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8 décembre 2015 2 08 /12 /décembre /2015 13:03
Capture d'écran

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Alors que le Front National est aux portes du pouvoir régional, ne pourrait-on pas se poser la question de la responsabilité des dirigeants de notre pays dans cette ascension qui semble de plus en plus inéluctable ?

N'aurait-t-il pas été longtemps le "jouet" des partis de gouvernement ?

Le parti de Jean-Marie Le Pen a connu ses premières victoires sous la Présidence de François Mitterrand dont on a prêté souvent l'arrière-pensée électorale de division de la Droite. Si tel a été le cas, on peut dire que c'était bien joué ! Et même au-delà peut-être de ses espérances ! Que de tiraillements à Droite pour trouver une ligne entre un Centre et une Droite dont on dit qu'une partie est de plus en plus extrême. Du reste, l'ancien Président Nicolas Sarkozy n'avait-il pas réussi à siphonner les voix du Front National lors des élections de 2007. Pour mieux les perdre 5 ans plus tard !

Les thèmes abordés par le Front National n'arrangeraient-ils pas de temps à autre les dirigeants ? Mieux, sa forte progression ne servirait-elle pas d'excuse ? Ainsi, on peut imaginer que dans les discussions budgétaires avec nos partenaires européens, nos gouvernants n'aient pas glissé cette montée d'un parti populiste qui pourrait bien s'il arrivait au pouvoir, envoyer balader l'Union européenne et son euro ! Dans la crise actuelle des migrants, on peut aussi penser que l'ombre du FN a plané dans les discussions sur la répartition des réfugiés, réduisant notre quote-part de façon notable. "Oh, nous ne pouvons pas imposer à notre population trop de réfugiés, cela risquerait de faire grimper le FN !!!"... 

Le Front National ne sert-il pas depuis trop longtemps à canaliser les peurs et les colères des citoyens ? Il n'y a qu'à entendre les motivations de certains électeurs frontistes lors du premier tour des régionales, dimanche dernier. Les témoignages recueillis par les journalistes sont édifiants : attentats de Paris du 13 novembre, les impôts qui ont augmenté, les migrants... On finit par se demander si le pouvoir en place préfère voir (certes en plus petite quantité) les citoyens mettre rageusement un bulletin FN dans les urnes qu'en découdre dans les rues ; là contre le chômage, là contre le terrorisme. Avec les risques de débordements et pourquoi pas des émeutes et autres guerres civiles. Oui le Front National agirait comme un exutoire, comme l'avaient été pendant un temps les syndicats, devenus inaudibles... Du coup, nous serions arrivés aux limites de l'exercice, à force de jouer avec le feu...   

Quant aux débordements racistes et xénophobes, ils ont été sanctionnés ou pas. Et il y eut fort longtemps des associations comme SOS RACISME qui réussissait à juguler le mal et à mettre de la bien-pensance. Et puis, patatras !!! A présent ces associations n'ont plus aucune écoute, quand elles ne sont pas vomies !

Reste l'antisémitisme qui a été le plus difficile à gérer et qui aurait bien pu signer l'arrêt de mort de ce parti. Et comme par magie, il y eut l'arrivée d'un ex-chevénementiste jeune et fringuant, Florian Philippot, lequel s'est évertué à faire le ménage dans les rangs des militants et de certains cadres. Du reste, la grande victime de ce nettoyage de printemps fut le père fondateur, Jean-Marie Le Pen, devenu persona non grata ! 

A présent, le FN qui aurait été le jouet de ces partis, s'il échappait à ceux qui voulaient sa présence, mais seulement à doses homéopathiques ? 

Oui, si tel était le cas, un FN propulsé sur le devant de la scène pour servir divers intérêts, on pourrait dire que nos hommes politiques porteraient une lourde responsabilité dans tout ce qui arrive aujourd'hui. D'un vote contestataire, on est passé à un vote d'adhésion ! Bravo !!! 

Car la suite n'est pas écrite... 

