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29 septembre 2013 7 29 /09 /septembre /2013 09:45

Ah Dimanche et ses balades en forêt, ses interminables repas de famille, son grand ménage automnal et son blues au soir venu ! Ce fameux septième jour pourrait être en voie de disparition. Pour certains, il l’est même déjà. Mais depuis quelques jours et « l’affaire des magasins de bricolage », deux clans s’affrontent ; ceux qui veulent abattre ce géant culturel et ceux qui veulent à tout prix le garder en vie.

Le débat endormi depuis quelques années, est brusquement sorti du sommeil, jeudi,  avec la décision du tribunal de commerce de Bobigny, ordonnant à Castorama et Leroy Merlin (deux enseignes spécialisées dans le bricolage) de fermer certains de leurs magasins franciliens. Un jugement que les deux groupes ont apparemment décidé d’ignorer et dont ils comptent bien faire appel. Un comble quand on sait que les salariés eux-mêmes défendent ce qu’ils considèrent comme un droit et une liberté, manifestations à l’appui.

Et la loi dans tout ça ? Elle est claire. Les salariés doivent avoir au moins un jour de congé par semaine et le code du travail précise : « Dans l’intérêt des salariés, le repos hebdomadaire est donné le Dimanche. » Mais bien sûr, le législateur a prévu tout un tas d’exceptions permettant ainsi à votre cinéma, votre boulanger, votre resto préféré ou votre marchand de tabac (entre autres) de vous accueillir en ce dernier jour de week-end. De même que certaines zones du territoire, pour des raisons principalement touristiques, font partie des dérogations.

La question se pose donc de savoir s’il est juste, ou non, d’empêcher des salariés volontaires (la loi les oblige à l’être) de travailler le Dimanche ? De nombreux politiques se sont déjà positionnés en faveur d’une modification de la loi incriminée. Mais pour d’autres, le Dimanche « c’est sacré » ! Il est vrai que c’est un jour où l’on peut profiter de sa famille (puisque personne n’est censé travailler ce jour là…), se retrouver, se poser. Bref, un jour religieux et culturel, entré dans les mœurs que beaucoup craignent de voir sauter. Et pour une raison purement économique, certains petits commerces de proximité craignent de voir les grandes enseignent ouvrir les Dimanches et leur voler leur clientèle.

Mais qu’on le veuille ou non, le monde change. Et la France est assez en retard en matière de travail dominical. Quand on sait par exemple qu’aucun commerce londonien (à seulement 2h30 en train de notre capitale) ne chôme le week-end. Paris fait figure de ville morte à côté de sa pimpante voisine. On pourrait se dire que c’est ce qui fait son charme, mais en période de crise et de chômage, peut-on encore se permettre de jouer les fines bouches ? Sachant que travail dominical signifie augmentation de salaire pour les employés et création de nouveaux emplois…

Mais les économistes ne s’accordent pas sur la question. Et en 2008, une étude publiée par le Crédoc (Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie) montrait une efficacité toute relative à l’ouverture dominicale, indiquant que le pouvoir d’achat, lui, n’augmentait pas. (Selon Laurent Jeanneau dans un article d’Alternatives Economiques de janvier 2009.) Le temps que tout le monde se mette d’accord, le Dimanche, de son côté, peut souffler. Menacé, depuis des années, il a, à ce jour, toujours trouvé des irréductibles pour ne pas le laisser tomber. 

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27 septembre 2013 5 27 /09 /septembre /2013 12:19

Croix verte

Oui, notre santé nous est chère, c’est peut-être notre bien le plus précieux. Et nous tenons à ce que notre système de soins reste le plus performant possible.

Et, dans le même temps, on ne peut plus ignorer que la branche maladie de la sécurité sociale est en déficit, un déficit de 5,9 milliards d’euros en 2012, et qu’il va falloir faire des économies. Évidemment, on aimerait que les choses ne changent pas ou le moins possible, mais les caisses sont vides et il n’y aura pas de baguette magique pour les renflouer.

