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26 novembre 2012 1 26 /11 /novembre /2012 17:35

Au Québec, avant l’été, est versé le trop perçu des impôts (provincial et fédéral), améliorant ainsi l’ordinaire des contribuables.

En France, au moment où l’on parle d’une augmentation de l’impôt sur le revenu, la question de la retenue à la source, soit sur le bulletin de salaire, se pose à nouveau.

De cette manière, l’impôt sur le revenu se fait moins douloureux, plus acceptable, même si au bout du compte, la contribution est identique.

Le prélèvement à la source s'exerce dans de nombreux Pays. Le Québec où ce système se pratique, la régularisation a lieu au printemps de chaque année. Il peut se produire que le contribuable n’ait pas assez payé et donc, il doit repasser à la caisse et là, il fait grise mine.

Mais dans bon nombre de cas, c’est plutôt un reversement du trop perçu sur le compte du contribuable qui met du baume au cœur et du beurre dans les épinards !

Certains l’attendent avec impatience pour renflouer un compte vacillant pendant que d’autres se servent de cette prime pour financer l’achat d’un objet convoité, des travaux dans leur maison ou encore, un séjour touristique pendant la saison estivale ! Et là, c’est la fête !

A quand, en France, ce petit moment de joie ?

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23 novembre 2012 5 23 /11 /novembre /2012 00:12

 

« Je me suis fait amincir le nez et raboter la mâchoire. Dans quelques mois, je me ferai débrider les yeux. » Le témoignage quelque peu effrayant d’une jeune Chinoise était diffusé, il y a peu, à la télévision. Depuis quelques années, les canons de beauté occidentaux ont envahi l’espace publicitaire asiatique et abîmé les visages et l’identité de leurs femmes. Mais le phénomène ne s’arrête pas au pied des podiums ; les employeurs chinois exigent très souvent des critères physiques qui feraient pâlir de jalousie ceux d’une grande agence de mannequinat. Pour devenir secrétaire ou vendeuse, taille, poids et profil deviennent aussi essentiels, sinon plus, que les qualifications professionnelles ou l’expérience. Pour devenir compétitives sur le marché de l’emploi, les jeunes Chinoises n’ont d’autre choix que de se plier à la dure loi du bistouri. La chirurgie esthétique y est banalisée et les opérations se pratiquent à la chaîne par des médecins pas toujours compétents.


Et la famille dans tout ça ? Cautionnent-elles de telles opérations, parfois, lourdes de conséquences ? Eh bien oui ! Les parents sont prêts à débourser des sommes faramineuses pour le bonheur de leur unique enfant. Et il n’est pas rare qu’une jeune chinoise reçoive pour son 16ème anniversaire sa première visite chez le chirurgien plastique. On pourrait se sentir flattées d’être ainsi copiées par des femmes au visage pourtant sublime, si le phénomène n’était pas aussi répandu et aussi grave.


Mais l’Etat le plus peuplé du monde ne s’arrête pas là ! Les villes occidentales reproduites à l’identique poussent depuis quelques décennies comme des champignons dans tout le pays. Ainsi la Chine possède sa Tour Eiffel, son château de Versailles, ses Champs Elysées mais aussi sa pyramide de Gizeh, son Buckingham Palace, et son Saint-Marc de Venise. Mais si nous nous offusquons et crions à la contrefaçon, pour les Chinois il s’agirait plus d’un hommage. Différence culturelle oblige. Le magazine Géo expliquait, d’ailleurs, cet été, que si dans nos esprits « « ouestiens » » la copie est synonyme d’espionnage et l’originalité largement plébiscitée, il n’en est pas de même dans la République Populaire chinoise, où l’imitation est, à elle seule, un art. Pas de quoi s’offusquer donc. Et après tout, ne serions-nous pas heureux, de notre côté, de pouvoir visiter la Grande Muraille de Chine (même une réplique) sans passeport ? 