Ce parti qui fait encore peur à bon nombre de Français va-t-il rejoindre la grande famille des partis de gouvernement et se frotter aux réaltés du terrain ? Entre les grands discours et les mains dans le cambouis, il y a un fossé, pour ne pas dire un abyme ! Ce parti pourrait bien se banaliser, faire à son tour des mécontents... La roue tourne et on pourrait voir émerger un parti encore plus radical, à l'image de ces groupes identitaires qui foisonnent ?

Mais si le parti du Front National était réellement dangereux, comme semble le suggérer le pouvoir en place, alors tout laisse à craindre que nous entrions dans l'inconnu... 

Les électeurs du 2ème tour des élections régionales de dimanche prochain prendront-ils le risque ?

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7 décembre 2015 1 07 /12 /décembre /2015 16:29
Capture d'écran France 24

Capture d'écran France 24

Les résultats du Premier tour des élections régionales 2015 viennent de tomber et le grand gagnant est : le Front national avec près de 30 % des suffrages exprimés et la possibilité d'être à la tête de plusieurs régions.

 

Devons-nous être surpris de ces résultats ? Evidemment que non !!! 

Les sondages n'ont fait que se succéder donnant le FN en première position dans bon nombre de régions. Alors, le choc évoqué par beaucoup est soit d'une crédulité pathétique, soit d'une hypocrisie sans nom... 

Après il faut raison garder. Rien n'est encore plié ou gagné pour les uns et pour les autres et le dernier mot reviendra comme toujours aux électeurs. 

Mais en attendant quel spectacle désolant !!! 

Désolant pour les électeurs de gauche qui vont non seulement se trouver privés de représentants dans au moins deux régions, PACA, NORD-PAS DE CALAIS-PICARDIE, et voter pour des candidats Républicains qu'ils n'apprécient pas, voire vomissent ! 

Et ce malheureux candidat PS,Jean-Pierre MASSERET, de la région Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine, à qui l'on veut de gré ou de force lui faire déclarer forfait, un homme de 71 ans et militant convaincu... 

Désolant de voir cette opposition avec son "ni retrait, ni fusion", sachant qu'elle est en bonne posture pour emporter la victoire, comptant sans état d'âme sur le désistement de son adversaire de gauche. Et surtout, attribuant sans complexe la montée du FN sur le seul compte de la présente majorité ! Certes, celle-ci a une grande part de responsabilité mais c'est une défaillance plus générale des partis de gouvernement que nous nous retrouvons avec un FN aux portes du pouvoir. 

Désolant ce barrage républicain tel qu'il est nommé par les dirigeants comme si le parti de Marine Le Pen "ne respectait pas le pacte républicain". Mais alors, si tel est vraiment le cas, nos gouvernants seraient-ils coupables de laisser un parti dangereux prospérer ? Parce que l'on ne peut pas seriner qu'il ne faut pas voter pour un tel parti et ne pas prendre les mesures pour l'interdire ? Un peu comme si on laissait des électeurs jouer avec un baril de poudre en lui disant "on ne vous le retire pas, mais surtout ne vous en servez pas" !!! 

Et c'est peut-être là les limites de ce front républicain qui avait si bien fonctionné en 2002. C'est un peu comme avoir crié au loup et qu'il ne se soit rien passé. Et le Front national n'a fait que grimper, a pris des villes et il ne s'est rien passé... Il a fini par s'implanter dans le paysage politique lentement mais sûrement... 

Et puis, toujours la même désolation dans les résultats économiques, et puis des migrants qui se jettent sur les routes européennes et en apothéose, les attaques terroristes du 13 novembre à Paris... 

OUi, ce choc qui n'en est pas un, est plutôt une désolation des partis politiques qui n'ont pas appris de leurs erreurs. Peut-être sont-ils résignés à céder la place ? 

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5 novembre 2015 4 05 /11 /novembre /2015 17:13
Front National : le pouvoir servi sur un plateau ?