Aussi, tous, - malades, médecins, pharmaciens, hôpitaux, laboratoire (...) - devront être mis à contribution pour réussir à ce que nous puissions bénéficier des meilleurs soins sans pour autant ruiner la collectivité...

Alors, les pistes sont nombreuses pour optimiser le système et c’est l’objectif du plan de redressement que présente la Ministre de la Santé, Marisol Touraine.

Et le débat est déjà ouvert sur la vente des médicaments à l’unité, dont quelques sondages ici ou là, semblerait avoir la faveur des Français. Oui, cela irait dans le sens de moins de gaspillages, mais les objections sont déjà là. Quand ces critiques viennent des personnels de la santé, tout de suite, ils mettent en avant l’intérêt du patient et parfois, on se rend compte qu’en fait c’est leur intérêt qu’ils défendent ! On peut dire que c’est humain ; comment être entendu si on se bat pour soi-même ?

Avec la vente des médicaments à l’unité, la question de la notice d’emploi arrive sur le tapis. Comme si tous les malades plongeaient dans la notice d’emploi de toutes les boites qui leur sont remises ! Déjà, le médecin joue un rôle important dans la prescription d’un médicament : il met en garde sur les effets secondaires... Du reste, pour ma part, la seule fois où j’ai eu un effet secondaire grave, et bien, cet effet n’était même pas indiqué sur la notice !

Après, il faudra bien que toute la lumière soit faite sur les fameux génériques dont certains sont mis en cause parce que moins efficaces ou moins bien tolérés ! Parce que si la molécule est la même, l’excipient peut différer. Une expérience personnelle ; une otite qui ne se guérissait, lorsque le médecin a compris que c’était le générique qui avait été délivré, a lancé : « ah cela ne m’étonne pas ! ». Du coup, avec le princeps, l’otite a été guérie rapidement... Après une telle expérience, le doute est là... Et des exemples comme cela, il y en a bien d’autres...

Et puis, les Français consommeraient trop de médicaments... La campagne sur les antibiotiques qui ne sont pas automatiques va dans le bon sens et a donné des résultats, mais pas suffisants. Des médecins dénoncent les mauvaises habitudes des patients qui ne veulent pas sortir du cabinet sans une ordonnance consistante, histoire de ne pas être venus pour rien ! C’est vrai qu’un travail de pédagogie doit être fait, surtout envers les hypocondriaques (dont je fais partie) qui doutent des diagnostics et parfois même du résultat des examens !  Et partir sans médicament, ces mêmes patients « démoniaques » pensent être encore plus malades qu’en entrant... Oui, il faut de la patience et beaucoup de pédagogie pour changer les mentalités.

Car toutes les économies qui seront faites, résorberont les déficits mais permettront de financer de nouvelles thérapies plus coûteuses.

 

Si, dans nos esprits, la santé n’a pas de prix, la réalité nous montre le contraire et que ce prix pourrait bien être un obstacle à une bonne santé pour tous ! 

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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 16:11

Roms---blog.jpg

Oui, si pour une fois, l’Union européenne pouvait faire preuve d’efficacité au sujet Ô combien sensible des populations Roms, ce serait un bon point pour elle aux yeux de tous les peuples européens. Et quelle leçon, elle pourrait donner aux eurosceptiques !

Oui, l’Union européenne pourrait contraindre la Roumanie et la Bulgarie à donner aux populations Roms la dignité qu’elles méritent. Des fonds structurels ont été prévus pour l’intégration de ces populations qui, il faut bien le reconnaître, sont discriminés, et chassés de leur propre pays. Le Ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, reconnaissait que des progrès dans ces pays avaient été faits mais qu’ils avaient été insuffisants.

Alors pourquoi, l’Union européenne ne contrôle pas mieux la destination des fonds accordés ? Elle doit se montrer ferme et on sait bien que la contrainte financière sera la seule arme qui fera plier ces pays. Ceux-ci ont besoin de l’Europe pour se développer et ne doivent pas profiter de la générosité ainsi témoignée pour ne pas tenir leurs engagements envers ces personnes.

