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22 mars 2013 5 22 /03 /mars /2013 16:33

Drapeau chypriote blogCe qui vient de se produire ces derniers jours à Chypre, à savoir, le projet de taxation des dépôts bancaires et la fermeture des établissements bancaires, peut avoir des conséquences insoupçonnées…

L’idée même de taxer les dépôts bancaires est de nature au mieux à soulever maintes questions et au pire à générer les angoisses les plus démentes. Il faut dire qu’ils y ont mis le paquet, que ce soit l’Eurogroup ou les dirigeants chypriotes ! Taxer petits et gros épargnants, initialement en-dessous de 100 000 euros avec un barème progressif, a fait l’effet d’une bombe parmi la population chypriote. Mais également au-delà…

Alors, on a beau dire que Chypre est une économie à part, "une lessiveuse à argent sale ", rien n’y fait ; chaque épargnant européen se sent visé par cette mesure brutale. Malgré tous les propos rassurants des experts : « non, ce scénario est impossible en France », la machine à doutes est lancée dans une course qui peut devenir folle… Il sera très difficile d’effacer cette maladresse - un défaut de communication ? – et à chaque coup de semonce, le risque est lui bien réel de voir se produire ce que l’on ne cesse de lancer ces jours-ci : le bank run ! Que pourra-t-on contre ces mouvements de panique, ces réactions incontrôlées de populations qui ont peur ?

Sur le fond, il se trouve des économistes qui trouvent cette mesure intéressante pour éviter un plan d’austérité à l’image du plan grec… Peut-être une piste à exploiter ? Mais c’est occulter un peu vite l’aspect psychologique du procédé que beaucoup qualifient de racket… Et en la matière, le psychologique a un rôle déterminant…

La crise chypriote relance l’idée qu’un État pourrait sortir de la zone euro. Cette fois, l’éventualité serait envisagée plus sérieusement en cas d’échec des négociations. A force d’agiter le chiffon rouge, l’exclusion d’un État membre va finir par devenir une alternative. Pour les États concernés qui supportent de plus en plus mal les mesures de rigueur et aussi pour les États qui ne veulent plus éponger les dettes de pays jugés laxistes. Et avec les conséquences qui vont avec ; une prise en compte de cet élément par les marchés financiers qui ne manqueront pas de remonter les taux des pays en position délicate, histoire de les précipiter un peu plus vite au fond du gouffre… Quels pays seront épargnés par ce grand nettoyage ?

La souveraineté de l’Union européenne peut s’en trouver affecter à long terme. Car les États en difficulté se tournent vers l’extérieur pour trouver des solutions de renflouement de leurs caisses vides. Pour Chypre, le sauveur pourrait être la Russie qui a des intérêts incontestés et qui lorgne depuis longtemps sur les ressources gazières. Pour la Grèce, ce fut la Chine avec des investissements massifs. Et là, la pression financière va changer de main. Pour le meilleur ou pour le pire ?

L’Union européenne est formée de tous les États européens, pas un pouvoir inconnu et maléfique qui planerait au-dessus des Nations.  Ce sont donc eux qui ont notre destin entre leurs mains. Alors mieux vaut éviter les mesures irréfléchies et inconséquentes.

La confiance est ici primordiale ; la défiance en l’Union européenne qui monte ici et là, est ce qui peut arriver de pire… 

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20 mars 2013 3 20 /03 /mars /2013 20:16

manequin blogEn tombant sur la fameuse photo d'un mannequin vitrine aux formes généreuses, venue tout droit des pays nordiques, et "likée" plus de 60 000 fois sur le réseau social Facebook, beaucoup de femmes ont dû se dire que la révolution était enfin en marche. Que les créateurs s'étaient décidé à mettre le nez dehors et compris que nous n'étions pas toutes de grandes plantes, dotées d'un mètre vingt de jambes et capables de se glisser dans un jean skinny de taille 34. Et puis, le symbole se voulait fort puisque le mannequin était présenté comme provenant de l'une des vitrines suédoises de l'enseigne mondialement connue, H&M. Quelle femme "normale" ne s'est pas alors prise à rêver d'un monde où un mannequin de taille 40 et plus, pourrait faire la Une d'un magazine féminin sans accompagner le fameux intitulé "Spécial rondes" ? Et de se dire que, peut être, enfin, on pourrait enfiler cette petite robe que l'on a tant aimée en vitrine sans s’exclamer "hum ça ne rend pas du tout pareil sur moi" ? Bref, un monde où les modèles qui présentent nos futurs habits nous ressemblent, tout simplement.