A entendre certains hommes politiques, à constater leur fébrilité concernant le Front National, le parti fondé par Jean-Marie LE PEN ne va-t-il pas gagner les prochaines élections ? C'est ainsi que le député Malek Boutih s'exprimait sur le plateau de BFM le 25 octobre dernier : "Je ne vois pas comment Marine Le pen peut ne pas gagner l'élection présidentielle (...)". Certains commentateurs politiques en rajoutent une couche en exprimant les craintes en privé de bon nombre de politiques. Et le Premier Ministre en personne qui lançe : "Il est hors de question de laisser le Front national gagner une région..."

Bref, l'Histoire n'est pas encore écrite et ce, malgré les sondages qui donnent le FN en tête des régionales de 2015 et même de l'élection présidentielle de 2017 plaçant Marine Le Pen en tête du premier tour !

Que feront les Français dans l'isoloir le moment venu ? Seront-ils prêts à tenter l'aventure frontiste ou pris de doutes, préfèreront-ils redonner leur chance aux partis qui les ont tant déçus ? Et surtout, ne seront-ils pas si dégoûtés par la politique qu'ils viendront grossir encore davantage les rangs des abstentionnistes ? 

Tous les scénarios sont possibles, mais une question se pose quand même : les partis dits républicains ne feraient-ils pas tout pour servir sur un plateau doré le pouvoir au Front National ? Bien entendu, loin d'ici l'idée qu'ils le fassent exprès mais tout aussi pire, sans s'en rendre compte réellement, ils font le jeu du Parti de Marine Le Pen.

Déjà, les résultats économiques calamiteux devront être mis au passif des divers gouvernements, de droite comme de gauche, avec un chômage de masse insupportable, une dette publique colossale, des gaspillages sans cesse dénoncés et jamais corrigés. Et les mêmes qui échouent pourraient revenir sans état d'âme briguer un autre mandat ! 

D'autres sujets tout aussi brûlants comme l'insécurité, l'immigration avec le flux ininterrompu de réfugiés qui déferlent sur l'Europe, le terrorisme islamiste, sont autant de bombes à retardement qui pourraient faire basculer les Français dans la peur et la psychose. Et comme chacun le sait, la colère à laquelle on pourrait ajouter l'angoisse sont de bien mauvaises conseillères... 

Et jusqu'à la communication des politiques qui est de plus en plus désastreuse ! A l'image de l'intervention des 2 chefs de parti, Jean-Christophe CAMBADELIS et Nicolas SARKOZY concernant la présence de Marine Le Pen à l'émission Des Paroles et des Actes sur France 2. Evidemment, cela renforce l'image d'un UMPS, main dans la main, qui est plus là pour empêcher de s'exprimer un leader politique, plutôt que de s'allier pour trouver des solutions aux problèmes des Français !!! Voilà ce qu'il restera de cette misérable affaire... 

Et puis tous ces couacs concernant la fiscalité (impôt locaux pour les retraités aux revenus modestes, réforme des dotations aux collectivités locales, allocation adulte handicapé), des réformes sur lesquelles on revient car on se rend compte qu'elles vont faire trop de dégâts au niveau électoral. Le Président qui veut jouer la proximité avec "une Lucette" qui raconte par derrière que tout a été mis en scène. Décidément, ils voudraient énerver les Français qu'ils ne s'y prendraient pas mieux !!! 

OUi, le Front National n'a jamais été aussi proche du pouvoir !!! Même si les circonstances extérieures (crise économique, vague migratoire, poussée de l'islamisme radical) l'aident à grimper dans les sondages et dans le coeur des Français, ceux qui nous gouvernent et ceux qui ont gouverné auront une grande part de responsabilité dans son succès par leur incompétence, leur inertie et leur incapacité à renouveler les têtes !!!

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5 octobre 2015 1 05 /10 /octobre /2015 14:35
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Le 26 septembre dernier, sur le plateau de l'émission "On n'est pas couché" présenté par Laurent Ruquier, l'eurodéputée Nadine MORANO s'est exprimée en ces termes : "La France est un pays aux racines judéo-chrétiennes... La France est un pays de race blanche dans lequel on accueille aussi des personnes étrangères..."

