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12 janvier 2013 6 12 /01 /janvier /2013 10:41

Aujourd'hui, avec Internet, on peut tout faire ou presque. On peut effectuer ses achats sans décoller un orteil de son canapé, discuter avec ses amis en direct de son bain moussant et réserver ses prochaines vacances du fond de son lit.

 

Mais cet incroyable outil qui a révolutionné nos quotidiens, possède un côté obscur et fait régulièrement la Une des faits divers les plus sordides.

 

Le dernier en date : un jeune rappeur a choisi son compte Twitter pour faire ses adieux à sa famille et expliquer son "ras-le-bol de vivre". Quelques heures plus tard, l'Américain de 22 ans se tirait une balle dans la tête.

Cette terrible affaire n'est pas sans rappeler celle qui s'était déroulée au Canada. L'adolescente de 16 ans, Amanda Todd, s'était donné la mort, il y a quelques mois, après avoir posté une vidéo d'elle racontant son calvaire, à l'aide d'affichettes. Un homme avait fait de sa vie un enfer en publiant sur son compte Facebook des photos de la jeune femme dénudée. Et malheureusement, les exemples de ces "suicides en ligne" qui concernent essentiellement les ados et les jeunes adultes, ne manquent pas.

 

On assiste ainsi à une "épidémie" qui se propage lentement via la toile. Il suffit d'un adolescent désœuvré qui mette fin à ses jours pour que des dizaines d'autres voient en son geste la seule solution à leurs problèmes. Le Net est la source numéro 1 d'information des ados, ce qui explique l'effet domino et la contagion de ces gestes désespérés.

 

Toutefois, selon une étude anglaise qui date de quelques années, la corrélation entre suicide et nouvelles technologies ne serait pas prouvée. Le taux de suicide aurait même diminué depuis une vingtaine d'années. Oui, car même si Internet peut dans certains cas pousser quelques-uns à appuyer sur la gâchette, il peut être, dans d'autres cas, une planche de salut. Les nombreux forums anonymes permettent de poser, en toute discrétion, toutes les questions qui nous taraudent. Les internautes partagent ainsi leurs expériences, leurs points de vue. A plusieurs, on se sent plus fort.

De même que des policiers qui ont vent de certains messages suspects, ont pu parfois empêcher le pire de se produire.

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10 janvier 2013 4 10 /01 /janvier /2013 17:40

mariniere-armor-lux[1]Avant le retour fracassant des derniers mois du made in France, l’idée de départ relevait d’un constat : fabriquer à l’étranger dans des Pays dits à bas coûts, allait permettre de vendre moins cher.

 On a tous apprécié de pouvoir consommer sans compter ou presque : vêtements, électroménager, hi-fi… On laissera de côté le tour de passe-passe entre le prix des articles sortis des usines chinoises et le prix de vente multiplié par un nombre à deux, voire à trois chiffres !

Néanmoins, le consommateur peut s’offrir des garde-robes complètes ou des appareils sophistiqués sans devoir attendre plusieurs mois, pour ne pas dire des années… La qualité n’est pas toujours au rendez-vous ; qui n’a pas testé des tee-shirts qui se déforment après un ou deux lavages, des pulls qui peluchent dès la première utilisation, de l’électroménager qui ne dure pas plus de 4 ans... Malgré tout, on a pris l’habitude de cette façon de consommer peu écologique, pestant tout de même contre la machine à laver qui rend l’âme quelques mois après la garantie ou le vêtement qui n’a plus d’allure peu de temps après son achat…

Mais au-delà de ces désagréments du fabriqué par-delà les frontières de l’Europe, ce qui a pris du temps à se manifester, c’est la lente désindustrialisation de notre Pays. Bien entendu, d’autres éléments ont conduit à ce manque à gagner pour la France qui, au lieu de créer des richesses, est devenue plus une société de services avec une paupérisation comme compagnon de route.

A présent, comment faire machine arrière ? La question se pose avec d’autant plus d’acuité, que la grave crise économique nous touche et que la nécessité de passer la balance commerciale de déficitaire à excédentaire se fait pressante.