Et puis, la nouvelle est tombée. Cette poupée grandeur nature, à la taille 40, n'opérait pas pour le géant suédois, mais pour une boutique totalement inconnue en France. Le cliché daterait même de quelques années. Retour à la case départ.

En quelques décennies, le fossé entre nous et les filles des podiums s'est considérablement creusé. S'il y a 20 ans, les mannequins pesaient 8% de moins que la femme moyenne, aujourd'hui le chiffre est passé à 23%.

Pis, une étude de 2006 avait montré que l'offre ne correspondait pas du tout à la demande. La taille 34 représenterait, par exemple, près de 14 % des robes disponibles en magasin, alors que moins d'un pour cent de la population féminine française ne peut l'enfiler.  Étrange, il faut bien l'admettre.

Alors oui, on le sait, les couturiers passent leur temps à nous le rabâcher ; les vêtements, ça tombe mieux sur une femme filiforme. Peut-être. Cependant, il serait bien temps qu'ils choisissent. Leurs vêtements sont-ils destinés à être portés ou simplement admirés sur les podiums et sur papier glacé ? Quel manque de considération pour leurs clientes potentielles ! Avec tous les retours positifs que ce genre d'initiative de "mannequin grande taille" a suscités, il parait impensable qu'aucune groupe ne s'engouffre dans la brèche. Qui sait, on a le droit de rêver, le message a peut-être été entendu ? Et dans 10 ans, nous rigolerons en repensant que la mode des années 2010 était aux femmes squelettiques... 

 

Illustration de Korolle

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18 mars 2013 1 18 /03 /mars /2013 17:23

IMGP7283« La France est triste ! » a lancé Gérard Depardieu, histoire de donner à son départ un côté moins bassement matériel. Mais, alors, on aurait tout de suite compris si l'on avait découvert notre acteur allongé sur un transat, les doigts de pied en éventail, sirotant un cocktail, et tout cela sur une plage des Caraïbes, la mer turquoise en fond d’écran et le soleil comme remède à la mélancolie…

Mais non, c’est à Néchin, en Belgique, que l’interview a eu lieu, dans une bâtisse dont l’aspect extérieur donnerait le bourdon à tout un régiment !

D’un autre côté, la France est-elle si triste que cela ? Certes, notre Pays connait une crise sans précédent qui ne peut pas engendrer une liesse populaire.

Certains sont touchés directement par la crise et les autres qui ne le sont pas, sont dans la crainte permanente. Les mesures d’austérité qui ont commencé à déferler sur le pays et celles qui se préparent ne sont pas de nature à donner le moral aux Français. Pas un jour ne passe sans son lot de mauvaises nouvelles sur le front économique, de quoi renforcer la morosité.

Et c’est un cercle vicieux ; plus on a peur, moins on consomme… Et l’image que l’on envoie aux investisseurs étrangers est assez désastreuse. Qui aurait envie de miser sur un Pays qui ne croit pas en lui ? Car l’image de cette peur ambiante est plaquée sur le visage de la France…

Pourtant de bonnes nouvelles, il y en a aussi ! Mais elles se noient dans l’océan de nos craintes et de nos doutes… Ainsi, les Chantiers de Saint-Nazaire ont remporté un beau contrat, Airbus aussi… Thalès a lui aussi conclu un contrat avec Ottawa… Le tourisme se porte bien et l’industrie du luxe ne connait pas la crise.

A des niveaux plus modestes, des entreprises françaises résistent à la crise et malgré tout, de nouvelles voient le jour…

A titre individuel, un sondage donnait les Français optimistes sur leur sort. Chacun connait des malheurs mais aussi de petits et grands bonheurs. Évidemment, la vie n’est pas un long fleuve tranquille et toutes les périodes de l’Histoire ont connu des bouleversements et des crises…

Et si l’optimisme se décrétait ? Si dans un élan collectif, on arrivait à surpasser nos difficultés sans les occulter, redonner de l’espoir aux jeunes générations qui ne doivent pas désespérer et s’expatrier, ne ferions-nous pas mentir ceux qui pensent que la France est triste, que plus rien n’est possible ici ?