Au-delà de la polémique déclenchée par ces paroles, de l'aberration scientifique que certains ont relevée, pendant que d'autres doutaient de la référence même au Général de Gaulle, ne sommes-nous pas au coeur de la crise identitaire française ?

Oui, ces propos ont dû faire écho à bon nombre des Français que l'on qualifie "Français de souche". Ceux-ci ont dû se réjouir d'entendre sur un plateau de TV ce qu'ils pensent et qu'ils hésitent encore à crier haut et fort ! Ils en ont rêvé et Nadine Morano l'a fait !

Evidemment, ces propos ont dû résonner douloureusement dans la tête de bon nombre de ces Français de Métropole et d'Outre-mer qui n'ont pas la peau blanche ! A l'image de cette députée réunionnaise dont on a pu sentir l'émotion et les larmes contenues déclarant "députée noire de la République, cette France décrite par Madame MORANO n'est pas la mienne"...

Cette triste histoire révèle l'état de notre société ; une société déboussolée qui ne sait plus qui elle est ou refuse de voir ce qu'elle est devenue.

Sur le plateau de l'émission C dans l'Air du 1er octobre, le journaliste Claude Weil reprochait au personnel politique de ne pas avoir fait un travail de pédagogie sur la transformation de la France.

On peut déplorer cette absence de pédagogie car au bout du compte, il y a comme une impression chez ces "Français de souche" à la peau blanche de s'être réveillés avec la gueule de bois ; une France multiculturelle était née... Et pour toute explication, ils n'ont eu que le fameux slogan : l'immigration est une chance pour la France !

Et les problèmes engendrés par le mélange de cultures et de religions n'ont pas été réglés, ont été balayés d'un revers de la main par crainte d'un développement du racisme, ce qui n'a pas manqué de se produire. Car finalement, en ne posant pas les problèmes, refusant d'entendre les craintes et les exaspérations, on a fini par radicaliser les uns et les autres.

Evidemment, il n'en faudrait pas beaucoup pour que cette société ne se fragmente un peu plus, car au-delà des politiques, ce sont les citoyens qui doivent accepter de vivre ensemble... ou pas. Et le risque est toujours plus grand de voir les communautés se dresser les unes contre les autres sous fond de chômage de masse et de crise migratoire sans précédent... 

Pour que ce type de déclaration ne se reproduise plus, non pas parce qu'il y aura eu l'intervention d'une police de la bien-pensance, bien-pensance rejetée, mais parce que naturellement, elle sera désuète, totalement dépassée, il faudra du temps, de la patience et des efforts de tous...

La France mérite bien cela...

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14 juin 2015 7 14 /06 /juin /2015 18:13
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Si l'affiche de l'élection présidentielle de 2017 devait se confirmer, un duel François Hollande/ Nicolas Sarkozy, on pourrait dire alors que le personnel politique n'a rien compris aux aspirations des citoyens et à leur envie de
renouvellement ! 

Pourtant, les sondages qui se succèdent ne vont pas dans ce sens, comme si les citoyens voulaient échapper à ce schéma qu'on leur propose comme inéluctable...

Un sondage Opinon Way du 05 juin 2015 pour Le Figaro et LCI, 76 % de sympathisants socialistes souhaitent que, même en cas de nouvelle candidature de François Hollande, le PS organise une primaire. On imagine déjà d'ici l'ambiance si la primaire n'avait pas lieu ! On ne peut préjuger de l'avenir, mais il semblerait bien que cette primaire ne voit jamais le jour... 

Mais l'ancien Président de la République, Nicolas Sarkozy, ne parait pas en meilleure posture. Selon un dernier sondage IFOP pour le Journal du Dimanche, le 14 juin 2015, Alain Juppé (42 %) est la personnalité souhaitée devant Nicolas Sarkozy (33 %) comme candidat des Républicains à l'élection présidentielle de 2017. Certes, il y a un mois, avant le congrès fondateur, c'était l'inverse. Mais, aussi talentueux que soit Alain Juppé, "le meilleur d'entre nous" comme l'avait surnommé Jacques Chirac, tout cela ne va pas dans un mouvement de grand renouvellement. 

