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29 janvier 2014 3 29 /01 /janvier /2014 14:16

Voyage-presidentiel-Turquie---blog.jpg

Capture d'écran BFMTV

Le Président de la République a reconnu lors de sa visite en Turquie, le mardi 28 janvier 2014, n’avoir pas réussi à faire diminuer le chômage en 2013.

Oui, un tel aveu est assez rare pour être souligné et il doit l’être ! Du reste, on a vu le gouvernement tenter de transformer, par tout un tas de stratagèmes linguistiques, un échec en victoire ou semi-victoire… 

Et cela ne relance-t-il pas le débat sur l’impuissance publique ?

Cela voudrait-il dire que l’Etat ne peut pas tout ? Pis, ne pourrait-il plus rien ?

Car malgré la volonté affichée d’une équipe gouvernementale en ordre de bataille, des mesures (CICE, contrats jeunes…) qui constituaient la fameuse boite à outils, la courbe du chômage ne s’est pas inversée. Pari raté, France désespérée !

Rappelons-nous la déclaration de M. Lionel Jospin en 2001 à propos des licenciements chez Michelin « l’Etat ne peut pas tout » et ce que cela lui avait valu en termes d’impopularité. Son image en avait été gravement altérée.

De manière générale, il est difficile d’entendre que l’Etat est impuissant à régler les problèmes. Du reste, les politiques savent bien rassurer les citoyens en affichant leur volonté, réelle ou supposée, en prenant des mesures, en demandant des sacrifices…

Parce que derrière cette question de l’impuissance, n’y-a-t-il pas la question de la compétence des politiques qui est aussi soulevée ? Sont-ils à la hauteur des enjeux ?

Car la question se pose autant en matière économique que dans d’autres domaines de la société, comme la délinquance. Les politiques se succèdent et pourtant, les chiffres sont toujours aussi calamiteux. On en arriverait à penser que les autorités ne peuvent rien contre cette vague de cambriolages qui s’est abattue sur notre pays, que les règlements de compte qui sévissent à Marseille seraient une fatalité ? Sur cette question de la délinquance, M. Lionel Jospin avait reconnu sa naïveté lors de l’élection présidentielle de 2002, et il n’avait pas figuré au 2ème tour de ladite élection !

Oui, cela peut coûter cher à un politique de reconnaître qu’il n’a pas réussi ! On ne sait pas encore ce que cet aveu va entraîner en matière de cote de popularité bien que de ce côté, le Président n’ait plus grand-chose à perdre, sauf à jouer les spéléologues ! Et puis, il lui reste quelques années pour réussir. Seule une victoire  sur le chômage, même tardive, fera oublier ce pari… Sinon le pari raté sera un boulet à traîner…

Cette impuissance publique qui s’affiche souvent, trop souvent, n’est pas bonne pour notre démocratie. Elle renforce les extrêmes, parce que tout aura été essayé et que rien ne marche.

 

Parce que si les citoyens peuvent concéder que l’Etat ne peut pas tout, qu’en matière économique, il y a un environnement mondial, un climat de confiance qui s’installe ou pas… ceux-ci doivent continuer à penser légitimement que l’Etat peut beaucoup, qu’il y a un pilote dans l’avion… 

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19 janvier 2014 7 19 /01 /janvier /2014 10:31

President-Correze---blog.JPG

Capture d'écran France3

Peut-être,sommes-nous proches du dénouement de cette affaire tragico-sentimentale qui se joue à l’Élysées et dont 62% des Français considèrent qu’il s’agit d’une affaire privée (sondage BVA pour i-télé du 18 janvier 2014).

Tout ce qui se déroule à l’abri des regards et dans les cœurs des trois intéressés ne regarde qu’eux et eux seuls...

Après, on ne peut empêcher tout ce qui s’est déroulé jusqu’à présent ; les questions sur la sécurité du Président et sur l’exemplarité de la fonction, la fascination des médias nationaux et internationaux, le voyeurisme...

Oui, le Président a fait son entrée royale dans la cours des people avec tout ce qu’il y a de graveleux, de sordide et somme toute, d’irrespectueux envers le Premier personnage de l’État.