Mais, dans une économie ouverte, impossible de se lancer tête baissée dans le rapatriement des outils de production car la sévère concurrence mondiale sera là en embuscade. 

On parle d’innovation, de miser avant tout sur des produits à forte valeur ajoutée, comme si la Chine ou l’Inde étaient incapables eux aussi de faire preuve de créativité, pouvant nous coiffer au poteau !

Alors, oui, il y aura des opportunités à saisir et il faudra bien trouver des moyens pour ne pas continuer à plonger dans la spirale infernale du déclin. Avec l’augmentation inéluctable des coûts du transport et l’obligation de répondre à une demande toujours plus exigeante des clients, il faudra produire plus sur place, à l’instar de cette usine américaine qui fabrique des écrans plats. Également, les Pays qui produisent pour nous vont connaître de plus en plus des revendications légitimes de leurs salariés qui conduiront à accroître le coût des marchandises. Là aussi, il y a des perspectives intéressantes.  

Et puis, en tant que consommateurs, chacun peut aussi susciter un engouement pour les produits fabriqués en France. Peut-on parler de patriotisme économique ? Le mot est de plus en plus lâché, mais on sait aussi que l’on ne peut pas non plus se couper du monde. Nombre des entreprises françaises connaissent de beaux succès à l’étranger (aéronautique, chantier naval, industrie pharmaceutique, les entreprises du luxe…), alors prenons garde aux mesures de rétorsion…

Reste que pour sauver l’économie française, tous en marinière Armor-Lux, en charentaises et sabots Rivalin, en gants Causse…   

 

http://www.ifop.com/?option=com_publication&type=poll&id=2132

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7 janvier 2013 1 07 /01 /janvier /2013 17:43

ImageBlogLes derniers reportages sur les cabarets parisiens (Cabarets de légendes de Mireille Dumas, les 60 ans du Crazy Horse, les étoiles du Moulin Rouge…) posent la question de la nostalgie d’un Paris aujourd’hui disparu.  

Les différents cabarets évoqués dont certains ont fermé (Le Chat Noir, l’Alcazar…), alors que d’autres continuent à faire rêver, sont aussi les stigmates d’un changement de société. Il a été retracé les débuts de ces hauts lieux de la Capitale qui, au fil des commentaires, suscitent le regret des amoureux de la belle époque (de la fin du XIXème siècle jusqu’aux années 50) qui n’avait de belle que l’adjectif ! Car, comme il est bien décrit, on faisait la fête pour oublier le malheur quotidien, fuir une réalité tragique. Voilà l’origine de cette liesse populaire qui cachait la grande misère sociale, les conditions de travail épouvantables, les guerres meurtrières, les conditions sanitaires déplorables où la tuberculose et autres maladies faisaient des ravages parmi la population. Et oui, les cabarets étaient des endroits où l’on se défoulait pour ne pas aussi mourir de désespoir…

Entre-temps, les cabarets les plus réputés, le Lido et le Moulin Rouge, sont devenus de grosses industries du spectacle, avec des décors à couper le souffle ; un aquarium géant, un temple indien, des jeux d’eau… Pour ces revues qui coûtent plusieurs millions d’euros, des danseuses qui, au-delà d’une plastique parfaite, ont aussi des talents d’acrobates, aucune place n’est laissée à l’improvisation, la machine doit être parfaitement huilée, aucun couac n’est toléré.

D’où l’absence de spontanéité et du charme des vedettes du passé, de La Goulue à Mistinguett... Certes, il reste quelques spectacles où on peut retrouver cette chaleur humaine, à l’image des spectacles programmées des Folies Bergères, mais peu ou pas de figures emblématiques dignes de la folie des nuits parisiennes d’antan.

L’idéal serait d’allier la féerie d’un spectacle et le charisme d’une Nini Patte-en-l’air ou plus récemment, Line Renaud ou Zizi Jeanmaire.

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4 janvier 2013 5 04 /01 /janvier /2013 19:53

Il est vrai que ce film ne vient pas tout juste de sortir dans les salles obscures et qu'en plus, il n'a pas besoin de publicité supplémentaire étant donné son succès fulgurant, mais ce film grand public méritait tout de même son billet en tant que véritable phénomène de société. 