Le défaitisme est un lent poison…

 

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16 mars 2013 6 16 /03 /mars /2013 15:37

vatican élysée blogUn pape "normal" a été élu au Vatican et chacun salue la prouesse de l’Église catholique. Le pape François semble vouloir mettre de la modestie, de l’humilité dans son pontificat, et son parcours ne saurait démentir sa sincérité.

En France, nous avons élu aussi un Président "normal" en mai 2012, et là non plus, on ne peut pas dire que l’homme versait dans le " bling-bling", il voulait tout le contraire de son prédécesseur.

Quel est ce besoin de normalité dans nos sociétés modernes ? La crise économique et morale qui nous touche ne serait-elle pas la raison de cette soif de normalité ? Dans un monde en crise, en perte de repères, être normal c’est être modeste, avoir un train de vie tout en sobriété.

C’est ainsi que le personnel politique doit se montrer austère, aucun étalage de luxe n’est autorisé. Tout le monde au régime sec !

Et cette vision traverse toute la société et ses élites. Dans le domaine entrepreneurial, les patrons doivent adopter un profil bas. Rien que le terme de bonus hérisse le poil et ne parlons pas de la retraite chapeau et autres largesses qui sont hors normes. Il en est de même du monde du spectacle et du sport : chaque nouveau palmarès des rémunérations fait trembler les intéressés qui souhaiteraient presque ne pas faire partie de la liste ! Car oui, cela n’est pas bon pour l’image de marque. Du reste, l’époque des stars est révolue et l’étalage de richesses, des diamants d’Élisabeth Taylor ne sont plus dans l’air du temps. On veut des artistes qui nous ressemblent…

Même si la normalité a quelque chose de rassurant, n’est-elle pas qu’une posture ? Ne joue-t-on pas de cette modestie alors que la réalité est tout autre ? Car qui peut croire que le faste élyséen soit compatible avec la simplicité ? Et que dire de celui du Vatican ?

Et puis, cette illusion ne peut-elle pas conduire à renforcer les aigreurs ? N’est-ce pas le bal des hypocrites ?

Car si normalité veut dire la chasse aux gaspillages, ce serait une bonne chose. Pour le moment, on voit bien que les réformes sur le train de vie de l’État ont bien du mal à se réaliser. Pour exemple, l’Airbus A330 présidentiel continue d’être utilisé et envisage-t-on de le vendre ?

Mais surtout, en période de crise, même si les symboles participent aussi au redressement, ils ne doivent pas être les seuls ! Ils ne seront en fait qu’un écran de fumée…

Un comportement modeste ne suffit pas, il faut une action qui relève, elle, de l’extraordinaire.

Le Pape François est attendu pour réformer l’Église en profondeur, rétablir l’image salie par différents scandales, enrayer la désaffection des fidèles et mettre fin à la crise des vocations. Cette mission demandera plus qu’une conduite humble et sans faste.

Et dans nos sociétés touchées par la crise économique et le déclin, nous avons besoin d’hommes et de femmes qui par leur vision et leurs actions, soient exceptionnels. Un comportement simple, même s’il part d’un bon sentiment, sera toujours insuffisant. 

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14 mars 2013 4 14 /03 /mars /2013 10:29

formule

C'est bien connu, la beauté est subjective. Tout le monde s'accorde à le dire. Une fille jolie pour certains ne le sera pas forcément aux yeux d'autres. Tout comme les laids des uns ne sont pas les laids des autres. Bref, en la matière, seule la loi de l'émotionnel prime. C'est du moins ce que l'on croyait.

 

Mais une série d'études publiées en 2009 a établi une sorte de "formule mathématique de la beauté". Des calculs savants de l'écart entre les pupilles, de la largeur du visage, de la situation des yeux par rapport à la bouche qui donnent au final les pourcentages auxquels doit répondre notre petite bouille pour être considérée comme parfaite. Et apparemment, la symétrie est un critère essentiel dans la séduction. Avoir un œil plus grand que l'autre et un nez de travers ne seraient donc pas considérés comme un minois de compétition. Oui, car nos voisins d’outre-Manche sont même allés jusqu'à organiser le concours "Britain's most Beautiful Face" (le plus joli visage de Grande- Bretagne). 8000 participantes se sont prêtées au jeu, sans maquillage et sans chirurgie esthétique. 