Et là, on ne peut pas dire que le Président ne soit pas responsable de ce qui lui arrive ! Il a parfaitement le droit de changer de partenaire, personne n’a à juger de sa conduite. En revanche, il n’appartenait qu’à lui que nul ne sache rien de cette « double vie » ; il y a bien des secrets d’État dont nous sommes dans l’ignorance absolue ! Ou une séparation préalable claire et nette aurait évité ce à quoi, nous avons dû assister malgré nous, l’hospitalisation d’une compagne traumatisée et une attitude glaciale sur ce sujet brûlant au cours de la Conférence de presse du 14 janvier dernier.

Malgré tout, il ne faut pas exagérer outre mesure les conséquences d’une telle affaire. Elle aura alimenté une presse que l’on disait en souffrance ! Des records de vente pour les journaux et d’audience pour les Chaînes dès que le sujet est abordé. Pas un article n’échappe à la vigilance des lecteurs dont la curiosité est insatiable.

L’image du Président à l’étranger a été certes ridiculisée mais bon, cela ne durera que le temps de le dire et tout le monde passera à autre chose. Du reste, ces autres pays n’ont pas à glousser sur ce qui nous arrive ; certains ont connu bien pire et d’autres connaîtront cette même situation demain ou après-demain. Les affaires Clinton, Berlusconi ne sont que quelques exemples parmi d’autres...

En France, que restera-t-il de cette affaire ? Trop tôt pour le dire, bien évidemment. Cela ne fera pas partie des réussites du quinquennat, on peut en être convaincus. Certains lui reprocheront longtemps d’avoir fait passer ses affaires intimes avant les problèmes de la France ; sa maîtresse aurait dû être la France et elle seule ! On lit beaucoup sur les réseaux sociaux que s’il a pu trahir sa compagne, il peut trahir aussi ses électeurs ? Tous des cocus ?

D’autres encore l’accusent d’avoir terni l’image de la fonction présidentielle, mais n’a-t-on pas fait le même procès à son prédécesseur ? Certes, le « Moi Président, je serai exemplaire en toute circonstance » risque de lui revenir comme un boomerang...

Mais le Président a tellement d’autres affaires à régler, celles-ci beaucoup plus importantes que sa vie privée : réduire la dette, endiguer le chômage, aider le retour de la croissance...

En voilà des sujets qui préoccupent avant tout les Français, ceux sur lesquels au fond le Chef de l’État sera jugé au terme de son mandat. Et du reste, de grands chantiers de réformes vont être lancés et qui vont exiger la mobilisation de tous ; redresser notre Pays doit être la priorité...

 

Alors, comme le répète à l’envi son ex-compagne, Mme Ségolène Royal, tournons vite cette page... 

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15 janvier 2014 3 15 /01 /janvier /2014 11:51

conference-presse---blog.JPG

Capture d'écran TF1

Ne restera-t-il pas aussi de la conférence de presse du Président de la République de ce mardi 14 janvier un sentiment de trahison de la part de ses électeurs ?

On peut le penser quand on voit les premières réactions ici ou là, de syndicalistes, du Front de gauche... Sans que le Président affiche comme hier son statut de social-démocrate, l’impopularité depuis l’élection reflétait déjà la déception, comme si le compte n’y était pas.

Alors, oui, certains disent que le Président a toujours affiché cette étiquette, bien avant sa présentation à l’élection présidentielle et que finalement, c’est normal qu’il y arrive.

Oui, les circonstances exceptionnelles, avoir ce qu’on appelle le dos au mur, peuvent aussi expliquer cette nouvelle orientation, ce virage, cette accélération. Tout cela bien éloigné des discours de campagne.

