Il fut une époque où les enfants adultérins étaient traités de bâtards dans les cours de récréation, des enfants de divorcés montrés du doigt. Ces faits ne remontent pas au Moyen Age ! Les enfants sont cruels, il faudra du temps et l’intelligence des adultes pour que les enfants des familles homoparentales soient des enfants comme les autres, sans stigmatisation. Combien d’enfants cachent-ils à leurs camarades leur situation familiale ? Combien sont la risée des copains et copines de classe ?

La loi nouvelle fera œuvre de pédagogie, l’effet ne sera pas instantané et quand on voit la détermination des opposants au mariage pour tous, on se dit qu’il faudra du temps et de la patience pour une égalité parfaite dans les esprits…

Pour ce qui est de l’adoption, on sait déjà que bon nombre de pays étrangers refusent de confier des enfants à des couples homosexuels. Ces couples ne risquent-ils pas de voir leur candidature écartée avec leur nouvelle situation, alors qu’avant, en tant que célibataires, ils avaient un meilleur accueil ? Et pas question d’adopter en France, il n’y a presque pas d’enfants à adopter…

Quant à la PMA (procréation médicalement assistée) et la GPA (gestation pour autrui), il est plus raisonnable que ces méthodes de procréation soient traitées dans une loi de bioéthique avec toutes les précautions qu’il se doit. Déjà, les Français ne sont pas favorables aux mères porteuses et dans leur ensemble ne considèrent pas que le ventre d’une femme puisse faire l’objet d’une location au même titre que le sont les bras d’un ouvrier (cf. Pierre Bergé)

Enfin, la PMA qui est aujourd’hui accordée aux couples hétérosexuels stériles pourrait faire l’objet d’une extension. Mais qui supportera le coût élevé de cette technique ? Au titre de l’égalité des citoyens, toute la collectivité ? Vu l’état des finances de la sécurité sociale, la question risque de se poser de son financement.

Par ailleurs, s’il y a multiplication de ces méthodes de procréation, le droit aux origines va être encore plus important, une demande bien légitime pour ces enfants qui voudront peut-être des repères biologiques. Mais alors, qui acceptera de faire don de sperme ? Le risque de se retrouver face à des dizaines, voire des centaines d’enfants sur le dos devra être écarté sinon plus de don…

Oui le cours de l’histoire va dans le sens d’une reconnaissance d’un mariage pour les couples de personnes de même sexe ainsi que l’adoption pour ces mêmes couples et ce, pour la plus grande satisfaction de la communauté homosexuelle.

Et ensuite ? Tout reste à construire, mais pas contre la société, avec elle…

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