Comment peut-on imaginer que les deux hommes, l'ancien et l'actuel Chef de l'Etat, puissent prétendre à un nouveau mandat ? L'un s'est fait battre en 2012, rejeté par une bonne partie des électeurs et le deuxième est loin d'emporter l'adhésion. Il a énormément déçu, même dans son propre camp. Il est encore trop tôt pour déclarer que le mandat est un échec complet, mais on sent déjà que l'opinion générale n'est pas ou plus en sa faveur.

cf cote de confiance

Politique : du neuf avec du vieux ? !!!

En revanche, il y a une véritable aspiration au changement, à un renouvellement générationnel.

Au-delà des idées qui sont le fruit d'un travail collectif, des têtes nouvelles pourraient bien faire la différence. Il parait inconcevable qu'il n'y ait pas dans les partis, de droite comme de gauche, des femmes et des hommes "neufs", intelligents, pleins de bon sens qui redonneraient aux citoyens l'envie de politique. Et pourquoi pas l'émergence d'une personnalité issue des "minorités visibles", un Obama à la française, un homme ou une femme qui réunirait sur le vivre ensemble. On peut rêver... 

Parce que chacun s'accrochant à son siège, nous ne sommes pas prêts de voir éclore de nouveaux talents. Ou alors au compte-gouttes... pour ne pas dire au "compte gouttelettes" !

Il est quand même malheureux que ce soit un parti tant décrié comme le Front National qui propulse sur le devant de la scène autant de jeunes ! Evidemment, d'aucuns diront qu'ils n'ont pas trop le choix et qu'ils n'ont pas suffisamment de personnes expérimentées dans leurs rangs. Il n'empêche, le symbole est là et absent ailleurs... 

Quand on voit ce que produisent des personnels soit-disants expérimentés et qui ne parviennent pas à nous sortir de la crise. Que risquons-nous à laisser la place à de plus jeunes ? Pire situation ? On peut se demander... 

Néanmoins, si l'offre politique reste aussi pauvre qu'elle semble l'être aujourd'hui, nous ne sommes pas prêts de voir l'abstention baisser ! 

Un retour vers les urnes se fera au prix d'un renouvellement profond de cette classe politique qui est usée et qui s'use vite et de plus en plus vite...  

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11 mars 2015 3 11 /03 /mars /2015 16:36
Au secours ! Les Partis politiques Républicains ont peur !!!

A la veille d'élections départementales qui s'annoncent ravageuses pour les partis dits "de gouvernement" avec il faut le noter, une abstention qui risque fort d'être importante, les partis "Républicains" auraient peur.

Et cette peur a un nom et un visage : Le Front National et sa Présidente, Marine LE PEN ! C'est ce qu'a clairement exprimé le Premier Ministre Manuel Valls lors d'une interview à Europe 1 le 08 mars dernier, en déclarant notamment avoir peur que son "pays se fracasse contre le FN" .

Et là, on se dit que quelque chose cloche chez nos politiques ! C'est un peu comme si le pompier avait la trouille du feu, ne sachant plus que faire pour arrêter l'incendie, ou le médecin serait aussi désemparé que son malade à l'annonce de sa maladie ! 

Le Front National a progressé depuis plusieurs années et tel l'article écrit en octobre 2013, les mêmes causes produisent les mêmes effets.

Pour le moment, nous sommes loin d'une déferlante bleu marine, mais le parti de Marine LE PEN se rapproche du pouvoir à grands pas. Pour 2017, cela parait peu probable mais pour la suite ? Personne ne peut écrire l'Histoire. 

Mais si d'aventure, le parti fondé par Jean-Marie LE PEN venait à s'installer au sommet de l'Etat, on peut dire que les Partis de gouvernement porteraient une très lourde responsabilité !!! 