Oui, les électeurs sont naïfs de croire que les promesses d’une campagne peuvent être toutes réalisées ! On vous dira qu’il faut s’adapter à la réalité, que l’on peut changer en cours de route ou revenir en arrière. http://www.magtuttifrutti.com/article-politique-et-naivete-des-electeurs-117626749.html

Mais le souci c’est que précisément, tous les politiques trahissent leurs électeurs une fois au pouvoir. Et c’est peut-être là que cela ne va pas ou ne va plus. Certes, on peut dire que la vérité n’est pas vendeuse, que si le candidat François Hollande avait annoncé ce qu’il s’apprête à faire à présent, il ne serait peut-être pas aujourd’hui le Président de la République ! http://www.magtuttifrutti.com/article-la-parole-politique-toute-la-verite-rien-que-la-verite-113548454.html

Sauf qu’il ne faut pas s’étonner que les électeurs que nous sommes tous risquent de ne plus pardonner tous ces écarts, ces trahisons, ces revirements, ces changements de ligne... C’est la longue série des tromperies que les politiques vont finir par payer le prix fort : la réduction de la fracture sociale de M. Jacques Chirac qui n’a jamais eu lieu mais qui faisait bien en slogan de campagne...

On dit que la parole publique est décrédibilisée, que l’on ne fait plus confiance aux politiques, il n’y a plus guère que le Maire qui a grâce aux yeux des citoyens ! Les résultats du baromètre de confiance CEVIPOF sont révélateurs du climat actuel mais pas si étonnants ! Cela fait bien des années que la situation se dégrade, que le pessimisme grandit, que la méfiance explose... http://www.cevipof.com/fr/le-barometre-de-la-confiance-politique-du-cevipof/les-resultats-vague-5-janvier-2014/

Si les politiques ne sont pas responsables de tous les maux de notre Pays, ce serait trop simple, ils contribuent grandement à cet affaiblissement du pouvoir, à cette suspicion généralisée.

C’est le sens de l’essai du sociologue Roland Cayrol « Tenez enfin vos promesses » paru aux éditions Fayard en janvier 2012.

 

Parce que l’abstention ne fait que progresser, parce que les partis populistes prennent une importance de plus en plus grande, parce que le dégoût de certains pour la politique est d’un tel niveau, parce que la révolte gronde ici ou là, les politiques, plus que jamais, se doivent d’être le plus clair, le plus précis, le plus respectueux possible de la parole donnée... 

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11 janvier 2014 6 11 /01 /janvier /2014 10:56

Président à Ryad - blog

Capture d'écran

Cette affaire révélée par le magazine people Closer d’une supposée liaison entre notre Président de la République et l’actrice Julie Gayet pourrait finir en affaire d’État.

Si cette relation n’est pas avérée, il conviendrait qu’elle soit vite démentie, afin d’éteindre tout risque d’embrasement.

Parce que l’air de rien, c’est une affaire qui pourrait se révéler plus grave dans ses conséquences qu’elle n’y parait.

Oui, il y a eu intrusion dans la vie privée d’un homme, et pas de n’importe quel homme, puisqu’il s’agit du Président de la République française, ce qui n’est pas anodin. Après, on peut déplorer, crier, hurler que la pratique est dégueulasse, qu’un Chef de l’État, comme tout citoyen, a droit au respect de sa vie privé. Oui, il y a les principes et la réalité ! Aujourd’hui, les personnes publiques sont traquées, il faut vendre du papier et la concurrence est rude. Certains iront même jusqu’à dire qu’il y a là un droit à l’information ! A la Justice d’en décider, si bien entendu elle est saisie...

Pour le reste, et si les faits sont avérés, parce qu’on sait aussi les dégâts que peuvent occasionner de fausses rumeurs, il y a lieu de se poser des questions.

Déjà, certains l’ont souligné, les problèmes de sécurité que les sorties en catimini du Président peuvent engendrer. Une escorte qui semble allégée, un immeuble peut-être même non sécurisée, notre Président n’a-t-il pas pris des risques inconsidérés ? On sait qu’il est une cible pour des terroristes et si au lieu de journalistes qui le traquaient (parce que ceux-ci n’ont pas été repérés par la protection du Chef de l’État), cela avait été des personnes mal intentionnées ?