Sans l’Union européenne pour définir une ligne de conduite envers ces populations, les actions des uns et des autres ne seront pas efficaces et les discours des uns pour une intégration de tous les Roms venant sur notre territoire et des autres dont il ne saurait être question ici d’en rapporter les propos tant ils sont haineux, ne déboucheront sur rien de bon.

Car le Ministre de l’Intérieur, sur le plateau de Jean-Jacques Bourdin, a bien affirmé que la France n’avait pas vocation à intégrer tous les Roms ou seulement une petite minorité. Non, la France n’a pas ou plus les moyens de procéder à cette intégration, il faut être lucide : pas de logements sociaux suffisants, pas de travail, pas ou peu de finances... Pour les Roms eux-mêmes, cette vie de misère dans des campements insalubres à la merci des évacuations, ne mènera à rien.

Et puis, il y a aussi des filières mafieuses dont les forces de police et la justice ont toutes les difficultés à démanteler. Anne Hidalgo, première adjointe au Maire de Paris, évoquait cette criminalité importante tout en précisant bien qu’il ne fallait pas mettre tout le monde dans le même panier. Sauf que beaucoup de citoyens font ces amalgames et certains politiques profitent de l’aubaine pour s’attirer des électeurs.

Oui, il serait temps que l’Union européenne intervienne dans l’intérêt des populations Roms pour améliorer leur sort dans les pays d’origine. Mais surtout, pour éviter que cette question ne devienne de plus en plus au centre des futures campagnes électorales où fatalement il y aura de la surenchère. Et des haines qui pourraient exploser ; des camps sont incendiés et des agressions sont commises ici ou là.

 

Alors, l’Union européenne sera-t-elle enfin à ce rendez-vous, à défaut de l’être sur bien d’autres sujets ?  

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23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 18:19

Qu’on se le dise ! Le récent twerk (danse plutôt subjective) de l’ancienne héroïne Disney, Miley Cyrus, n’a pas été du goût de tous les Américains. Depuis cet « événement », la presse et le net se sont déchaînés. Et une chose est sûre, l’information n’a laissé personne de marbre. Le dernier numéro de « Elle » consacre même une double page à la jeune femme avec cette interrogation : « trash ou néo-féministe ? » La question se pose donc sérieusement de savoir si l’ex Hannah Montana est au service de la défense de l’égalité hommes-femmes ou si la provoc’ est seulement son fonds de commerce.

Et elle n’est pas la seule à utiliser cette recette pour faire parler d’elle. Combien d’artistes ne se sont pas dévêtus ou n’ont pas utilisé la provocation pour sortir du lot ? Là, ce n’est même plus la qualité artistique qui est prise en compte mais le nombre de tweets ou le scandale suscité. Et c’est triste à dire, mais cela n’a rien d’étonnant.

Avec autant de chanteurs et chanteuses sur le marché et les fabriques à stars qui n’en finissent pas de fleurir, les places coûtent chères. Et pour se faire un nom dans le monde impitoyable du spectacle, il faut avoir certains « arguments » que les autres n’ont pas. Une belle poitrine et une chute de rein deviennent les seuls ingrédients nécessaires auxquels il faut ajouter une pincée d’effronterie et un soupçon d’audace.

Et si vous êtes un homme… alors il vous faut absolument vous procurer des créatures de rêve. Les rappeurs l’ont compris il ya de cela déjà plusieurs décennies. Le dernier en date à avoir appliqué la recette à la lettre : Robin Thicke (qui est au passage celui pour lequel Miley Cyrus a agité son popotin) et son clip « Good girl » qui a provoqué un tollé par sa brochette de trois superbes filles dénudées et dont les pauses ne laissent que peu de place à l’imagination. Alors que le chanteur, lui, reste vêtu de son costume et de sa paire de lunettes du début à la fin. Certains ont donc eu beaucoup de mal à croire que ce genre de vidéos servaient la cause néo-féministe. Le principal intéressé a argué que si l’on se trouve choqué par tant de nudité, mieux vaut ne plus mettre un doigt de pied au Louvre… Ah l’Art !

