En gastronomie, on peut dire que tout a été fait ou presque. A peu près tous les animaux existant sur terre ont déjà été consommés, y compris les insectes. Malgré tout, certains restaurants trouvent encore le moyen de nous surprendre. Vraie créativité ou gros coup de pub ? Voici 3 mets étonnants de ces douze derniers mois.
1. Les pâtes les plus chères au monde.
En principe, un plat de pâtes est plutôt bon marché. Mais BiCE, un restaurant situé en plein cœur de Manhattan, a réussi l’exploit d’en proposer à ses clients pour la modique somme de 2013$ (soit un peu plus de 1500 euros). Pour un tel prix, vous vous doutez qu’il ne s’agit pas de vulgaires spaghettis cuits à l’eau et servis avec un peu de parmesan sur le dessus. Non, il s’agit de taglioni, faites-maison agrémentées de 900 grammes de homard frais du Maine, et d’une trentaine de grammes de truffes noires, mais aussi de champignons et de tomates. Les mets frais, raffinés et rares utilisés expliquent donc la note salée mais pas que… Chaque plat est servi dans une assiette dorée à la feuille d’or, signée Gianni Versace, le célèbre couturier assassiné d’une balle dans la tête en 1997. Et bien sûr pour ce prix là, chaque consommateur est autorisé à garder la précieuse vaisselle.
2. Des attributs masculins… aux champignons et au persil.
Un jeune artiste japonais autoproclamé asexué a décidé de faire déguster ses parties génitales à cinq convives, triés sur le volet, suite à une ablation chirurgicale qu’il avait subie quelques mois plus tôt. Son but : attirer l’attention sur les minorités sexuelles au Japon, mais également rembourser le coût de sa coûteuse opération. Puisque chaque « goûteur » a dû débourser 20 000 yens, soit 200 euros, pour ce plat un peu particulier, préparé sous la supervision d’un cuisinier professionnel. Une dégustation qui a pu se faire apparemment sans souci, le cannibalisme « consenti » n’étant pas réprimé par les lois japonaises.
3. De la saleté au menu
Cela se passe toujours au Japon, dans un restaurant français baptisé « Ne quittez pas ». Le chef propose des plats à base de « saleté » et à l’aspect particulièrement repoussant. Ainsi, la carte propose une soupe sale à la fécule de pomme de terre et copeaux de truffe, une salade servie avec sa vinaigrette sale (à base de terre de la région de Kanuma) ou un risotto de bar et de racine de bardane, une glace et gratins repoussants ou un thé à la menthe à l’aspect boueux. Si les intitulés ne mettent pas forcément l’eau à la bouche, le rédacteur du site Rocketnews24 assure que les plats sont divins et que les saveurs d’antan sont retrouvées.
Ladite saleté est fournie par une société qui produit des composts écologiques, pas de crainte donc concernant l’hygiène du restaurant qui serait irréprochable. Il faut compter 85 euros minimum par menu, pour goûter ce repas atypique et une semaine de patience avant de pouvoir obtenir une table.