Par ailleurs, on se pose régulièrement la question du statut de Première Dame. Nous avons connu un Président divorcé, certes il ne l’a pas été très longtemps et à présent, nous sommes face à un second qui vit en concubinage. On sait que ces situations ont posé et posent encore des problèmes au niveau du protocole. Dès l’investiture du Président, il y a eu quelques polémiques et même une action en justice pour refuser le statut de Première Dame à la compagne, action du reste rejetée. Ce qui est paradoxal à présent, c’est que ceux qui à l’époque trouvaient normal que l’amie de cœur " first girlfriend" du Président soit considérée comme Première Dame disent aujourd’hui « Non, ce n’est pas grave, le Président est célibataire, il fait ce qu’il veut ». Bizarre ce revirement, non ? Cette Première Dame ne serait-elle donc pas légitime ? Elle serait donc sur un siège éjectable ?

On connait le caractère affirmé de notre Première Dame, on a constaté par le passé qu’elle n’était pas du genre à se laisser faire. Il faut imaginer le drame qui est peut-être en train de se dérouler dans les murs de l’Élysée, certes ce sont des supputations, mais nous avons affaire à une femme humiliée devant la France entière. Peut-être que tout va rentrer dans l’ordre comme dans bon nombre de familles, ce coup de canif dans le contrat restera comme une blessure et le couple résistera à la tempête. Et cela ne nous regarde pas.

Ou tout au contraire, y-aura-t-il séparation ? Séparation digne, sans conséquence, et qui ne doit pas nous intéresser, on est d’accord. Mais si cela tourne au pugilat avec règlement de compte en place publique via la presse ou les réseaux sociaux ? L’image du Président pourrait en souffrir et lui-même saurait-il résister à la pression ?

Ne parlons pas de l’image que cette affaire donne à l’étranger. On a déjà eu un avant-goût des railleries de la presse étrangère. Du reste, sur le plateau de LCI, hier soir, tard dans la nuit, des journalistes, dont un Britannique, n’était pas tendre avec le Chef de l’État, déclarant qu’il devait montrer l’exemple...

Et puis gageons que certains journalistes ne vont pas manquer de fouiller dans cette histoire pour découvrir s’il y a eu dépense des deniers publics. Si cela devait être le cas, on partirait tout droit dans le scandale !

Oui, l’affaire n’est pas aussi insignifiante que les responsables politiques semblent nous le faire croire.

Reste à espérer que le Président de la République clarifie la situation rapidement pour que cette affaire reste dans le domaine du privé. Nous avons tous à y gagner, le Chef de l'Etat le premier.... 

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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 16:23

Nelson-Mandela--Blog.jpg

 

La disparition de Nelson Mandela suscite un émoi international et comme il est difficile de rendre hommage à un homme devenu une icône. Il est cité par les uns comme un guide, par d’autres comme un phare, par d’autres encore le père de l’Afrique. 


Mais ce qu’il y a de plus émouvant dans ces hommages, c’est la sincérité avec laquelle chacun s’exprime. Parfois, lors d’un décès d’un homme connu, on sent un ton convenu, on prend la posture qu’il faut dans ces circonstances. Mais là, ceux qui témoignent sont dans l’émotion et les larmes sont souvent, là, discrètes...


Oui avec cette disparition, nous allons vivre un moment de communion internationale. Parce que cet Homme était le symbole d’un combat pour la liberté, l’égalité, et la fraternité. Comme l’a souligné ce matin Jean Glavany, il est un digne représentant de notre devise nationale.


En ces temps troubles où la mondialisation abime les relations humaines, nous sommes plongés dans une concurrence féroce qui laisse peu de place à tous ces symboles chèrement défendus par ce Grand Homme, à la fois si courageux et si humble.

Parce qu’en France comme d’autres pays, la fraternité n’est plus qu’un mot, un pauvre mot, presque désuet ou réservé à quelques idéalistes. Parce qu’une Ministre de la Justice a été traitée de guenon suscitant de l’émoi, mais un émoi tardif. Parce que le « vivre ensemble » vire de plus en plus à la guerre des tranchées et que l’immigration est vécue comme une attaque insupportable.

Mais Nelson Mandela est aussi le signe que rien n’est immuable. Les choses peuvent évoluer, avec la bonne volonté et les efforts des uns et des autres.