Alors dans ce cas, ces jeunes femmes seraient-elles les nouveaux porte-drapeaux des féministes ? Se serviraient-elles de leur corps comme d’une arme ? La femme dans son plus simple appareil serait-elle le 5ème pouvoir ? Capable de gouverner le monde et de mettre tous les hommes, même les plus puissants, à genoux ? 

Des milliers d’icônes ont su tirer partie de leurs atouts physiques. De Marylin Monroe, à la flamboyante Rita Hayworth en passant par Brigitte Bardot, toutes ont fait de leurs formes, un moyen de pouvoir et sont rentrées dans l’Histoire pour avoir fait tourner  bien des têtes. Des femmes qui ont pris le pouvoir et qui ont ainsi servi dignement la cause féministe… Mais avec peut-être une dose de classe et de subtilité en plus… 

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21 septembre 2013 6 21 /09 /septembre /2013 15:16

Cela fait nombre d’années que l’on se plaint que les hommes ou les femmes politiques ne tiennent pas parole. Ils promettent monts et merveilles avant de se hisser sur les marches du pouvoir et, une fois le trophée obtenu, il ne se passe rien ou presque plus rien.

Il n’est pas un commentateur, un spécialiste du monde politique qui ne déplore cette attitude qui au bout du compte, fait perdre toute confiance et mène doucement mais sûrement aux partis extrêmes. Ceux-ci dénoncent à grands cris tous les mensonges et autres manipulations, se parant de toutes les vertus puisqu’ils n’ont jamais été aux commandes. Le sociologue Roland Cayrol avait lancé comme un cri d’alarme dans son ouvrage « Tenez enfin vos promesses ! » avant l’élection présidentielle de 2012.

Et pourtant, les choses ne bougent pas et l’on continue à ne pas dire la vérité ou à l’édulcorer. Alors, ces hommes et ces femmes politiques seraient-ils cyniques à ce point ? Nous mentiraient-ils impunément, la fin justifiant les moyens ?

Ou alors, seraient-ils victimes d’eux-mêmes ? Se pourrait-il qu’ils croient dans bon nombre de leurs promesses ? Le travailler plus pour gagner plus aurait-il été plus qu’un slogan de campagne ? La lutte contre le monde de la finance aurait-elle été plus que des paroles lancées dans le feu d’un discours d’un candidat enivré par le succès ?

Ne parler que de cynisme serait certainement aller trop vite en besogne et ainsi, jeter l’anathème sur tous ceux qui veulent accéder au pouvoir. Non pas que certains ne soient pas tentés de trahir leurs promesses sans aucun scrupule ou même qu’ils n’aient jamais songé à les tenir, mais il ne faudrait pas non plus être, nous citoyens, trop crédules !

Mais nous pouvons aussi nous interroger sur le cimetière des promesses non tenues. Pourquoi sont-elles aussi nombreuses à n’avoir jamais vu le jour ? Profonde réforme du droit du travail, de la santé, de l’école, de la fonction publique, grande réforme fiscale... Bref, beaucoup de rendez-vous manqués, reculades et autres renoncements...

Réformer un pays, et peut-être la France plus particulièrement, relève des arts de la guerre ; de l’intimidation, des manifestations plus ou moins agressives, souvent le recul, parfois la débâcle et la défaite. Et finalement, c’est la diplomatie qui intervient et qui signe l’acte de décès des promesses...

Et puis des freins de tous ordres comme l’Union européenne dont on doit tenir compte des directives, des tabous et autres acquis dont on sait qu’ils sont comme une ligne rouge à ne pas dépasser, voilà aussi ce qui peut conduire au renoncement des politiques, même ceux qui sont de bonne foi.

Oui, tout est toujours plus simple quand on est à l’écart du pouvoir. On voit tout ce qu’il faudrait faire ou ne pas faire. Les idées foisonnent, l’imagination est sans limite et sur le papier, le projet est brillant, sans défaut ou si peu... Et l’homme ou la femme politique peut se laisser griser par tant d’ingéniosité, sentiment qui se trouve renforcé avec l’approbation de citoyens conquis.

