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17 juin 2015 3 17 /06 /juin /2015 08:11
Société et tolérance : l'effet du balancier !

Les dernières années, où la tolérance semble de plus en plus mise à mal, n'assistons-nous pas au coeur de notre société à l'effet du balancier ?  Aucun domaine n'est épargné par ce retournement. 

Qu'il s'agisse de politique, de délinquance, d'immigration, de laïcité ou de construction européenne (...), on glisse lentement mais sûrement vers une radicalité que l'on pourrait qualifier d'inquiétante.

Ceci étant dit, il ne s'agit pas ici de juger, mais de constater ce basculement. 

77% des Français ont été choqués par l'escapade à Berlin de Manuel Valls en Falcon pour assister à la finale de la Ligue des Champions.  Un petit moment de détente payé sur le dos des contribuables, voilà ce que les citoyens ont compris ! Pourtant, on leur a bien expliqué que pour des raisons de sécurité le Premier Ministre ne pouvait pas voyager sur une ligne ordinaire, qu'il s'agissait d'un avion militaire et qu'il n'y avait en fait que le coût du kérosène.... Enfin, toutes les justifications et autres contorsions n'ont pas suffi ! Ce fut une vive émotion résumée par le chanteur Francis Lalanne sur le plateau de l'émission - On n'est pas couché - du samedi 13 juin dernier : "les déplacements privés ne doivent pas se faire avec l'argent du contribuable..." 

Oui, ce qui pouvait passer il y a quelques années encore reste en travers de la gorge des riches comme des pauvres ! Les uns ont de plus en plus l'impression qu'ils paient beaucoup trop d'impôts pour entretenir une caste et les seconds pensent que cet argent jeté par les fenêtres serait utilisé à de meilleures fins, remplir le réfrigérateur par exemple... 

Alors, on siffle la fin de la récréation et au final, plus de droit à l'erreur ; les scandales des dernières années, les divers rapports de la Cour des comptes pointant du doigt les dérapages divers et variés, les enquêtes journalistiques sur les fastes de la République ont fait déborder le vase de la tolérance. Comme l'indiquait l'un des intervenants de l'émission d'Yves Calvi "C dans l'Air" nous nous orientons de plus en plus vers les pays scandinaves, plus respectueux des deniers publics... 

Et cette tolérance qui disparait peu à peu se retrouve sur le sujet brûlant de l'immigration. Selon un sondage ODOXA pour ITELE du 12 juin dernier, 70 % des Français n'ont pas été choqués par les évacuations de migrants des dernières semaines.  Le pays des droits de l'Homme semble bien être au bord de la crise de nerfs par l'arrivée massive de centaines d'hommes et de femmes venus de divers territoires. Pourtant la France a accueilli par le passé beaucoup d'immigrés, elle était fière d'être une terre d'Asile. Mais il semblerait bien qu'en dépit des discours, du reste de plus en plus tièdes, on sent bien que faute d'adhésion populaire, les migrants ne soient plus les bienvenus sur le territoire français. 

Fin de la tolérance également en matière religieuse où l'islam en tête doit faire profil bas. Malgré la déclaration du Premier Ministre "L'islam est en France pour y rester", on voit bien les difficultés de plus en plus grandes pour rendre harmonieuse la cohabitation. Les constructions de mosquées sont devenues un vrai casse-tête, les citoyens ont des poussées d'urticaire à chaque question sur le voile (les mères voilées qui accompagnent les élèves... ) ou de toute autre revendication. La laïcité sera bientôt une religion à elle seule... 

Mais on pourrait poursuivre cette énumération tant en matière de délinquance où la soif de justice se fait de plus en plus vive, une Union européenne de plus en plus vomie... 

A-t-on trop tiré sur la corde ? A force de réclamer de la tolérance pour les uns ou pour les autres, parfois de manière trop systématique et violente (traiter de racistes un peu trop vite ceux qui subissaient les difficultés du vivre ensemble, édulcorer les incartades des politiques et autres dérapages....), on a fini par produire l'inverse du but recherché. On a fini par radicaliser le plus grand nombre qui ne supporte plus rien. C'est grave et on ne sait pas où cela pourrait bien conduire... 