Oui, la réconciliation nationale de l’Afrique du Sud dont il est l’instigateur n’a pu se concrétiser qu’avec le concours de toutes les communautés. Et cela n’a pas été facile et ne l’est pas encore aujourd’hui.

Mais il a montré le chemin, le chemin du pardon et de la fraternité... 

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30 novembre 2013 6 30 /11 /novembre /2013 17:31

IMGP9814

Il y a quelques semaines, un journaliste lançait sur un ton ironique : « On imagine mal le Général de Gaulle parlant de Leonarda ! »

Alors, vous allez dire : Oui, mais c’était le Général de Gaulle, un Grand homme d’Etat, un homme providentiel comme il n’en existe plus ! (http://www.magtuttifrutti.com/article-politique-ne-cherchons-plus-l-homme-providentiel-121049131.html)

On ne doute pas un seul instant qu’il aurait pris le micro pour faire une conférence de presse improvisée. Comme dirait une certaine publicité d’opticiens « Mais ça, c’était avant ! », une autre époque, un temps que les moins de 20 ans n’ont pas pu connaître...

Nous sommes à l’ère de la Grande Communication, où personne, pas même le Chef de l’Etat, ne peut se dérober comme peut-être, il le souhaiterait. Se taire relèverait de l’indifférence ou de l’incompétence !

Oui, avec les nombreux médias, la parole d’un politique est devenue indispensable. Pas un seul sujet ne doit échapper aux politiques et les journalistes font en sorte qu’ils ne le puissent pas. Ils doivent répondre sur tout et sur n’importe quoi. Cela va d’un fait divers où ils donnent à chaud leur sentiment (l’affaire Abdelhakim Dekhar, le bijoutier de Nice...) à des sujets plus brûlants (la fiscalité, l’emploi...). Et les thèmes sont divers et variés, de petite ou de grande importance, qu’ils connaissent ou que cela ne soit pas dans leur domaine de compétence. Parce qu’on a vu un Ministre confondre lors d’une interview déficit public et dette publique...

Et le piège se referme sur eux, tous partis confondus.

Parce qu’à réagir à tout moment et sur tous les domaines, on finit par faire des boulettes, dire tout et son contraire... Et quand il s’agit d’un Gouvernement, on parle de couacs !

Il n’y a aucun droit à l’erreur. Au moindre faux pas, c’est la curée médiatique ! Le Petit Journal de Yann Barthès diffusé tous les soirs sur CANAL + traite avec humour de tous ces dérapages, de toutes ces contradictions et de tous ces discours qui se répètent en boucle. De quoi filer une belle honte aux intéressés ! Ne parlons pas des humoristes qui n’hésitent pas à rebondir sur toutes les bourdes et ce, pour notre plus grand plaisir.

Ah pour rire, on rit bien souvent, trop souvent. A un tel point, que cela finit par décrédibiliser un peu plus ces politiques qui ont déjà bien à faire par ailleurs, sortir un pays de la crise, par exemple...

Et puis, il faut dire que certains politiques en rajoutent aussi à coup de tweets malvenus ou ridicules que les médias reprennent à loisir. Parce que Tweeter est un geste spontané qui pour les anonymes peut passer inaperçu mais pour tous les politique, ils peuvent être une machine à détruire une réputation !

Oui la médiatisation à outrance a ses bons côtés ; nous recevons en temps réel ou presque, des milliers d’informations, nous vivons des événements en direct, nous pouvons réagir sur le vif...

Mais elle a aussi ses mauvais côtés avec ses dérives ; du voyeurisme, de fausses informations...

Et nos politiques jetés dans cette arène des médias sont soit des victimes expiatoires, soit de redoutables gladiateurs. Dans tous les cas, peu échappent aux turbulences et aucun ne peut prendre de la hauteur.

Est-ce le prix à payer ? 

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20 novembre 2013 3 20 /11 /novembre /2013 12:04

victoire des Bleus contre Ukraine - blog

Capture d'écran FFFtv

Contre toute attente, l’équipe de France a gagné contre l’Ukraine (3-0) et ce fut un beau moment de communion ! L’hymne national a même été chanté à tue-tête dans le stade, un rare moment d’harmonie dans notre société en proie à la colère et à la désillusion...