 

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18 novembre 2012 7 18 /11 /novembre /2012 10:57

Les Riches n’ont pas la cote en France ces derniers mois. Entre les « je n’aime pas les Riches » d’un candidat à l’élection présidentielle devenu le Président des Français et la pression fiscale annoncée, il ne fait pas bon d’être dans l’opulence.

Mais tout est relatif. Les Riches ne connaîtront pas les fins de mois difficiles de beaucoup de nos concitoyens. Non, là, il sera plus question de manque à gagner, un trou dans la caisse bien remplie. En revanche, on ne peut pas reprocher aux Riches de vouloir mettre leur argent à l’abri du fisc ; c’est tellement humain de penser à soi plutôt qu’à la collectivité et puis, nos sociétés ne sont-elles pas des machines à fabriquer de l’individualisme ?

Il y a les Riches qu’on aime et d’autres beaucoup moins ! Les premiers regroupent les artistes, les sportifs et autres stars dont les hauts revenus ne choquent pas plus que cela. On pardonne facilement leur richesse, la célébrité étant une fabuleuse machine à absoudre…  En revanche, ils ne sont les derniers à prendre la poudre d’escampette pour protéger leur magot ; ils estiment avoir suffisamment galéré pour ne pas ensuite se retrouver dépossédés !

Pour les entrepreneurs, ils ont le droit de prendre tous les risques, de ne pas se rémunérer dans les débuts mais ensuite, il faut qu’ils aient le triomphe modeste ! Là, il faut qu’ils passent à la caisse, pas question de s’enrichir impunément !

Quant aux derniers, ce sont les héritiers de grosses fortunes, souvent à la tête d’un immense patrimoine. Ceux-là, on ne les connait pas et là, pas de pitié, ils doivent payer…

En tout état de cause, il est normal que chacun paie des impôts en fonction de ses capacités et donc, les riches doivent contribuer aussi à l’effort collectif. En revanche, il n’est pas utile de les montrer du doigt parce qu’ils sont riches, on aimerait être riche aussi !

Les Riches sont un formidable atout pour un Pays à condition qu’ils consomment ou qu’ils investissent dans le pays. L’argent qui dort dans les banques des paradis fiscaux est nocif, il est retiré du circuit pour ne plus souvent en revenir. A l’inverse, l’argent injecté dans l’économie fait des Riches un bienfait pour la société… 

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12 novembre 2011 6 12 /11 /novembre /2011 22:28

 

Alors que François HOLLANDE caracole en tête des sondages pour la future élection présidentielle, on peut se poser la question du danger de la popularité.

 

Comment la popularité nait-elle ? Certainement une conjonction de différents facteurs, laquelle crée une dynamique autour du candidat qui semble arriver le vainqueur d’une élection, avant même sa tenue !

 

Là est le piège pour le candidat auréolé, porté en triomphe sur la base d’éléments objectifs mais également sur des critères subjectifs, voire affectifs. De même que la sauce a été montée en mayonnaise, elle peut tourner au vinaigre ou le soufflé retomber devant la cuisinière consternée ! Car la route est longue avant une élection et inutile de rappeler que le parcours sera semé d’embûches…

sondage

Tout laisse à penser que cet engouement pour un candidat a quelque chose d’artificiel et les médias contribuent fortement à ce phénomène. On ne peut pas les en blâmer, ils se laissent aussi transporter dans l’euphorie ambiante et telle une tornade qui tourbillonne et emporte tout sur son passage, notre objectivité avec…

 

Et puis, sur une parole malheureuse, un silence mal interprété ou tout simplement la lassitude, la machine peut s’enrayer et se retourner brutalement contre le candidat. Certes, ce revirement n’est pas inéluctable, mais le risque existe et les adversaires se feront un plaisir, pour ne pas dire un devoir, de glisser des peaux de bananes sous les pas du malheureux candidat.

 

Telle est la terrible loi de la popularité qui peut se transformer subitement ou lentement en impopularité ! 