 

En tous les cas, on ne peut pas nier que la beauté soit souvent graduée. Entre les 90-60-90 des mensurations idéales, le poids, la taille, l'IMC, les tours de taille, de hanche, de poitrine, les chiffres sont omniprésents pour un monde aussi "superficiel". Et puis, qui distribue les mauvais et les bons points ? Qui a décidé que la maigreur serait le canon de beauté de cette décennie ? Qui a déclaré le teint hâlé comme hautement plus glamour que la peau laiteuse ? En d'autres termes, qui par des critères aussi sévères que précis, complexe des générations tout entières ?

 

Le problème est que c'est la société elle-même qui s'impose des tendances à suivre. Le coup girafe dans certaines tribus africaines, la tête très allongée dans certaines civilisations ou le pied de lotus en Chine sont des exemples parmi tant d'autres. Les stars jouent aussi un rôle essentiel et nous font à tour de rôle regretter ou assumer nos bourrelets. Et l'Histoire bien sûr. Si les congés payés de 1936 n'avaient pas amené les vacances, les maillots de bain, la plage et le bronzage, il est fort à parier que le teint pâle serait toujours à la mode dans le monde occidental. Et puis, il est aussi très courant d'aimer tout ce que l'on ne possède pas. L'herbe est toujours plus verte dans le champ d'à côté, n'est-ce pas ? Les cheveux blonds sont ainsi en vogue au Japon, la blancheur dans les pays asiatiques, le bronzé dans les pays nordiques...

 

En gros, c'est la loterie. Selon notre couleur de peau et notre corpulence, mieux vaut naître à certaines périodes plutôt qu'à d'autres, pour rentrer dans le fameux moule. Mais d'ailleurs, pourquoi cherche-t-on absolument à y entrer ? Trouve-t-on cela merveilleux de voir une société où les gens auraient l'impression d'être taillés sur le même modèle ? Un monde uniforme est-il vraiment à souhaiter ?

 

Alors oui, on bave devant cette fille longiligne sur papier glacé, mais mieux vaut se dire que nul n'est parfait et que la différence est à cultiver. D'ailleurs, c'est ce qu'ont fait des femmes de caractère entrées dans les mémoires pour leurs particularités. Une Marilyne Monroe à la taille 44 quand les tailles fines étaient à l'honneur, une Jane Birkin quand les poitrines généreuses étaient appréciées, une Jennifer Lopez quand les courbes n'étaient pas prônées ou une Dita Von Teese à l'heure du succès du teint hâlé...

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11 mars 2013 1 11 /03 /mars /2013 17:49

photo des ilesOn n’y coupera pas ; la réforme des retraites aura bien lieu ! Même si les Français sont rétifs à l’idée même de travailler plus longtemps, les solutions alternatives semblent faire défaut et il y a le feu dans le sanctuaire des régimes. Malgré une première réforme, le système est à bout de souffle, le financement des retraites est assuré jusqu’en 2017, et encore ! Le bateau prend l’eau de toutes parts, des mesures doivent être prises pour renflouer les caisses.

Augmenter les cotisations ne suffira pas et trouver d’autres sources de financement, il ne peut en être question dans l’immédiat, tant le niveau des prélèvements en tout genre a atteint la cote d’alerte. Et baisser les retraites sera le recours ultime, le plus envisageable étant la désindexation des pensions qui reviendra au même, sans le sentiment d’un retrait brutal, très difficile à accepter.

Alors, travailler plus longtemps est inévitable. On vit plus longtemps, c’est aussi un progrès, même si la contrepartie sera un allongement de la durée des cotisations.

Tout sera dans la négociation et chacun espère passer à travers les gouttes. Car reviendront sur le tapis, les fameux régimes spéciaux. Dire à ceux-là mêmes qu’ils sont des privilégiés alors qu’ils ne pensent pas l’être, cela ne va-t-il pas conduire à un dialogue de sourds ?  

Et reculer le départ à la retraite jusqu’à quel âge ? A entendre certains experts, un régime n’est viable que si la personne bénéficie de 10 années de retraite. A l’heure actuelle, bon nombre de retraités bénéficient d’une retraite d’une durée égale à la période d’activité, et pour certains, voire plus. Alors comment rééquilibrer ? Travailler jusqu’à 70 ans et plus, réclamerait une santé de fer, une vivacité d’esprit et un dynamisme démoniaques !