Comme le dirait le proverbe « une hirondelle ne fait pas le printemps », il faudra du temps et d’autres victoires pour que le retour de la confiance dans les Bleus ait lieu. Et qu’au Brésil, il ne nous refasse pas le coup de la grève et autres caprices de star...

Et si d’autres signes venaient à-propos pour redonner le moral à notre pays englué dans une crise qui n’en finit pas de dérouler ses plans sociaux et autres déconvenues...

Comme l’a indiqué le Président de la République après la victoire des Bleus « Un entraîneur ça compte ». Oui, il a raison ; c’est l’entraîneur Didier Deschamps qui a bien préparé le mental des joueurs maniant un coup l’autorité et un autre, les encouragements. « C’est dans la tête que cela s’est joué » a-t-il lancé à l’équipe dans les vestiaires.

Oui, cette victoire qui a été rendue possible par la combinaison du talent des joueurs, de leur motivation et de l’autorité de leur entraîneur.

Et pour les Français ? On sait que des talents existent ; il n’y a qu’à voir le nombre de jeunes entrepreneurs qui ont exposé leur projet de start-up devant un jury composé de Xavier Nient, le fondateur de Free (Iliad), Marc Simoncini (Meetic) et Jacques-Antoine Granjon, (vente-privee.com). Il est utile aussi de rappeler que notre Pays possède des secteurs performants comme l’aéronautique, les transports, la pharmaceutique.... La liste est loin d’être exhaustive car les talents sont partout. Alors, comme cette initiative de ces géants du Net, il faudrait d’autres signes pour que tous ces talents puissent éclore. Libérer les énergies a souvent été un slogan de campagne pour mieux les étouffer ensuite ! A quand le choc de simplification ?

Pour la motivation, c’est plus compliqué. Beaucoup de doutes, de colère et autres déceptions, autant d’éléments qui ont entamé cette envie d’avancer tous ensemble. Le climat est devenu lourd, c’est plutôt l’envie d’en découdre qui pour le moment semble prévaloir. La société est déchirée, et le fameux vivre-ensemble devient le détester-ensemble ! Mais avec de la patience, de la détermination et des efforts du plus grand nombre, les choses peuvent changer. Là aussi, un signe pourrait être donné pour que nous allions tous ensemble dans le même sens, pas en ordre dispersé ou pis, en sens inverse. Quel signe ? Peut-être cette Union nationale dont rêvent certains mais qui pour le moment, tant que nous ne sommes pas encore dans le mur, est rejetée, quand elle n’est pas moquée...

Et le signe que l’on devrait tous attendre, c’est celui de l’entraîneur ! Il est réclamé à cor et à cri ; donner un cap à cette France qui va mal. De la lisibilité à une politique dont donne l’impression de zigzaguer, vous savez comme ces routes de montagne dont les virages vous finissent par vous donner la nausée !

Oui, un signe, rien qu’un signe mais un signe fort pour faire repartir cette France à l’arrêt et au bord du chaos... 

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12 novembre 2013 2 12 /11 /novembre /2013 10:07

doc campagne intime - blog

Capture d'écran D8

La palme du reportage télé, qui a le plus fait parler de lui cette semaine, serait sans nul doute décernée à « Campagne intime », de Farida Khelfa. L’ex-mannequin, amie et témoin de Carla Bruni Sarkozy lors de son mariage avec notre ancien Président, a posé sa caméra amateur dans les appartements du couple présidentiel, pendant les 4 mois qui ont précédé mai 2012, et de la défaite de l’UMP et de la victoire socialiste.

Comme beaucoup de Français, j’étais partagée entre la curiosité et la perplexité. J’ai attendu pendant presqu’une heure que dure ce « reportage » un peu brouillon, que les choses se mettent en place véritablement et de comprendre l’intérêt d’une telle démarche. En vain. J’ai eu le sentiment que quelqu’un avait retrouvé la caméra privée des Sarkozy et avait diffusé les morceaux de leur vie, tels quels.