 

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12 novembre 2011 6 12 /11 /novembre /2011 22:10

 pop lumi

On vient de passer le cap des 7 milliards d’humains et le monde n’a pas changé. On nous prédit 3 milliards supplémentaires d’êtres humains avant la fin de ce siècle et un rapport attire l’attention sur les difficultés de nourrir une telle population mondiale. Il est impératif que nous changions nos comportements pour permettre aux futurs Terriens de vivre. Mais certainement pas comme les Occidentaux car, dans cette hypothèse, 4 planètes seraient nécessaires !

 

Alors on reste songeur sur cette perspective Beaucoup sont indifférents à ces chiffres ou fatalistes, alors que d’autres réclament à coup de pancartes de réduire la natalité.

 

Qui peut imaginer que l’Occident va accepter de réduire son train de vie ? D’aucuns pensent déjà qu’ils ne sont pas bien lotis, alors s’ils doivent encore plus se priver ! Et la misère se décline différemment d’un pays à l’autre : ceux qui sont démunis dans nos sociétés développées passent pour des nantis dans de nombreuses parties du monde.

 FouleOrizaba

Et modifier nos comportements, qu’est-ce que cela signifie ? Est-ce simplement éviter le gaspillage ou abandonner une petite, une moyenne ou une grande partie de nos habitudes ? Toute la difficulté est là. Car si l’on sent bien qu’il va falloir partager, que la planète doit être ménagée à tout prix, qui va accepter à titre individuel de laisser son confort, voire abandonner une partie de ce que l’on juge essentiel ? Il est fort à parier que si cela se fait, ce sera dans la douleur…

 

Reste à espérer que les scientifiques seront suffisamment brillants pour réussir le pari de nourrir l’humanité car le sort de la planète est en partie entre leurs mains et des nôtres, si collectivement, nous parvenons à consommer éco responsable. Il faut croire aux miracles, les humains le méritent, non ? 

 

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5 novembre 2011 6 05 /11 /novembre /2011 09:15

1004934 fr les aventures de tintin le secret de la licorn

C’est la folie depuis plusieurs mois ! Tintin, Milou et le capitaine Haddock ont envahi non seulement nos salles obscures, mais aussi nos panneaux publicitaires, nos grandes surfaces et nos kiosques à journaux. Personne, à moins d’avoir vécu sur la planète Mars, n’a pu échapper à la tornade à houppette rousse.


 Si le succès du célèbre reporter n’est plus à faire, le pari d’adapter ses aventures, sur grand écran, était risqué. Tout le monde et en particulier les fans inconditionnels de Tintin, attendaient Steven Spielberg au tournant. Et depuis la sortie en salle, mercredi 25 novembre, du Secret de la Licorne, malgré un succès certain, les avis sont mitigés et les discussions enflammées entre internautes inondent la toile.

 

Mais si  l’on met de côté les attentes déçues de certains, le tout nouveau film du créateur d’ET, tient toutes ses promesses. Il nous fait passer un agréable moment en compagnie des héros qui ont accompagné toutes les générations depuis 80 ans. Voici donc 7 bonnes raisons de courir au cinéma le plus proche, si ce n’est déjà fait, pour se plonger, sans a priori, dans une histoire à couper le souffle.

 

 

1. De l'aventure à 200 à l'heure

 

Il n’aura échappé à personne que « le Tintin de Spielberg » présente de nombreux points communs avec Indiana Jones. Logique quand on sait que le père du célèbre archéologue n’est autre que Steven Spielberg lui-même. Tous les ingrédients qui ont fait le succès du docteur Jones sont ainsi réunis dans le Secret de la Licorne.


Tout d’abord, Tintin et Indiana Jones exercent des métiers qui font rêver et qui appellent, dans l’imaginaire collectif, aux voyages et à l’aventure. Quand l’un tente de retrouver un trésor enfoui dans l’océan, le second cherche à percer le mystère du Saint Graal. La quête de chacun devient une immense chasse au trésor à travers le globe, avec son lot d’indices et de charismatiques méchants, à la recherche eux aussi du fameux trésor tant convoité par nos héros.  