Et la plus belle des contradictions réside dans le fait que les séniors sont souvent sur la touche. Quand on sait que dans le travail, l’âge fatidique est de 50 ans, on en tomberait à la renverse. Car à partir de la cinquantaine, âge « jugé canonique », plus le droit à l’erreur ; certaines entreprises poussent vers la sortie leurs séniors. Et si par malheur, vous avez perdu votre emploi, pas de pitié, vous aurez toutes les peines du monde pour vous reclasser. Alors prolonger la durée de travail dans un pays qui en 2011, n’employait que 41,5 % des personnes âgées de 55 à 64 ans, le pari n’est pas gagné. On verra plus de chômeurs de longue durée, et de précarité.

Alors, il faudra être inventif pour que la réforme qui se prépare ne soit pas une pilule trop amère. On parle déjà de retraites par points, mais il ne faut pas se leurrer. Il faudra travailler plus pour sauver les meubles ! A moins d’avoir une fortune personnelle ou d’avoir commencé à travailler très jeune, au berceau pourquoi pas, partir tôt équivaudra à avoir une retraite de misère…

L’idée germe aussi de mixer le régime par répartition et le régime par capitalisation. Ce qui se fait déjà mais de façon volontaire et à condition d’avoir des revenus corrects. Pourquoi pas ? Mais il faudra des garanties pour que les marchés financiers ne jouent pas à la loterie avec les fonds placés, comme cela s’est produit aux États-Unis avec le scandale d’ENRON.

Et une bonne dose de justice dans la réforme sera le vrai défi. Comme le fait d’avoir commencé à travailler jeune (ce qui malheureusement sera rare avec le chômage des jeunes !) et surtout la notion de pénibilité au travail. Il y a des professions qui usent prématurément ses salariés et il serait juste que ceux-ci aient un régime adapté. Beaucoup de secteurs sont concernés ; le bâtiment, l’industrie…. Là, est le plus gros de la négociation et chacun voudra faire valoir ses arguments. Le combat promet d’être âpre…

Mais pour certains, travailler longtemps n’est pas un problème et même, la retraite serait l’antichambre de la mort !

On voit bien dans certaines professions, des personnes s’accrocher à leur poste et ne pas vouloir le lâcher. Le monde des affaires compte des dirigeants qui ne quitteraient pas leur poste pour rien au monde. Ils sont à siéger dans les conseils d’administration et évoquer la succession, il n’en est pas question…

Des métiers ou des activités qui relèvent de la passion comptent aussi beaucoup de séniors. Il y a des exemples dans le journalisme, dans le milieu de la recherche, des avocats… Et ne parlons pas des artistes qui pour certains espèrent mourir sur scène !  

Et la palme revient aux politiques qui ne veulent céder le pouvoir qu’à l’état de grabataire. Mieux, à 50 ans, vous êtes considérés presque comme un gamin ! Cela ferait presque rêver…

Cette réforme des retraites, eu égard aux sacrifices qui seront exigés, est déjà ressentie comme un recul des acquis sociaux. Mais, dans le même temps, on ne peut pas demander à la jeune génération plus qu’elle ne pourra donner.

Alors, le changement, c’est maintenant ?  

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9 mars 2013 6 09 /03 /mars /2013 14:41

drapeau UE déchiréDeux enquêtes sur l’Europe viennent de sortir : l’une très récente faite par l’institut TNS-SOFRES aux termes de laquelle 66 % des Français se sentent citoyens de l’Union européenne, tout en reconnaissant ne pas être suffisamment informés des questions européennes. La deuxième de BVA du 22 février 2013 en vient à la conclusion d’un véritable désenchantement à l’égard de l’Europe pour 62 % des Français

Si les citoyens se sentent de plus en plus Européens, il n’en demeure pas moins vrai qu’ils sont de plus en plus nombreux à douter, voire pour certains pays, à vomir l’Union européenne ! C’est ce qui ressort des résultats du vote des Italiens aux dernières élections, des manifestations du peuple Espagnol, Portugais…

Et pourtant, l’Union européenne mérite-t-elle vraiment toutes les critiques qui lui sont adressées ? Ne se sert-on pas d’elle trop facilement comme bouc émissaire ?