Et puis, face à la réalité, terrible réalité, le projet vole en éclats. Les idées se perdent dans l’océan des contraintes et des blocages pour finir par s’y noyer, il ne restera plus rien.

 

Est-ce une raison pour continuer ainsi ? Non, à ces hommes et femmes politiques d’écrire une histoire avec les citoyens, sans que cette histoire ne tourne au cauchemar !

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19 septembre 2013 4 19 /09 /septembre /2013 11:15

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GTA. Trois petites lettres qui ne vous diront peut-être rien, mais qui ont provoqué un véritable raz-de-marée dans le monde des amateurs de jeux vidéo.

Ces initiales (celles de Grand Theft Auto) viennent de battre tous les records : un budget de 200 millions de dollars, digne des plus grands blockbusters hollywoodiens, et 800 millions de dollars de recette pour ce cinquième opus, en seulement 24 heures. Des chiffres qui donnent le tournis. Surtout que certains l’auraient acquis pour le simple plaisir de le détenir et d’en poster la photo sur les réseaux sociaux. Une véritable star, ce jeu, en somme. Ou une sorte d’accessoire indispensable pour être dans le vent.

Et comme tout bon phénomène qui se respecte, le fameux GTA n’a pas fait que des adeptes. Loin de là. Certains le considèrent même comme un véritable danger pour les jeunes de moins de 18 ans. Il faut dire que ce jeu vidéo n’est pas des plus moraux. Le joueur a le choix entre trois héros, trois malfrats, dont l’un est même carrément psychopathe (sur une démo on le voit, il faut bien le souligner, en train d’essayer de faire passer un pied humain dans la cuvette des toilettes !!!) Les ingrédients qui ont fait le succès des 4 premiers tomes, restent inchangés ; drogue, sexe, sensations fortes, belles voitures, guns, meurtres et braquages… Pas vraiment la « liste de vie » d’un saint homme. Et certains s’interrogent donc sur la dangerosité potentielle de mettre un tel jeu entre des mains peu avisées.

Et la sempiternelle question : est-ce que les jeux vidéos, les films, les séries peuvent nous rendre violents ? Une question débattue depuis des décennies et qui n’a, à ce jour, pas encore trouvé de réponse. Pendant que certains affirment que les enfants sont tout à fait capables de faire la différence entre fiction et réalité (à de rares exceptions près), les autres brandissent les tristes exemples où des jeunes ont tué pour « faire comme dans tel ou tel film ». 

Mais ce qui plait dans ce jeu, c’est justement de faire des choses que l’on ne pourrait pas ou que l’on n’oserait pas faire dans la vraie vie. Bien sagement, au fond de son canapé, on peut ainsi sauter d’une moto en plein vol sans peur et semer les policiers dans une course poursuite à bord d’une sublime voiture.

La vie américaine, sans limite, que l’on peut voir dans les films, est à portée de joystick. Il est fort à parier qu’un jeu où l’on campe un honnête père de famille qui a pour mission d’aller au travail tous les jours, de s’occuper de ses enfants et de payer ses impôts, ne connaîtrait pas le même engouement. Pourquoi ? Tout simplement parce que c’est déjà ce qu’on fait (ou que l’on est censé faire du moins) dans notre quotidien. Un jeu est plus fait pour nous détendre ou nous faire vivre des aventures (bon certes on peut vivre des aventures sans pour autant devoir découper un homme en morceau). Mais sur ce milliard d’acheteurs, il est fort à penser que tous ne vont pas mettre en pratique ce qu’ils ont pu vivre dans GTA. Du moins, on l’espère.

 

Et l’Homme n’a-t-il pas depuis la nuit des temps eu un comportement violent ? Les guerres, les viols et les tortures ont malheureusement existé bien avant que les jeux vidéo ne s’en mêlent...