 Le-Hobbit-ecoutez-la-BO-dans-son-integralite portrait w532

1. Un film qui enchante les fans de Tolkien.

Le Hobbit : un voyage inattendu adapté au cinéma par le talentueux Peter Jackson est tiré du roman de Tolkien, paru en 1937, et qui précède la célèbre trilogie du Seigneur des anneaux.

 Tout commence par une belle journée ensoleillée. Gandalf, le magicien, recherche un hobbit, sorte de petit personnage aux pieds velus, pour "vivre une aventure". Et le destin veut que son choix s'arrête sur le jeune et timoré Bilbon Sacquet, qui n'est autre que l'oncle de Frodon, le héros de la trilogie du Seigneur des anneaux. D'ailleurs, pour les fans de ces trois films qui nous ont tenus en haleine entre 2001 et 2003, les ingrédients qui ont conduit à leurs succès sont réunis dans Le Hobbit. Des personnages extraordinaires à la recherche d'une quête, une bonne dose de batailles, une cuillerée de vengeance et de haine, des effets spéciaux à couper le souffle, des décors enchanteurs, le tout enrobé d'un soupçon d'humour, juste ce qu'il faut.

 

 

2. Pour la beauté des paysages

Tourné en Nouvelle-Zélande, le film présente des décors naturels qui laissent sans voix, dignes des plus grands documentaires diffusés sur Planète. Des sommets enneigés, des plaines, des forêts, des cascades... tout donne une furieuse envie de sauter dans un avion, direction l'hémisphère sud. 

 

 

3. Une nouvelle saga...

Après les fins du Seigneur des anneaux, Twilight, Harry Potter et Star Wars, il était temps qu'une nouvelle aventure vienne nous tenir en haleine et marque par ses films une génération entière. En effet, le Hobbit n'est que le premier volet d'une trilogie dont les deux prochains épisodes devraient sortir en salle en 2013 et 2014...

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2 janvier 2013 3 02 /01 /janvier /2013 18:43

meilleurs voeuxL’année 2013 vient de faire ses premiers pas et à peine minuit a-t-il sonné, chacun s’est lancé dans les traditionnels vœux. Alors, tout y passe ; la santé, la joie, le bonheur, un changement professionnel, la réussite des projets… Bref, la liste est longue et tous les superlatifs sont employés à cette occasion pour faire de cette nouvelle année la plus belle des années pour ses proches.

Et la France dans tout cela ? On veut le meilleur pour soi-même et les siens, comme si les destins individuels pouvaient être complètement déconnectés du destin collectif.

Pourtant, tout ce qui est annoncé pour la France n’est pas joyeux, jamais une année n’aura donné lieu à des prédictions aussi noires. Même au sommet de l’État, 2013 sera une année difficile et tous les experts y vont de leurs sombres prévisions : croissance en berne, record des chiffres du chômage, explosion des déficits publics, impôts écrasants, pouvoir d’achat en chute libre…

Quel tableau catastrophique ! On a l’impression que l’Histoire est déjà écrite, pas de place à l’optimisme, ce sera une année pourrie !

Et si tous ces prophètes de malheur avaient tort ? Si tout ce qui nous est rabâché depuis des mois s’avérait inexact ? Non pas que le chômage disparaisse comme par enchantement et avec lui, le déficit public abyssal. Mais une croissance bien plus dynamique que prévu, une courbe du chômage qui s’inverse plus vite, des marchés à l’international couronnés de succès, à l’image de la commande pour les chantiers STX de Saint-Nazaire… La France a de vrais atouts et c’est quand on la dit en échec qu’elle se réveille !

Alors, OUI, ce sont ces vœux que l’on doit tous formuler pour la France…

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31 décembre 2012 1 31 /12 /décembre /2012 11:09

Aussi traditionnelles que la dinde aux marrons à Noël ou les chocolats à Pâques, les bonnes résolutions annoncent le Premier janvier. C'est généralement le moment de faire le bilan de l'année qui s'achève et de faire peau neuve pour celle qui s'annonce.