Il fut une époque où bon nombre de citoyens furent indifférents à la construction européenne. C’était un sujet pour les hommes politiques ou pour les experts, le citoyen lambda préférait presque être tenu à l’écart. Trop compliqué, peu ou pas d’intérêt dans sa vie quotidienne… Avec la crise, les choses se sont tendues, les peuples se sont radicalisés. Et le désenchantement, voire même le rejet, a pris le relais d’une certaine désinvolture.

Chacun des pays est confronté à la difficulté grandissante de ce qu’on appelle le vivre ensemble ; la montée des communautarismes est constatée, les revendications régionales se font plus pressantes et donnent même lieu à une écoute de certains gouvernements (Écosse, Catalogne…). Alors, faire une Europe unie avec des États qui vivent de réelles crises identitaires, cela demandera bien des efforts et de la patience…

On demande à l’Europe tout et son contraire. Plus de protection, plus de solidarité, une politique de relance plus convaincante… Et à l’inverse, on lui reproche sa rigidité, son interventionnisme dans le budget des États, des règles contraignantes en matière d’hygiène, d’environnement... On parle souvent du carcan de Bruxelles.

Mais surtout, l’Europe ne porterait-t-elle pas la responsabilité de tous les maux des États ? Facile pour les dirigeants qui n’ont pas le courage d’assumer les réformes nécessaires de proclamer « ce n’est pas nous, c’est Bruxelles qui exige ! » Il en est de même des dérapages budgétaires ; ce n’est pas l’Europe qui est en cause, mais bien chaque pays qui s’est laissé emporter dans la spirale de l’endettement…

Alors construction ou désintégration de l’Union européenne ?

Il faudra beaucoup de courage et d’énergie aux dirigeants européens pour que l’Europe reste debout. Bien sûr, il y a des avancées positives, comme une plus grande solidarité financière avec la BCE, un plan de relance, même s’il est timide… Bref, de quoi espérer et que des jours meilleurs viennent calmer la tempête économique qui secoue les États. Mais les peuples seront-ils assez patients et les sacrifices imposés ne feront-ils pas chavirer le navire Europe ?

Car la désintégration est toujours possible. C’est une aventure dont personne ne sait si elle sera un naufrage collectif ou une délivrance. Tout se dit, le meilleur comme le pire… C’est comme ouvrir la boite de Pandore… Mais cette idée d’explosion de l’Union est là, tapie dans l’ombre et portée par des courants extrêmes qui se nourrissent de la peur et de la colère des peuples touchés par la récession et la misère.

Alors ce sentiment de citoyenneté européenne qui grandit dans toute l’Europe sera-t-il assez puissant pour que la construction se poursuive pierre par pierre pour l’achèvement d’un bel édifice ?

Ou la crise économique, tel un séisme qui secoue les bases du bâtiment, verra s’effondrer le toit, puis un étage et un second… jusqu’à laisser un tas de pierres et toutes les espérances brisées ?

Mais rien n’est encore perdu pour l’Europe. Ne le mérite-t-elle pas, celle à qui on fait porter toutes les souffrances et injustices ?

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7 mars 2013 4 07 /03 /mars /2013 10:43

étoileVous vous demandez sans doute très souvent, qui est cette nouvelle tête que vous apercevez à la Une de tous les magazines "people" ? C'est sans doute que vous ne suivez pas la dernière émission de téléréalité à la mode....

 

En France, depuis le premier Loft story, quelques chaînes télévisées sont passées maîtres dans la fabrication continue de starlettes. De pures inconnues, sans talent évident, qui d'un seul coup, sans trop savoir comment, se retrouvent projetées sous les feux des projecteurs et connaissent leur quart d'heure de gloire. Elles deviennent du jour au lendemain connues du grand public (ne vous est-il jamais arrivé de vous faire la réflexion que vous connaissiez, malgré vous, l'un des personnages d'une téléréalité, que vous n'avez pourtant pas regardée une seule fois de votre vie ?), sollicitées par quelques journaux à sensation, pour des clichés ou des interviews. On ne compte même plus les candidates du Bachelor, de Secret Story ou même de l'Amour est dans le pré, qui posent très peu vêtues dans les pages d'Entrevue.