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Et puis, comme Indy, Tintin sait tout faire ou presque. Il peut piloter un avion en n’ayant jamais pris le moindre cours, survivre plusieurs jours en mer sur un canot et même glisser sur un fil à linge à l’aide d’un simple guidon de moto. Sans compter que le petit reporter est capable d’assommer n’importe quel ennemi d’un simple coup de poing et sans se casser la moindre phalange.


On l’aura compris, Tintin nous entraine dans une histoire improbable et ne nous laisse pas une seconde de répit. Mais nous, on est ravis et on le suivrait jusqu’au bout du monde. 

 

 

2. Un voyage aux quatre coins du globe

 

Avec le Secret de la Licorne, Spielberg joue à fond la carte du dépaysement. Comme Hergé avant lui. On passe ainsi du ciel à la mer au désert brûlant d’Afrique. Les décors sont époustouflants et magnifiquement réalistes.


Mais on voyage également dans le temps puisque Tintin est un homme du siècle dernier. Place donc aux vieux tacots, aux machines à écrire, aux chapeaux melons et vestons noirs. On fait également, le temps de quelques minutes, un bond à l’époque des corsaires du 17ème siècle en pleine bataille navale.


En sortant de la salle, on n’espère qu’une chose : pouvoir explorer très prochainement les profondeurs marines avec Tintin, pour une très probable suite. 

 

 

3. Une bonne dose d'humour

 

On a beau dire, mais un bon film sans humour c’est comme un bon repas sans dessert. On peut s’en passer, mais il manquera toujours cette petite note sucrée, si agréable pour les papilles. Mais avec le Secret de la Licorne, on est servi ! Entre personnages hauts en couleurs et répliques bien senties tout est réuni pour passer un agréable moment.Les-aventures-de-Tintin-Le-secret-de-la-licorne (16)


Certains y verront de l’humour parfois lourd mais le film se met à la portée de tous, de 7 à 77 ans, comme se plaisait à dire Hergé.

 

 

4. Un bon compromis entre film et dessin animé

 

Si l’on peut être dérouté pendant les 10 premières minutes du film par l’aspect original des personnages et des décors, on s’y fait vite.


Avant Spielberg, bien d’autres ont donné vie au jeune reporter à houppette et à ses compères. Mais les dessins animés, assez enfantins et les films un peu trop caricaturaux n’ont pas rencontré le succès escompté.

 

Il est difficile d’adapter une telle BD. Les héros ont des physiques bien particuliers, Milou possède des attitudes humaines et les couleurs sont bien trop vives et artificielles. Un jeu avec de vrais acteurs aurait été ridicule. Avec ce compromis, Spielberg a trouvé un moyen parfait de respecter l’ambiance et les teintes de la bande dessinée d’Hergé.

 

 

5. Une histoire changée, mais l'esprit des BD respecté

 

Steven Spielberg  a fait le choix de regrouper trois albums dans son film : le Crabe aux pinces d’or, le Secret de la Licorne et Le Trésor de Rackham le Rouge. L’esprit des BD est totalement respecté mais l’histoire, elle, varie un peu. Si certains y voient un sacrilège, on ne peut que se réjouir de pouvoir encore être surpris par des histoires que l’on a lues et relues des centaines de fois. Et que la plupart d’entre nous connaissent par cœur.

 

 

6. Hergé aurait, à coup sûr, validé cette version

 

Spielberg mûrit le projet d’adapter les aventures de notre petit rouquin en culotte de golf à l’écran, depuis presque 30 ans ! Et Hergé en personne estimait que le père d’ET était le seul capable d’une telle prouesse. Le moins que l’on puisse dire c’est qu’il avait raison !