On ne connait pas vraiment les origines de cette drôle de coutume. Certains pensent qu'elle remonterait aux Babyloniens et sonnait plus comme une promesse de rendre les outils agricoles empruntés. Ou à une pratique juive qui consistait à méditer sur ses fautes passées pour ne pas les réitérer. Toujours est-il que des milliers d'années plus tard, même si l'objet de la bonne résolution a quelque peu évolué avec son époque, elle est toujours là.

Entre deux coupes de champagne et juste avant les douze coups de minuit, il est donc de bon ton de revenir sur la personne que l'on est. Et comme nul n'est parfait, d'imaginer un avenir radieux où tous nos vices et nos défauts n'existeraient plus. Mais en réalité, qui a déjà tenu UNE seule de ses résolutions, à part celle de ne plus jamais en prendre? Alors oui, il se peut que l'on tienne une semaine, voire même un mois, dans sa nouvelle ligne de conduite, mais après le naturel revient toujours au galop.

Je m'étonnais toujours de voir à ma salle de sport à quel point nous étions tous si prévisibles. Les premières semaines de janvier, cette dernière était pleine à craquer de tous ceux qui (moi la première) s'étaient fait la promesse d'avoir la carrure de Schwarzenegger au temps de Terminator ou le physique de Marion Cotillard qui, même deux semaines après son accouchement, affichait une silhouette de top model. Oui la vie est injuste mais il est préférable de se rappeler qu'acteurs et mannequins ont pour fonds de commerce premier, leur corps et qu'ils ont l'argent et le temps pour s'en occuper. Comment rivaliser? Et surtout à quoi bon?

Mais pour revenir aux bonnes résolutions consolez-vous: plus de 70% de ceux qui en prendront cette année ne les tiendont pas. Et ceux qui les honoreront n'avaient en réalité besoin que de la date symbolique du 1er janvier pour sauter le pas. Car en réalité on peut décider à n'importe quel moment de l'année de s'améliorer...

 


Et pour les puristes de la bonne résolution en manque d'inspiration, en voici une petite liste non exhaustive, classée par thèmes :


- En première position, on retrouve les classiques "résolutions-santé": arrêter de fumer, boire moins d'alcool, manger sainement, faire du sport et perdre du poids

- En seconde position, les "bonnes résolutions financières": économiser de l'argent, payer ses dettes, dépenser moins en vêtements

- Arrêter de prendre des résolutions (puisqu'au final, on ne les tiendra pas)

- Trouver un nouveau job (même si en période de crise, cette dernière risque de se raréfier) ou trouver tout simplement un boulot (même si en période de crise, c'est plus facile à dire qu'à faire)

- Les "résolutions sociales": aider son prochain, adhérer à une association, donner de l'argent à une oeuvre de charité, être plus présent pour sa famille...

- Les "résolutions vertes": faire enfin le tri sélectif, ne plus prendre de bain, acheter plus de bio, réduire ses déchets...

- Les "résolutions pour une vie plus cool": éviter le stress, arrêter de s'énerver et de se mettre en colère pour tout et n'importe quoi, ne plus s'exciter au volant, rester zen même dans le métro à l'heure de pointe...

- Les "résolutions moins sérieues": prendre des cours de mandarin, sauter en parachute ou à l'élastique, apprendre à jouer de la batterie (ou du triangle si je suis trop mauvais(e) en batterie), adopter un cactus, s'offrir l'intégrale de la série MacGyver, lire plus d'une page par jour...

 

A l'année prochaine...

  

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29 décembre 2012 6 29 /12 /décembre /2012 19:02

DSC00006-1Après le boom de Noël où la France a connu une vive effervescence, nous voici plongés dans une période de douce léthargie.