On a peu l’habitude de voir à la télévision des reportages ne contenant ni commentaires, ni fil conducteur et avec une qualité de cadrage d’image et de son aussi déplorable. Bref, des bouts de l’intimité d’une famille auxquels on assiste, presque gênés ; Carla à la guitare ou fumant cigarette sur cigarette en attendant la proclamation des résultats du second tour de l’élection présidentielle, Nicolas jouant avec son bébé ou répétant ses discours devant ses ministres.

Voir l’ancien couple présidentiel en peignoirs en train de cajoler leur adorable fille donne parfois la sensation d’assister à un mauvais épisode de téléréalité. On peut reconnaitre une chose ; c’est que ce petit film dépeint le portrait d’une famille sympathique et humaine. On y voit un Sarkozy calme, posé et presque philosophe, loin de son image de colérique et de petit nerveux, qu’on lui connaissait jusqu’à présent. Et une Carla, femme dévouée et amoureuse (peut-être un peu trop même pour certains !)

Comme beaucoup, je m’interroge enfin, sur le choix de la date de diffusion. Plus d’un an après son tournage, tout de même. Certains y voient une sorte de publicité annonçant un possible retour en politique de l’ex-chef de l’Etat. Un moment aussi où son adversaire, François Hollande, vit un record d’impopularité sous la Vème République. Et puis surtout, un mois après que la justice a rendu un non-lieu en faveur de Nicolas Sarkozy dans l’affaire Bettencourt...

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10 novembre 2013 7 10 /11 /novembre /2013 14:49

DE-Gaulle-Napoleon.jpg

Alors que l’on commémore la mort du Général de Gaulle (22 novembre 1890 – 09 novembre 1970), la question peut se poser de l’homme providentiel dont on ne peut nier qu’il en est l’un des plus dignes représentants. Du reste, depuis, on le cherche... sans le trouver...

Car, avec la crise ou la mutation économique qui touche notre pays, on aimerait qu’il arrive, ce Sauveur ! Enfin, aujourd’hui, il pourrait être un homme ou une femme, on a évolué quand même ! Et là, il ou elle saurait trouver les mots pour apaiser les tensions vives dans la société, nous rassurer sur un avenir qui semble s’assombrir au fil des mois. Et il ou elle saurait prendre les décisions qui propulseraient notre pays parmi les plus prospères de la planète...  

Mais où-t-il cet homme ou cette femme ? On l’attend, on l’attend...  On cherche, on pense en tenir un, puis un autre... et puis non, pas celui-là, non, pas celle-là. Aujourd’hui, l’économiste Jacques SAPIR suggère au Président de la République de nommer à Matignon, le Sénateur du Territoire de Belfort, Jean-Pierre Chevènement : il serait l’homme de la situation. Hier, c’était Nicolas Sarkozy qui faisait figure de cet homme providentiel. Mais cette recherche ne s’arrête pas la France ; Barack Obama a lui aussi eu ce rôle lors de son élection ; beaucoup d’espoirs ont été placés en lui, espoirs, pour la plupart, déçus...

Rien ne semble faire émerger ce héros des temps modernes ; aucun signe tangible, aucun bruissement, rien de rien.

A-t-on cassé le moule ?

Ou la situation n’est-elle pas suffisamment catastrophique pour voir surgir notre héros ? Faudrait-il qu’il y ait du sang versé, une famine, une guerre ? Peut-être. Nous ne sommes peut-être pas encore arrivés à une situation si désespérée qu’un réveil brutal de nos élites favoriserait la venue d’un génie, d’un surhomme... Car, par le passé, ces hommes providentiels se sont manifestés dans des circonstances historiques dramatiques : Napoléon Bonaparte, le Général de Gaulle, Gambetta (cf. l’historien Jean Garrigues « les hommes providentiels. Une histoire bien française »)

Pour le moment, cette femme ou cet homme providentiel somnolerait-il, se laisserait-il aller dans le confort d’une vie tranquille ? Et d’un coup d’un seul, parce que les événements l’exigeraient, il ou elle bondirait de son siège, sortirait de l’ombre et viendrait mettre un terme à la débâcle économique et sociale...

On peut toujours rêver, cela ne coûte rien....