C'est un peu comme si un train à pleine vitesse fonçait vers vous et que vous ne bougiez pas, comme tétanisés ! Il serait presque à se demander si nos dirigeants n'ont pas envie de céder la place, dans une sorte de lassitude du pouvoir et de manque de combativité face aux difficultés du pays, comme si tout avait été tenté et que rien n'avait abouti. Ou comme dirait l'éditorialiste économique, Nicolas DOZE,  avec humour, on essaie toujours les recettes qui n'ont pas marché ! 

Et tout cela sur fond de personnel politique qui n'offre pas une image des plus exemplaires. Entre les scandales provoqués par les uns (Cahuzac et son compte caché, la phobie administrative de Thomas Thévenoud), l'absentéisme des Sénateurs dont le Président UMP du Sénat, Gérard Larcher, veut faire la chasse. Déjà que la question de la suppression de la Chambre Haute du Parlement est souvent posée, savoir que certains peuvent se soustraire à leurs obligations, voilà qui va apporter de l'eau au moulin de certains. Et ne parlons pas du nombre des députés qui est jugé trop important, mais que pour ne pas froisser les élus, on n'ose pas toucher. 

Et c'est ainsi dans tous les domaines. On ne veut surtout pas se mettre à dos les uns ou les autres, ne pas énerver les syndicats ouvriers et patronaux, ne pas provoquer une crise d'urticaire chez les fonctionnaires ! De renoncements en renoncements, de réformes amoindries en mesurettes pour donner l'image qu'on a agi, on en arrive à la situation actuelle : des citoyens au bord de la crise de nerfs, qui ne croient plus en rien, qui n'ont plus d'espoir et qui n'ont plus envie d'avancer. 

Alors, n'est-ce pas le moment pour les partis politiques d'avoir l'imagination plus fertile pour sortir le pays de la crise ? Certes, il y a des progrès dans le domaine économique, mais la reprise est trop timide pour redonner de l'élan au Pays. 

Il ne sert à rien de gémir, de se désespérer ! Si le Front National monte, c'est la preuve que le pays va toujours aussi mal, voire plus mal. Peu importe, si c'est le ressenti ou la réalité, les politiques doivent convaincre plus par les actes que par les paroles dont ils ont usé et abusé. 

C'est à ce prix et à lui seul que les partis actuels peuvent encore sauver leur peau ! Et pour nous, entrer dans une aventure dont nul ne sait où elle nous conduira. Pour le meilleur ? Pour le Pire ? A chacun d'y penser... 

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8 octobre 2014 3 08 /10 /octobre /2014 11:12
capture d'écran TF1

capture d'écran TF1

L'émission consacrée au Président de la République, le 06 novembre dernier, n'aura-t-elle pas donné l'impression que notre pays tournait en rond ? 

Aucune réforme qui semble vraiment changer la donne ne se profile, même si le Président a bien tenté de mettre en avant le pacte de responsabilité dont on ne sait encore quel véritable impact il aura sur l'emploi. Une simplification qui va dans le bon sens mais des contradictions se font déjà jour, tel le compte pénibilité en matière de retraite. Une réforme territoriale qui va se réduire à peau de chagrin tant les élus freinent des quatre fers... 

Non, tout cela ne parait pas à la hauteur des enjeux !

La dette a atteint les 2 000 milliards d'euros et comme le financement de celle-ci ne pose pas de souci dans l'immédiat, c'est "open bar" ! AH certes, on en a ralenti le cours mais d'inversion, il n'en est pas question pour le moment. 

La croissance n'est pas au rendez-vous et malgré les incantations, elle ne sera pas là avant bien longtemps. Dire jamais serait excessif, mais nul ne peut affirmer que nous retrouverons un jour un taux de croissance qui sera de nature à régler notre problème d'un chômage de masse.

Mais si le pire était à venir ? 

A force de petits pas comme l'a signalée la chef d'entreprise d'Armentières au cours de l'entretien présidentiel, d'hésitations, voire de renoncements, n'allons-nous pas tout droit à la catastrophe ? 

Alors, certes, pour le moment, nous ne sommes que sous surveillance renforcée à la fois de la Commission européenne et probablement des marchés financiers. Pas de quoi craindre les foudres des uns ou des autres, mais pour combien de temps ? 

