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La revue américaine JAMA (Journal of the American Medical Associal) a publié une étude déconcertante. Un léger surpoids serait facteur de longévité : mortalité inférieure de 6% pour une IMC comprise entre 25 et 30 par rapport à une IMC se situant entre 18,5 et 25.
De quoi remettre en question le fameux poids idéal dont tout le monde rêve et pour lequel on sacrifie une bonne partie des plaisirs de la table ! Car, comme tout ce qui est délicieux, est souvent très calorique, on doit se priver encore et toujours…
Alors, est-ce le retour dans nos assiettes de tout ce qui avant nous faisait culpabiliser ; frites, choux à la crème… Bon, avant de plonger dans une orgie alimentaire, il ne faut pas confondre léger surpoids et obésité. Car là, la balance non seulement s’affole mais le corps médical aussi. Ici, comme aux États-Unis, l’obésité est un fléau et le risque de mortalité prématurée est très élevé.
Et attention à la répartition de la graisse : il faudra qu’elle aille se déposer ailleurs que sur le ventre. Le tour de taille doit être préservé à tout prix ; toute bouée est interdite. En revanche, les fesses et les cuisses peuvent recevoir le surplus de gras, pas de danger. On peut être soulagés…sauf en maillot de bain.
Mais au fait, nous perdons du poids pour notre santé ou pour répondre au diktat de l’apparence ? N’est-ce pas plutôt pour avoir la taille de guêpe d’Angelina Jolie, la plastique parfaite de Gisele Bundchen ?
Car régimes et santé ne font pas forcément bon ménage. Comme le marché de la minceur a le vent en poupe, les régimes et autres méthodes d’amaigrissement se multiplient à l’infini et au bout du compte, on perd plus d’euros que de kilos ! Et dans le pire des cas, on peut même y laisser la santé, un comble !
Reste que la formule des médecins « manger équilibré et faire de l’activité physique », même si elle relève du bon sens, fait hurler ceux et celles qui se battent au quotidien contre leurs kilos, sans faire bombance.
Alors, consolons-nous pendant qu’il est temps ; le léger surpoids est bon pour la santé. Car, avant de nous réjouir trop vite, une prochaine étude pourrait bien faire basculer la balance du mauvais côté…