Beaucoup d’entreprises accordent la 5ème semaine de congés payés et à l’exception de secteurs mobilisés pour les fêtes (métiers de bouche, tourisme…) c’est le calme plat dans les industries et ne parlons pas des services publics où le personnel est réduit à sa plus simple expression. Surtout ne pas avoir de formalités à accomplir pendant les fêtes, il est plus sage de différer sa demande, tant pis pour l’urgence…

Pendant que certains se lancent à l’assaut des pistes enneigées, d’autres récupèrent du dernier trimestre à l’ombre des cocotiers, beaucoup d’autres encore restent chez eux à ne rien faire…

C’est une période où les programmes TV ont été placés sous le mode des rediffusions avec la saga Sissi, l’incontournable Rabbi Jacob… et où bon nombre d’émissions quotidiennes ont été suspendues pour être remplacées par des best of, histoire de ne pas mettre un écran blanc…

Il en est de même de la presse qui fait le service minimum ; on a droit au double numéro spécial pour faire patienter jusqu’à l’an prochain avec des dossiers qui ressemblent plus à des marronniers, avec la revue des faits marquants de l’année, ou comment revisiter des faits historiques à la sauce d’aujourd’hui…

Même les mauvaises nouvelles se font discrètes ; la dernière hausse du chômage, le gouvernement syrien continue de massacrer sa population dans l’indifférence internationale, les intempéries aux USA et au Canada… Rien ou presque ne doit venir troubler la sérénité ambiante.

Faire les boutiques n’est pas le bon plan non plus. Évidemment, après la cohue de Noël, les allées des magasins sont plutôt vides, mais mieux vaut attendre les soldes qui débutent le 9 janvier.

Ce n’est pas non plus le moment de tomber malade, le personnel médical est en vacances et ceux qui sont restés sur le pont affichent complet. Reste SOS médecins et les urgences qui ne savent plus où donner de la tête. Alors que le temps traine son lot de grippes et autres virus tout aussi antipathiques…

Alors que peut-on faire ? Un bon bouquin, le cinéma, quelques expositions déci-delà, une ballade sous la pluie…

A chacun de voir, la France, elle, elle dort…  

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27 décembre 2012 4 27 /12 /décembre /2012 13:47

Si la période de Noël est souvent synonyme de cadeaux, elle est également associée aux festins en famille. Un moment de convivialité durant lequel on se repait, on rigole et l'on partage les souvenirs et les événements marquants de l'année écoulée. Des instants qui pourraient se raréfier et devenir l'exception de la fin de l'année ? Et qu'en est-il des 364 jours restants ?

 

Ce que les pays du monde entier nous enviaient, est-il sur le point de disparaître ? A savoir : le repas dégusté autour d'une table avec les siens.

Et pourtant, il y a deux ans à peine, des sondages réalisés sur internet montraient que les Français étaient attachés aux déjeuners et dîners familiaux. Mais aujourd'hui, il semblerait que la télévision ait remplacé la parole et les histoires de chacun.

Dommage, car selon de nombreuses études, les ripailles partagées avec "sa petite tribu" présentent des bienfaits non négligeables sur le développement des enfants. Déjà, ces moments de convivialité aideraient à l'évolution dans la parole et seraient créateurs de liens affectifs. Chacun peut raconter ce qui lui est arrivé dans la journée et un bambin qui grandit dans un foyer où il se sent écouté se sentira en sécurité émotionnelle.

En plus d'absorber de la nourriture, on apprendrait également, à table, les règles élémentaires de politesse et de savoir-vivre. Et enfin, les aliments seraient plus "sains" dans les assiettes d'une famille qui mangerait en collectivité. Le fait de se sentir regardé par les autres nous obligerait en plus à nous nourrir "normalement". Certains vont même jusqu'à établir un lien entre l'obésité infantile et l'absence de dîners familiaux.

 

Mais depuis quelques années, la télévision s'est installée dans nos domiciles et est même devenue un membre à part entière. Ajoutons à cela la suractivité de parents et enfants, les premiers qui travaillent et les seconds qui voient leurs loisirs s'accroître, et l'on comprend tout de suite pourquoi les plats cuisinés, mangés chacun dans son coin, sont devenus monnaie courante. Les réunions familiales sont-elles à l'agonie ?