Les Français se disent prêts pour réformer de fond en comble le pays ! Mais attention : chacun dans son coin ne veut surtout pas que ce soit à son détriment ! Avec cette mentalité bien française, on ne risque pas d'avancer ! Et pour le moment, chacun de faire le dos rond, de s'apitoyer sur l'état économique de la France qui voit son modèle social mourir à petit feu. Mais combien de temps va durer cette relative résignation ? 

Aujourd'hui, ne sommes-nous pas dans l'oeil du cyclone où tout semble calme alors que la tempête menace ? 

Le Président de la République a avoué se cramponner tel un capitaine à bord d'un vaisseau qui fait naufrage, ou l'alpiniste en tête de cordée qui risque de dévisser ? L'image est terrible, on sent l'impuissance publique à résoudre une crise qui risque de tout emporter sur son passage ; la solidarité dont on se vantait tant mais qui finit par peser trop lourd sur les finances, un système de santé qui faisait notre fierté mais qui coûte trop cher, un système de retraite par répartition qui est à bout de souffle... 

Malgré tout, il faut garder espoir car si nous devons faire face au pire dans les mois ou années à venir, cette fois, il n'y aura pas le choix pour les politiques frileux, voire peureux, que de faire enfin les réformes ou adaptations nécessaires dont notre pays a tant besoin.

Il nous faut une lumière au bout du tunnel... 

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7 septembre 2014 7 07 /09 /septembre /2014 11:04
Valérie Trierweiler : le livre du dent pour dent !

Le livre de Valérie Trierweiler Merci pour ce Moment ne devrait surprendre personne ! 

Ce qui était prévisible s'est produit et avec quel éclat ! 

Cette femme, que l'on apprécie ou pas, a été bafouée devant les Français et sa vengeance est là, devant les yeux des lecteurs, terrible et terrifiante... 

Comment penser qu'une femme belle, brillante et avec un fort tempérament allait rentrer gentiment dans le rang, étouffer une rancoeur que l'on peut imaginer immense, une jalousie dont on avait cru pouvoir déceler l'intensité, notamment à l'occasion du tweet ravageur de la Rochelle en juin 2012 ? 

Evidemment, les conséquences sont dévastatrices autant pour l'homme, François Hollande, que pour la fonction présidentielle... 

Comme quoi dans la vie, sans vouloir donner de leçon à quiconque, mieux vaut agir de manièrel loyale. Une rupture claire et nette aurait été sans nul doute préférable à cette vision d'un homme rejoignant sa dulcinée sur un scooter ! 

Il est certain que Valérie Trierweiler n'est pas la première à qui cela arrive mais elle est journaliste ! Alors, chacun peut penser ce qu'il veut de sa réaction en forme de claque littéraire, crier au scandale, que cela ne se fait pas etc. Tout pourra être dit ou être écrit. Néanmoins, elle aura agi en femme libre dans un pays libre.

Oui, la fonction présidentielle a été atteinte... Le "Moi Président..." si grandiloquent en a pris un sérieux coup ; mieux vaut en rire pour ne pas en pleurer... 

Et les quelques petites phrases chocs "les sans-dents" resteront pour longtemps dans les mémoires comme l'a été le "casse-toi pauvre con" de l'ancien Président de la République. A une différence près, il y aura le doute protecteur que cette phrase soit inventée ou sortie de son contexte. Et puis, on sait que l'humour peut être corrosif, c'est le meilleur ! Et les pauvres en ont entendu d'autres ! Eux préféreront plus que l'on améliore leur sort et du reste, ce serait le moment idéal de mieux rembourser les soins dentaires. Parce que les sans-dents pourraient bien devenir des sans-culottes !!! 

Mais tout cela ne serait pas si grave, l'époque est plus au déballage qu'à la sacralisation, si notre pays n'était pas une situation aussi critique ! Les résultats économiques ne sont pas bons et beaucoup de Français souffrent.. 