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17 septembre 2013 2 17 /09 /septembre /2013 17:25

En 2014, la dette française devrait atteindre la somme faramineuse de 1950 milliards d’euros. On préférerait de loin qu’il s’agisse de la future cagnotte du loto. Des millions d’idées pour employer ce montant : voyages à travers la planète, un tour en navette spatiale, un yacht, le dernier Boeing.... Bref, personne n’aurait de souci pour dépenser tous ces milliards...  

Cette somme qui donne le vertige est un triste record que l’on ne fêtera pas au Champagne ! Elle représentera plus de 95 % du PIB. Mais d’autres pays sont déjà à ce niveau record ; les USA avec 100 %, l’Italie avec 120%, le Japon dont la dette culmine à plus de 200 % du PIB...

Ceci doit-il nous inquiéter ? Les spécialistes sont, comme toujours, partagés. Évidemment, comme pour tout ménage endetté, pour ne pas dire surendetté, une gestion saine des comptes doit s’imposer. Les intérêts de la dette, aux alentours de 47 milliards, amputent chaque année le budget.

Le plus grave, et ceci est fréquemment rappelé, c’est notre dépendance aux marchés financiers. Pour le moment, la France emprunte à des taux bas et du coup, elle ne s’en prive pas. Mais on connait aussi la versatilité des prêteurs qui peuvent retirer leur confiance. Il faut peu de chose, un événement dont on ne pourrait soupçonner l’importance, et c’est panique à bord.... Et la descente aux enfers ; la Grèce, le Portugal, l’Espagne, tous ces pays sont bien placés pour le savoir...

Sommes-nous à l’abri d’un coup de sirocco des marchés ?  Le risque est peut-être moins important que pour des pays plus fragiles, mais personne ne peut l’exclure. Même nos dirigeants sont prudents avec les comptes publics, et même de plus en plus prudents, comme s’ils maniaient de la dynamite.

Oui, travailler avec les marchés financiers, c’est jouer avec le feu. On danse sur un baril de poudre qui pourrait bien nous exploser à la figure....

Alors, les réformes qui peinent à se réaliser sont indispensables pour sortir de cette spirale infernale qu’est devenue notre dette ; 30 000 euros par habitant ! Il est plus facile d’ouvrir les cordons de la bourse que de mettre tout le monde à la diète. Du reste, on en paie le prix fort, avec des impôts qui explosent. Et comme l’a avoué le Président de la République, en matière fiscale, l’imagination est sans borne.

Et la Cour des comptes de rendre un nouveau rapport sur le déficit de la sécurité sociale avec des idées pour le réduire. Cette fois, ce sont l’optique et l’hôpital qui sont dans le collimateur.

 

Il est vrai qu’il est toujours plus facile de prôner des mesures d’austérité ou de rigueur ; après il faut beaucoup de courage politique pour les faire appliquer... 

Alors, ces 1950 milliards d’euros ne sont pas la cagnotte du loto, mais une épée de Damoclès au-dessus de la tête des citoyens français... 

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15 septembre 2013 7 15 /09 /septembre /2013 10:42

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La page Facebook dédiée au soutien du bijoutier de Nice qui a tué un des deux braqueurs de sa boutique, a franchi le cap du million de « J’aime ». A ce niveau, ce n’est plus une vague de soutiens, mais plutôt un tsunami...

Pourquoi un tel déchaînement de passion de la part des internautes et probablement d’une bonne partie des Français qui approuvent le geste du malheureux commerçant ? Certains seraient même prêts à lui décerner la légion d’honneur ! Alors que la légitime défense semble avoir été écartée par la justice, beaucoup s’en émeuvent et pensent qu’il faudrait changer les règles de la légitime défense !

Et oui, on en est là...

Les chiffres de l’insécurité, même si des réajustements se font et laissent penser qu’ils ne seraient pas aussi mauvais qu’on pourrait le croire, les citoyens, eux, ont la conviction qu’ils sont réellement très mauvais. Chacun, s’il n’a pas été lui-même victime, a toujours dans son entourage quelqu’un qui l’a été. Et le cercle s’est tellement agrandi que beaucoup pensent que personne n’est à l’abri et que son tour viendra un jour ou l’autre...