Ou alors, comme le pense l’écrivain Alexandre Jardin dans « Mes trois zèbres », avec son appel au « Charlisme » ! Notre salut viendrait de la société civile, nous serions tous et toutes des hommes et des femmes providentiels potentiels qui, par nos idées, nous sortiraient de l’impasse... Soit !

En attendant, il faut continuer à faire face aux défis présents et à venir. Avec ceux qui sont en place et ceux qui suivront...

 

Ne pas perdre notre temps et notre énergie à chercher ce qui n’existe pas ou n’existe plus. Mais surtout, prenons garde aux imposteurs, ceux qui veulent nous vendre du rêve et qui nous décevront... 

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6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 13:55

 portique écotaxe - blog

Capture d'écran BFM TV

On entend dire ici et là qu’il y a au sommet de l’État, un défaut d’autorité et les récents exemples d’abandons, de reculs et autres contournements ne sauraient contredire cette observation.

Mais pourquoi sommes-nous aussi surpris, alors que toute la société est en crise d’autorité ? On voudrait que le Chef de l’État soit l’expression d’une autorité que nous avons délaissée, quand elle n’a pas été chassée de notre paysage !

Partout dans la société, l’autorité est mise à mal ; les enseignants n’ont plus d’autorité sur leurs élèves, les juges n’ont plus la considération qu’ils avaient naguère, la police est contestée, et même les parents ont toutes les peines du monde à se faire entendre de leurs enfants.... Et ne parlons pas des élus, quels qu’ils soient, qui sont devenus inaudibles.  

Oui, la société a évolué et ce qui était hier de l’autorité est devenu de l’autoritarisme. On ne supporte pas qu’une décision tombe, tel un couperet, et devant laquelle il faudrait s’incliner. Non, il faut aujourd’hui de la concertation, de la négociation, pour obtenir au final, un compromis...

Sommes-nous allés trop loin dans cette démarche ? Certainement, puisque beaucoup, pour ne pas dire une majorité des citoyens, sont déboussolés par les tergiversations de ses dirigeants. Il y a incontestablement une perte des repères et chacun y va de sa musique ; aujourd’hui, les bonnets rouges qui veulent la suppression de l’écotaxe, hier les parents d’élèves et des maires contre la réforme des rythmes scolaires, des lycéens réclamant le retour de camarades expulsés, rébellion des pigeons, des poussins, fronde des épargnants....  

 Et puis, il y a des domaines où l’autorité aurait dû être « sanctuarisée » ; l’école, la Justice, la police. Car, si en matière économique et sociale, on peut comprendre le besoin que toutes les voix soient entendues, que chacun mette de l’eau dans son vin, il en est d’autres où cette disparition de l’autorité a entrainé de véritables catastrophes. Des professeurs insultés et agressés par des élèves qui n’ont plus aucun sens du respect, une justice affaiblie et une Garde des Sceaux insultée sans susciter d’émoi, une police qui n’arrive plus à endiguer la violence....

Les Français admirent ceux qui représentent l’autorité et c’est ainsi, que le Ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, recueille les faveurs de l’opinion. Dès qu’un homme politique tape du poing sur la table, pousse un coup de gueule, tout le monde applaudit. Comme si la démonstration (orale) de l’autorité faisait du bien, que chacun se sentait sécurisé et les choses remises à leur place.

Mais, au-delà de la forme, c’est la posture qui est appréciée, qu’en est-il de la mise en œuvre de cette autorité ? Gare à celui qui fait preuve d’autorité ! On va alors parler de rigidité, la fameuse formule « droit dans ses bottes » va être lancée, et on se retrouvera dans une situation de blocage, front contre front !

On ne peut pas vouloir tout et son contraire. D’un côté, que l’on nous trace un chemin que l’on doit suivre tel un troupeau, et d’un autre, ce besoin incessant et démoniaque de tout contester, de tout remettre en cause, quitte à tout casser...

On a les dirigeants que l’on mérite : il n’y a pas eu d’imposture. On a élu l’homme de la synthèse et du compromis.

Après, si cette situation ne nous convient pas ou plus, à nous de changer et les politiques changeront.... 

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