 

Et les plus chanceux(ses) se voient même offrir un poste d'animateur télé, un petit rôle dans une série ou même le droit d'enregistrer un album... Quand on pense que certains jeunes talents galèrent des années en écumant les bars pour qu'une maison de disque daigne s'intéresser à eux. Pour d'autres il suffit juste de passer par la case petit écran et de faire le "buzz". En gros, faire parler de soi à tout prix. Et toutes les portes s'ouvrent alors à vous. On ne peut pas en vouloir à ces milliers de jeunes de préférer la facilité, au travail acharné et à la persévérance.

 

Il semble tellement loin le temps où n'était pas Star qui voulait. Il fallait avoir du talent ou tout simplement quelque chose que les autres n'avaient pas. Désormais, il suffit juste de jouer les provocateurs devant une caméra, enfermé dans une maison en possédant le terrible secret de pouvoir envoyer des textos avec ses pieds.

 

Mais pourquoi une telle envie chez les jeunes de devenir célèbres, d'être reconnus dans la rue, d'être admirés ? N'est-il plus possible de s'accomplir professionnellement et sur le plan personnel dans le plus complet anonymat ? A-t-on raté sa vie si, à 50 ans, on n’a ni Rolex, ni fait la couverture de Closer ?

 

En plus, on le sait, le succès est ingrat et à double tranchant. Beaucoup s'y sont brûlés les ailes et s'y sont perdus. Et puis le mois d'après, le public vous a déjà oublié pour une nouvelle starlette. Et ainsi de suite....

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3 mars 2013 7 03 /03 /mars /2013 19:07

matignon blogEn période de croissance, faire de la politique est presque un parcours de santé. Les gouvernants gèrent les affaires courantes, peuvent se permettre quelques audaces, ont tout le loisir de s’occuper de sujets sociétaux sans qu'on ne leur reproche de faire diversion et surtout, faire de la redistribution de richesses. Oui, gouverner un pays prospère est valorisant, enthousiasmant et on comprend que tout le monde se bouscule au portillon…

En revanche, en temps de crise, on peut se poser la question. Qu’est-ce qui pousse les femmes et hommes politiques à se jeter dans la bataille ? Est-ce du masochisme ? Un acte sacrificiel ? L’appât du gain ? L’attrait du pouvoir ?

Être à la tête d’un État frappé par une crise économique d’une ampleur aussi considérable, c’est plutôt la descente aux enfers, il faut avoir un moral d’acier. Vous savez que la situation est grave, voire très grave, mais malgré tout, vous devez vous montrer optimiste, avoir un cap comme serinent les économistes, et surtout donner des raisons d’espérer. Et bien, l'exercice est plutôt périlleux quand on voit l’horizon bouché à court et moyen terme et un brouillard complet à long terme !

Avec la crise, le chômage poursuit sa lente progression et les mauvais chiffres qui tombent, sonnent comme le glas. Mais pas question de jouer la résignation, il faut répéter toujours et encore que la courbe va s’inverser avec l’aide de quelques mesures de compétitivité, de milliers de contrats aidés et surtout, avec beaucoup de chance… On compte sur la croissance mondiale pour que la situation se renverse, sinon… surtout ne pas y penser…

Et les caisses de l’État sont vides, désespérément vides. Pis, il faut combler les déficits abyssaux accumulés par plusieurs gouvernements depuis plus de trente ans. Les mesures de réduction qui doivent être prises sont de nature à déclencher plusieurs Révolutions ! S’il y a un relatif consensus sur les économies à faire, personne bien évidemment ne veut être concerné.

Les réformes structurelles préconisées et dont certains demandent à cor et à cri la mise en place, vont toucher le cœur du service public. Car une fois chassés les gaspillages dont personne ne saurait justifier l’utilité, il y aura des coupes douloureuses, et pas un secteur ne sera épargné. Et bientôt, vont défiler des cohortes de manifestants avec des pancartes « touche pas à ma santé », « touche pas à mon service public »… De quoi donner des sueurs froides aux dirigeants !

La diminution des dépenses sociales, si elle se devait se faire, flirtera avec la formule des larmes et du sang. Allocations, retraites, pensions… Tout pour mettre un gouvernement sous anxiolytiques…

Et la cerise sur le gâteau, c’est l’impopularité qui touche un gouvernement par temps de crise. Pas de pitié de l’opinion publique, vos électeurs vous tournent le dos, crient à la trahison… C’est la règle du jeu, si vous n’êtes pas solides, il faut changer de fonction.