On ne peut qu’espérer que Spielberg, accompagné du génial  Peter Jackson - réalisateur des effets spéciaux du Seigneur des anneaux-  continuent de nous enchanter en adaptant l’intégral des aventures du célèbre reporter à l’écran. Un moyen de faire perdurer la magie, puisque Tintin est mort avec son créateur, selon les dernières volontés d’Hergé.

 

 

7. Et...

 

Enfin, qui n’a jamais rêvé d’entendre la voix  de La Castafiore ? Le Rossignol milanais est au casting de ce premier opus et interprète un de ses opéras. Faut-il de meilleures raisons pour courir s’enfermer 1h40 avec des personnages qui nous suivent dans notre imaginaire depuis 80 ans ?


Tintin-et-le-Secret-de-la-Licorne-en-avant-premiere-mondial

 

 


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3 novembre 2011 4 03 /11 /novembre /2011 19:37

 

18h30 : sortie de la faculté ! Sur le chemin du retour Dany croit reconnaitre l’une de ses idoles de football (voir aussi « ils sont fous avec ce foot ») ! Son cœur s’accélère, il lui faut absolument un crayon et une feuille pour lui demander un autographe. Mais une fois ces outils en main, il n’ose plus : le trac ! Je l’encourage « vas-y, sinon tu risques de le regretter – J’ai un doute, je me demande si c’est bien lui  ». Après confirmation de l’un de ses copains, il se décide à lui courir après ! La star a senti les regards insistants que nous lui lancions; elle a changé de trottoir et s’est dissimulée derrière sa capuche ! Mais Dany ne désespère pas et il traverse la rue. Victoire : il obtient un gribouillis et une poignée de main ! C’est plus qu’il n’en avait espéré, il se sent comme un petit garçon devant un étalage de bonbons.


Mais quel est ce pouvoir que possèdent les célébrités; cette possibilité de nous faire tourner la tête et perdre tous nos moyens  à leur simple vue ?

 

Si l’on sait que le mot fan, qui vient de fanatique, se rapporte à « une adhésion passionnée et inconditionnelle » à une chose, pouvant aller jusqu’à « l’attachement aveugle et parfois violent », l’admiration que l’on porte à une célébrité pourrait-elle se révéler dangereuse ?

 

Qui n’a jamais vu les images de ces fans éplorés et hystériques, déclarant parfois qu’ils pourraient mourir IMGP6315pour leur idole! Ces adorateurs extrêmes sont capables de se jeter sur la personne qu’ils vénèrent si cette dernière a l’imprudence de se promener sans gardes du corps. L’exemple le plus tristement célèbre est sans nul doute celui de l’assassinat de John Lennon, en 1980, par un fan déséquilibré.

 

Certaines personnes sont tellement imprégnées de l’existence de leur idole qu’elles ne voient plus de limite entre leur propre vie et celle de la personne qu’elles admirent ! La célébrité est alors cantonnée à une image qui relève presque du spirituel : elle n’a plus aucune humanité et le fan se l’approprie comme on le ferait d’un objet! A partir du moment où l’idole lui appartient, l’admirateur ne voit pas le mal qu’il y a à la harceler.

 

 Mais alors, quelle est la cause de cette déshumanisation ? Ce pourrait être tout simplement que la star est parfaite ! Du moins, elle parait comme telle. Elle n’a aucun défaut sur papier glacé et ses activités ne sont pas les mêmes que celles du commun des mortels. Elle est de plus connue du monde entier ou presque. On la voit partout : sur les affiches, à la télévision, en couverture de nos magazines préférés… Avant l’ascension des célébrités, seules les divinités étaient connues à grande échelle et véhiculaient une image de perfection ! Les stars d’aujourd’hui auraient-elles remplacé les dieux d’hier?

 

Certains admirateurs en viennent même à s’oublier complètement. Ils vivent par procuration une existence qui leur semble plus attractive. La vie des stars fait rêver. Elles ont de l’argent, sont reconnues, apparaissent à des soirées mondaines dans des costumes ou des robes  hors de prix, voyagent partout sur la planète. Et surtout, elles sont admirées Tous ces aspects nous semblent de prime abord plus attrayants que le quotidien de M ou Mme Tout-le-monde, en oubliant que les gens célèbres sont eux aussi des êtres humains. Nos soucis s’évanouissent, chassés par le rêve d’une existence que l’on ne vivra probablement jamais.