Reste à espérer que le redressement de la France soit vraiment en cours, que le pacte de responsabilité ne tombe pas du scooter comme l'a été la vie de Valérie Trierweiler... 

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15 août 2014 5 15 /08 /août /2014 20:17
Après un été maussade, une rentrée sociale maussade ?

Il semblerait bien que l’été 2014 soit à la hauteur de celui de 2007, c’est-à-dire parmi les plus pourris des dernières années. Mais il faudra attendre fin août pour confirmer la tendance de la première quinzaine…

Et la rentrée ?

Le Gouvernement annonce une rentrée économique maussade. Les chiffres économiques sont mauvais ; une croissance nulle au deuxième trimestre, un chômage qui ne désarme pas, un refus catégorique de l’Allemagne d’accorder un soutien à la croissance pour ne pas dire nous laisser creuser les déficits…

Le Président de la République, pourtant d’une nature optimiste qui aurait pu confiner à l’insouciance, aurait même le blues !

Alors que laisse présager cette morosité des chiffres et du temps ?

Les Français seront-ils résignés face aux futures réformes qui, si l’on ne peut nier l’utilité, risquent de faire mal ? Si tous s’accordent sur le principe de réformer en profondeur notre pays, combien en apprécieront les conséquences ?

Une vraie crise morale bloque la société dans son ensemble, combien à croire en l’avenir de la France ? Combien à vouloir partir, fuir un pessimisme ambiant ? Combien à douter que les différentes communautés vivant dans notre pays ont un futur radieux ? Combien à penser à une guerre civile ? Combien à croire à l’éclatement de l’Union Européenne ? Combien à craindre la faillite d’un Etat asphyxié par une dette colossale ?

Oui, beaucoup de Français ont peur…  Oui, beaucoup de Français ont la rage… Oui, beaucoup de Français se désespèrent de la France et de l’Europe…

Les prochains mois renforceront-ils les peurs ou redonneront-ils l’espoir à un peuple qui vit dans un état de prostration… Les entreprises sont sur leurs gardes, les ménages consomment a minima.

Il faudra beaucoup de courage et de détermination aux dirigeants de notre pays pour que les choses n’empirent pas, à défaut qu’elles s’améliorent…

La confiance est déterminante pour redresser une économie. Sans cette confiance, il n’y aura pas d’issue favorable. Et pour la regagner, il faudra plus que des mots, mais il faudra aussi des discours de vérité, des encouragements…

Quelle rentrée pour la France ? 

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19 juin 2014 4 19 /06 /juin /2014 20:15

Quand on voit les actes des uns et des autres, quand on écoute les discours des uns et des autres, les politiques, tous partis confondus, n’auraient-ils pas tout à gagner à plus d’humilité ?

Là, on assiste à une démonstration d’un Ministre des finances et des Comptes publics qui affirme tenir les déficits alors que la Cour des Comptes émet de sérieux doutes. Il y a eu les promesses d’un Président de la République qui était certain d’une inversion de la courbe du chômage puis, d’un renversement économique ; on a vu le résultat !

Mais les autres politiques ne se comportent guère mieux. Il y a un ancien Chef de l’Etat qui envoie des « cartes postales » comme s’il n’avait pas perdu les élections, qu’il avait tout réussi… Et tous ceux qui, à l’Assemblée nationale, pensent qu’ils feraient mieux alors qu’ils n’ont pas fait mieux, voire parfois pire. Et d’autres encore qui n’ont encore rien fait mais qui sont certains qu’avec eux, ce serait la panacée !

Oui, apprendre l’humilité grandirait ceux qui sont aux commandes et ceux qui prétendent y accéder.

Parce que comme pour tout, la critique est aisée, mais l’art est difficile. Et on constate combien le pouvoir n’a rien de simple ; il faut composer avec les uns et les autres quand ce n’est pas vendre son âme au Diable ! On promet beaucoup et au final, on se retrouve à ne rien donner quand ce n’est pas retirer à ceux qui attendaient beaucoup, se renier…

Alors, de l’humilité pour tous, non ?

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