Alors, une dose d’inconscience et un optimisme forcené guideraient-ils nos politiques dans la tempête ? Lattrait du pouvoir, l’impression que l’on peut changer le cours de l’Histoire ? D'aucuns pensent aux avantages inhérents au pouvoir et combien pensent que ce qui motive le personnel politique est le bien commun ? 

Et vous, qu'en pensez-vous ?  

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2 mars 2013 6 02 /03 /mars /2013 09:53

caddie blogLes scandales alimentaires qui se multiplient, font trembler les consommateurs et chaque alerte amène un changement dans les comportements. La décision d’achat se trouve ainsi perturbée, certains professionnels y gagnent pendant que d’autres perdent gros.

Faire les courses, si pour beaucoup est déjà une corvée, devient à présent un vrai casse-tête ! Concilier santé, prix, environnement et pourquoi pas commerce équitable relèvent du défi. Et à la fin, la migraine n’est pas loin !

Ce qui est bon pour la santé, ne l’est pas toujours pour le porte-monnaie. Privilégier les produits issus de l’agriculture biologique est pour certains une évidence. Mais elle n’est pas pour tous les budgets et surtout, quand on sait que la filière bio en France ne représente que 4,5 % des exploitations agricoles, impossible de contenter tout le monde. Dans l’Union européenne, il y a uniformisation des règles mais au-delà, tout est envisageable et pas forcément le meilleur. Et puis, même le bio a connu des alertes sanitaires, telles les graines germées issues d’une exploitation allemande.

Sinon, difficile de faire son choix entre les pommes qui reçoivent plus d’une trentaine de traitements chimiques, des vins - dont des Grands Crus - sont dopés aux pesticides, des poissons bientôt nourris aux farines animales…

Des enquêtes et des livres sortent régulièrement sur les aliments dont il vaut mieux se détourner. De quoi donner le tournis et comment d’échapper à une exposition aux produits nocifs ? A moins de se balader avec un laboratoire et faire ses analyses sur place !

Ne parlons pas du déchiffrage des additifs alimentaires dont quelques-uns sont dangereux : colorants, conservateurs, arômes, exhausteurs de goût. Là, pour repérer ceux devant lesquels vous devez fuir (les parabens, certains conservateurs et ses codes E214…) vous pouvez frôler l’AVC !

Pour faire un geste en faveur de l’environnement, mieux vaut consommer local et des produits de saison. Les fraises en hiver n’est pas une bonne idée. De même, faire venir des produits de l’autre bout de la planète, n’est pas très écologique non plus.

Pourquoi ne pas penser aussi au commerce équitable ? Faire en sorte que des producteurs, surtout des pays du Sud, soient rémunérés convenablement est un bon concept. Et avec le label le plus connu, Max Havelaar. Thé, riz, café, coton, cacao, les produits sont de plus en plus faciles à trouver…

Mais l’équation la plus difficile à résoudre est bien évidemment celle du coût, le fameux panier de la ménagère. Comme toujours, l’argent est le nerf de la guerre ! Trouver des prix raisonnables en tenant compte de tous les éléments précités, vous finissez vos courses sur les rotules !

Il est possible de faire des économies. Les marques des distributeurs sont plus intéressantes. Mais il y a aussi pour les grandes marques de nombreuses promotions. Pour le prix d’un, le deuxième est à moitié prix, voire gratuit. Pour le même prix, une quantité supérieure…

Vous pouvez aussi tenter l’aventure des coupons de réduction. Là, vous entrez dans un univers démoniaque. Car les coupons sont partout : sur le web, dans les publicités qui dévorent vos boites aux lettres, sur les produits eux-mêmes…Découpe soigneuse avant l’envoi par la poste avec un relevé d’identité bancaire ou présentation du sésame à la caissière du supermarché. Si le code barre ne passe pas, ne levez pas les yeux sur les clients suivants car vous risqueriez de finir aux urgences, la dentition à refaire !

Mais il est des pays où se nourrir est un vrai problème et même en France, certains n’ont plus accès aux supermarchés, faute de moyens. Donc, se plaindre est relatif et parfois même, déplacé.

Bonnes courses quand même ! 

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