 

Cette envie de paillettes dans nos vies conduit quelques personnes à rechercher la célébrité à tout prix. Des énergumènes sont prêts à tout pour goûter, ne serait-ce qu’une seconde, au plaisir de voir leur nom dans tous les tabloïds : le faire parler de soi. Mais pour quoi faire ? Pour le plaisir d’être à leur tour enviés et « aimés » par des centaines de gens et ain
si, se prouver que leur vie est géniale ? Faut-il être envié pour se rendre compte que ce que l’on possède nous convient ?

 

On comprend ainsi mieux la démarche d’une brochette d’individus prêts à s’enfermer dans une ferme en Afrique du Sud pour retrouver une célébrité perdue ou dans un loft pour goûter à la joie d’être connu, au moins le temps d’une saison télévisuelle. Aujourd’hui, il ne suffit plus d’avoir un talent quelconque pour jouir d’une notoriété. On assiste à une sorte de « surpopulation de célébrités » : tout le monde peut avoir sa minute de gloire. Et ce phénomène s’est accentué avec le développement d’internet.  Ainsi, la plupart d’entre nous postent des vidéos ou des photos de lui sur la toile et se mettent ainsi en scène devant plusieurs milliers d’internautes. On peut s’inquiéter quant à l’avenir de la pudeur qui ne semble plus être à la mode dans notre société de « médiatisation populaire ».

 

A première vue, le tableau semble sombre mais tout est à nuancer. Il faut rendre justice à la grande majorité des fans, c'est-à-dire ceux qui se contentent d’acheter (ou télécharger…) gentiment le dernier film ou le nouveau CD de leur idole sans pour autant aller jusqu’à lui arracher ses vêtements ou lui voler son intimité ou pis… sa vie.

 

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3 novembre 2011 4 03 /11 /novembre /2011 19:10

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Des foires à la brocante sont organisées un peu partout en France et leur succès ne se dément pas d’année en année… (reportage sur TF1 du 15 octobre 2011)


Que recherche-t-on dans ces manifestations ? L’objet rare, celui qui croupissait dans une vieille malle et qui a été mis au jour par le hasard d’un déménagement ou d’un grand nettoyage de printemps. Mais là, on est face au connaisseur, le professionnel qui redonnera au meuble ou au bibelot ses lettres de noblesse.


Ce peut être aussi le collectionneur qui, fébrile, cherche parmi les étalages la chope de bière d’une brasserie depuis longtemps disparue ou la carte postale éditée en nombre si limité qu’elle en est unique, du moins aux yeux de celui qui la découvre !


Mais ce qui est le plus flagrant, c’est la joie qui se dégage de ces réunions, la bonne humeur dans les relations entre le vendeur et l’acheteur, lequel, l’œil pétillant, marchande l’objet convoité et l’obtient au meilleur prix.


Des bonheurs simples comme le permet encore notre société moderne et qu’il convient de préserver le plus longtemps possible… 

 

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28 octobre 2011 5 28 /10 /octobre /2011 13:29

animaux de cieLe bien-être des animaux de compagnie semble ne pas avoir de limite et les professionnels ne s'y sont pas trompés!

 

 

L'animal de compagnie est-il devenu une personne à part entière? On pourrait le penser après la diffusion du reportage de TF1, le samedi 8 octobre.

 

Tout est fait pour le bien-être de nos amis les bêtes, de la bénédiction religieuse, aux soins de thalassothérapie en passant par la psychanalyse comportementaliste.

 

Et les professionnels du secteur ont eu du flair ! Ils proposent une palette impressionnante de soins et leur imagination est sans limite: parcours en piscine pour soulager les rhumatismes d'un vieux Labrador, une analyse percutante d'un perroquet accusé par sa propriétaire d'agressivité et dont le diagnostic laisse songeur: relation trop fusionnelle...