Et les faits divers défilent sur les écrans, plus violents les uns que les autres. Et vous avez des spécialistes de la question sécuritaire qui viennent sereinement sur les plateaux de TV jeter à la face des auditeurs que des bandes organisées, de plus en plus organisées, venant de l’Est de l’Europe font des razzias dans nos campagnes. Pour un peu, on croirait un retour au Moyen-âge aves des hordes sauvages qui pillaient, violaient...

Les gouvernants essaient d’avoir des discours fermes, mais les actions sont pauvres. Ils sont plus préoccupés à gérer la surpopulation carcérale et à tenter d’endiguer la récidive. Mais ces discours ou les actes qui en découlent, excèdent les citoyens qui ont évidemment l’impression que l’on s’occupe avant tout des délinquants plutôt que des victimes.

Il fut une époque où le geste du bijoutier aurait ému la classe politique qui se serait désolé qu’un homme, avec une arme non autorisé, tire dans le dos de son agresseur. Là, c’est soit un soutien pour les uns ou le silence gêné pour les autres. Les derniers savent d’avance que leur discours ne ferait que déchaîner un peu plus les passions et qu’une fois de plus, ils seraient mis du côté de la délinquance...

Et oui, on en est là...

Car il faut bien se dire que le bijoutier est un homme brisé qui va devoir rendre des comptes à la justice. A 67 ans, interrogatoires et procès, sa vie ne sera pas un long fleuve tranquille, même si au bout du compte, un jury populaire se montrera clément.

Et puis, si d’autres suivaient son exemple, on ne peut pas exclure qu’un innocent soit abattu. Côté délinquants, cela va certainement en dissuader certains mais rendre d’autres plus violents, on a affaire à des hommes armés jusqu’aux dents...

Même si cela devait encore se reproduire, ce n’est pas un pas en avant que fait notre société, mais des milliers de pas en arrière ! C’est cela le plus désespérant...

La lutte contre la délinquance ne doit pas être faite de mots, comme elle a été et continue de l’être. Ce sont des actions que les citoyens attendent, de vraies actions. Des prisons à construire, des peines réellement effectuées... Et pour le financement, on voit bien qu’il y a encore beaucoup de gaspillages (millefeuille administratif...) alors c’est une question de volonté et de courage. L’insécurité actuelle mérite ces efforts..

 

Et le bijoutier de Nice aurait certainement préféré ne pas devoir tuer... 

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13 septembre 2013 5 13 /09 /septembre /2013 15:14

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Cela faisait longtemps qu’on ne nous avait pas sorti une nouvelle règle pour une vie plus saine et plus longue.

C’est chose faite, puisque depuis hier, on nous conseille de faire au moins 10 000 pas par jour (au moins 6 kilomètres). Nouvelle révolutionnaire ? Pas vraiment. On sait depuis un petit moment déjà qu’une activité physique régulière est à la base d’une bonne hygiène de vie. On se doute bien que passer le plus clair de son temps devant sa télévision, à se gaver de chips, n’est pas des meilleurs pour notre organisme… 

On en a conscience (c’est déjà pas mal) mais pour ce qui est de passer à l’action, c’est une autre paire de manches. On peut difficilement passer à côté de toutes ces recommandations en matière de santé publique, à moins de vivre sans téléviseur, sans la presse, sans internet et sans grandes enseignes près de chez soi. « Manger 5 fruits et légumes par jour », « manger, bouger », « évitez de manger trop gras, trop sucré, trop salé » apparaissent un peu partout et on nous affirme même que les produits laitiers (trois par jours) « sont nos amis pour la vie », quand des études montrent que la consommation de lait ne serait, en réalité, pas très bonne pour la santé, passé un certain âge.

Mais, malgré ce matraquage médiatique, beaucoup de Français passent complètement à côté. Par manque de temps ; un repas en barquette, prêt à réchauffer, est plus rapide que l’élaboration d’un menu maison. Faire du sport quand on a des enfants en bas âge, un boulot à plein temps et une maison à gérer peut devenir le cadet de nos soucis. Et par manque d’argent aussi ; les fruits et les légumes, c’est certes bon pour la santé, mais ce n’est pas forcément ce qui est le moins cher dans les rayons de nos supermarchés.