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24 décembre 2012 1 24 /12 /décembre /2012 12:04

IMGP0325Après avoir échappé de justesse au cataclysme à la sauce maya (!!!), nous voici à la veille de Noël, prêts à faire ripaille…

Les Français restent attachés dans leur ensemble à cette fête catholique qui a dépassé depuis longtemps le caractère religieux et peu nombreux sont ceux qui prendront ce soir le chemin de la messe de Minuit…

En revanche, la tradition sera respectée, de la dinde à la bûche de noël en passant par le foie gras, les huîtres et le saumon fumé. Bien évidemment, c’est avec une impatience non dissimulée que les enfants attendront le passage, cette nuit, du Père Noël, en priant pour que leur liste de cadeaux ait été respectée… Et les grands ne seront pas moins mécontents de découvrir les présents sous le sapin décoré à grand renfort de boules multicolores et de guirlandes…

Et puis, ce qu’il y a de plus merveilleux, c’est le moment d’harmonie familiale où toutes les générations festoient dans la bonne humeur.

Évidemment, le tableau n’est pas toujours aussi idyllique mais restons positifs dans ce moment qu’il faut souhaiter pour chacun le plus chaleureux possible.

Reste que 3 Français sur 10 sont allergiques à l’ambiance de Noël selon un sondage de l’Institut Harris pour Voyages-sncf.com publié samedi. Alors pour les irréductibles, il y a toujours le recours à un voyage hors des frontières, histoire de prendre le soleil avant les grands froids de l’hiver, un programme TV sur Planète + ; un documentaire passionnant sur la terre des monstres disparus….  

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21 décembre 2012 5 21 /12 /décembre /2012 17:31

Le départ pour la Belgique de Gérard Depardieu déchaine les passions depuis plusieurs jours à un point tel, que l’on se demande qui a le plus raison ? Lui de vouloir échapper à une fiscalité qu’il juge trop lourde ou ceux qui l’accusent de ne pas être un bon patriote ?  

     Évidemment, il n’est pas à plaindre financièrement et bon nombre de salariés français aimeraient gagner, ne serait-ce que le quart de ses revenus. Mais bon, quand on vous demande de contribuer à hauteur de 85 % de vos revenus, même si vous en avez beaucoup, la pilule n’en demeure pas moins difficile à avaler. C’est facile de dire, il gagne beaucoup, il peut faire ce geste ! Mais quand il s’agit de passer à la caisse, c’est plus le sauve-qui-peut que les grandes envolées patriotiques, et l’abnégation, soyons honnêtes, a ses limites, surtout quand il s’agit d’argent. Et c’est peut-être même pour Gérard Depardieu une question de principe, l’impression qu’on le prend lui aussi pour un pigeon ? D’autres l’ont bien fait récemment et avec succès ! Bon nombre d’acteurs, chanteurs, sportifs et de puissants industriels ont déjà pris la poudre d’escampette fiscale, alors pourquoi s’acharner sur le comédien qui ne fait pas les choses en catimini, mais comme toujours, avec éclat !

Car les leçons de morale du gouvernement sur les efforts de chacun pour redresser le pays sont tout à fait audibles et chacun peut les accepter, mais d’un autre côté, beaucoup s’interrogent sur ce que l’on fait des impôts ? Du reste, on lit à longueur d’articles de presse qu’il y a des gaspillages à tous les étages, c’est la gabegie généralisée. Alors, où sont les économies annoncée pour réduire les déficits publics vertigineux ? Et là, à la différence des vives critiques prononcées contre l’acteur, c’est toujours le silence, un silence pesant…

Et puis, on nous rebat les oreilles que Gérard Depardieu doit beaucoup au cinéma français. Mais n’a-t-il a pas lui aussi contribué au succès du cinéma français par son talent ?

De même, il y a un double discours ; d’un côté, il faut se sentir Européen, envisager de devenir un État fédéral et d’un autre côté, partir pour la Belgique, c’est presque un acte de trahison, comme si Gérard Depardieu pactisait avec l’ennemi. Bizarre quand même…

Alors, quoi qu’il en soit, c’est l’un des meilleurs acteurs français. Le public a envers lui beaucoup d’indulgence et puis, n’a-t-il pas toujours eu l’image du mauvais garçon du cinéma français ?

 

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