 

Doit-on s'inquiéter de cette personnification de l'animal ? Peut-être si cette modification des comportements est liée à l'individualisme propre à notre société moderne. Chacun cherche dans son animal l'enfant qu'il n'a pas ou qui a quitté le foyer, le compagnon qui s'en est allé ou qui n'est jamais venu ou encore les amis qu'on a plus ou qu'on a jamais eus... Sinon, que reprocher aux propriétaires qui préfèrent consacrer leurs deniers au bien-être de leur ami à quatre pattes, plutôt que dans le dernier téléphone portable? Assurément, rien...

 

En revanche, les grands gagnants de cette mutation de l'animal restent les professionnels qui monnaient plus ou moins chèrement les soins prodigués. Reste à espérer que la compétence et l'honnêteté soient au rendez-vous...

 

 

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28 octobre 2011 5 28 /10 /octobre /2011 10:43

    Sans-titre-copie-1.JPGOn avait beau être en pleine coupe du monde de rugby, le foot n'était jamais très loin. Le week-end du 7 octobre, les Bleus disputaient un match contre l'Albanie. Et moi je tentais de percer un mystère vieux comme le monde : qu'est ce qui rend les garçons accros à ce sport?

 

Dany et Nico, deux amis, s'étaient réunis pour 90 minutes de hurlements, d'adrénaline, de bière et de pizzas. Au bout de quelques minutes, j'avais déjà fait tous les commentaires dont seule une fille a le secret : pourquoi les footballeurs ne portent-ils pas leur célèbre marinière? A quoi servent les rayures vertes sur le terrain? ( ce à quoi les garçons m'ont répondu qu'il s'agissait simplement des marques laissées par la tondeuse à gazon)...

 

Les Bleus marquent un but, puis un second et un troisième devant des Albanais complètement dépités. Chaque nouveau point est accueilli par des cris de joie des garçons. Ils vilipendent les joueurs et se prennent pour leur entraîneur. Leur vie est arrêtée, suspendue au résultat final.

 

Pourtant si l'on en croit une étude récente (sondage BVA pour 20 minutes- le 9 septembre 2011), le foot, même s'il reste le sport le plus regardé, a perdu sa place de "plus populaire" au profit du rugby. Un désamour soudain qui pourrait refroidir nos deux compères qui déclarent à présent que les matchs des Bleus devraient être imposés à tous les Français.

 

Le match terminé, je pose la question qui me brûle les lèvres à Dany. Il tente une réponse : "C'est un jeu avec des règles super faciles: une boule de papier, deux chaussures pour délimiter le but et c'est bon". La simplicité du foot serait donc la recette de son succès. La FIFA (Fédération internationale de football association) a même calculé qu'une personne sur 25, taperait régulièrement dans un ballon rond, aux quatre coins du globe.

 

Dany ajoute "que tu sois noir, blanc, petit, grand, pauvre ou riche, tu dois seulement faire confiance à ton équipe. Et puis quand tu mets un but t'as l'impression d'avoir été élu Président de la République". Il est vrai que ce sport a le pouvoir de rassembler une nation, une ville ou une équipe toute entière. Tout le monde se souvient du slogan "Black, Blanc, Beur", de 1998, où toutes les communautés françaises soutenaient ensemble une équipe métissée et soudée. Mais le foot représente également un véritable conte de fée des temps modernes, qui propulse au rang de véritables héros, des joueurs souvent issus de l'immigration ou d'un milieu très modeste.

 

Et parfois, le foot peut quitter les pages-sport pour faire les gros titres des faits divers. Dernier exemple tristement célèbre avec l'affaire Brice Taton, ce jeune supporter toulousain, mort roué de coups. Il faudrait que le foot sache, en toute occasion, rester... sport.

 ils sont fous avec ce foot

 

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