Alors ces recommandations paraissent complètement tomber sous le sens, quand on y pense, mais dans ce cas pourquoi l’obésité et les maladies cardio-vasculaires dans notre pays ne font que croître ? On tendrait même, selon certains experts, à rattraper nos voisins outre-Atlantique dans le domaine de la malbouffe et du surpoids, d’ici à 2020 (selon un article du NY Times de 2006).

Pourtant on ne pourra pas dire que l’on n’a pas été prévenu ! Depuis la loi de 2007, les marques de produits alimentaires (à quelques exceptions près que sont les fruits, les légumes, le thé…) doivent introduire des messages sanitaires (les fameux : « pour votre santé, évitez de grignoter entre les repas » et compagnie…), dans leurs publicités. Selon une étude de l’Inpes, 71% des français auraient mémorisé ces petites phrases et 79% pensent même que c’est un très bon moyen de sensibilisation… Vraiment ?

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11 septembre 2013 3 11 /09 /septembre /2013 16:14

Oui, s’il y a une chose où les Français pourraient se retrouver dans cette période trouble, n’est-ce pas le sentiment d’être tous des mal-aimés ?

Les derniers en date, les seniors, ont l’impression d’être les dindons de la future réforme de la retraite. Et de lancer une pétition, le Manifeste des cochons, pour dénoncer les injustices à venir : http://blog.seniorenforme.com/les-retraites-sont-les-cochons-de-la-reforme/

Mais ils ne sont pas les seuls à avoir ce sentiment de " rejet" et il ne se passe pas un mois sans que de nouveaux mal-aimés ne viennent grossir les rangs et exprimer leur colère ou leur désarroi.

Les riches ont eu leur quart d’heure de gloire et ce ne sont pas les saisies d’argent liquide par les douanes qui explosent ces derniers mois qui vont améliorer leur image de marque. Ne parlons pas de l’exil fiscal qui revient sans arrêt dans les commentaires ; il n’y a qu’un pas à franchir pour qu’ils soient traités de traitres à la patrie !

Les jeunes ont également l’impression de ne pas avoir leur place dans notre pays ; ils peinent à entrer sur le marché de l’emploi et déjà, ils savent que la retraite, ce n’est pas pour demain, sans compter la dette abyssale à rembourser dont on leur rebat les oreilles. Alors certains partent vers d’autres horizons...

Les fonctionnaires n’ont pas non plus la cote ; entre réduction des effectifs et alignement des régimes de retraite, ils n’imaginaient pas être une aussi grosse charge pour la société et surtout, faire partie des grands privilégiés eu égard à leur régime de retraite.

Ne parlons pas des politiques qui ont certes œuvré en partie à la « perte » d’estime mais ils se trouvent au fond du gouffre de la popularité ! Ils ont droit à l’étiquette du tous pourris et peu échappent à la curée générale.

Même ceux qui bénéficiaient avant d’un capital de sympathie ne sont plus à l’abri du rejet. On a vu les acteurs accusés d’être trop payés, le cinéma français trop subventionné et le régime des intermittents du spectacle trop généreux. Les sportifs ne sont guère mieux lotis entre leurs rémunérations jugées indécentes et les soupçons de dopage à tous les étages !

Bref, difficile d’échapper au désamour dans notre société où tout est prétexte à chercher des têtes de turc. Il ne fait pas bon d’être au chômage, les chômeurs jugés comme trop bien traités, d’être au RSA dont on vous fait vite passer pour un paresseux, le fameux « cancer de l’assistanat », les classes moyennes qui pensent être les vaches à lait du système, les pigeons, les poussins...

 

Et la liste est tellement longue que finalement, on peut presque tous s’y retrouver. Comme le refrain de la chanson de Pierre Perret « On est toujours le con de quelqu’un » ne sommes-nous pas devenus le mal-aimé de quelqu’un ?  

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