A présent, reste à restaurer cette tolérance douce et utile, mais sans aveuglement... 

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14 juin 2015 7 14 /06 /juin /2015 18:13
Captures d'écranCaptures d'écran

Captures d'écran

Si l'affiche de l'élection présidentielle de 2017 devait se confirmer, un duel François Hollande/ Nicolas Sarkozy, on pourrait dire alors que le personnel politique n'a rien compris aux aspirations des citoyens et à leur envie de
renouvellement ! 

Pourtant, les sondages qui se succèdent ne vont pas dans ce sens, comme si les citoyens voulaient échapper à ce schéma qu'on leur propose comme inéluctable...

Un sondage Opinon Way du 05 juin 2015 pour Le Figaro et LCI, 76 % de sympathisants socialistes souhaitent que, même en cas de nouvelle candidature de François Hollande, le PS organise une primaire. On imagine déjà d'ici l'ambiance si la primaire n'avait pas lieu ! On ne peut préjuger de l'avenir, mais il semblerait bien que cette primaire ne voit jamais le jour... 

Mais l'ancien Président de la République, Nicolas Sarkozy, ne parait pas en meilleure posture. Selon un dernier sondage IFOP pour le Journal du Dimanche, le 14 juin 2015, Alain Juppé (42 %) est la personnalité souhaitée devant Nicolas Sarkozy (33 %) comme candidat des Républicains à l'élection présidentielle de 2017. Certes, il y a un mois, avant le congrès fondateur, c'était l'inverse. Mais, aussi talentueux que soit Alain Juppé, "le meilleur d'entre nous" comme l'avait surnommé Jacques Chirac, tout cela ne va pas dans un mouvement de grand renouvellement. 

Comment peut-on imaginer que les deux hommes, l'ancien et l'actuel Chef de l'Etat, puissent prétendre à un nouveau mandat ? L'un s'est fait battre en 2012, rejeté par une bonne partie des électeurs et le deuxième est loin d'emporter l'adhésion. Il a énormément déçu, même dans son propre camp. Il est encore trop tôt pour déclarer que le mandat est un échec complet, mais on sent déjà que l'opinion générale n'est pas ou plus en sa faveur.

cf cote de confiance

Politique : du neuf avec du vieux ? !!!

En revanche, il y a une véritable aspiration au changement, à un renouvellement générationnel.

Au-delà des idées qui sont le fruit d'un travail collectif, des têtes nouvelles pourraient bien faire la différence. Il parait inconcevable qu'il n'y ait pas dans les partis, de droite comme de gauche, des femmes et des hommes "neufs", intelligents, pleins de bon sens qui redonneraient aux citoyens l'envie de politique. Et pourquoi pas l'émergence d'une personnalité issue des "minorités visibles", un Obama à la française, un homme ou une femme qui réunirait sur le vivre ensemble. On peut rêver... 

Parce que chacun s'accrochant à son siège, nous ne sommes pas prêts de voir éclore de nouveaux talents. Ou alors au compte-gouttes... pour ne pas dire au "compte gouttelettes" !

Il est quand même malheureux que ce soit un parti tant décrié comme le Front National qui propulse sur le devant de la scène autant de jeunes ! Evidemment, d'aucuns diront qu'ils n'ont pas trop le choix et qu'ils n'ont pas suffisamment de personnes expérimentées dans leurs rangs. Il n'empêche, le symbole est là et absent ailleurs... 

Quand on voit ce que produisent des personnels soit-disants expérimentés et qui ne parviennent pas à nous sortir de la crise. Que risquons-nous à laisser la place à de plus jeunes ? Pire situation ? On peut se demander... 

Néanmoins, si l'offre politique reste aussi pauvre qu'elle semble l'être aujourd'hui, nous ne sommes pas prêts de voir l'abstention baisser ! 

Un retour vers les urnes se fera au prix d'un renouvellement profond de cette classe politique qui est usée et qui s'use vite et de plus en plus vite...  

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17 mai 2015 7 17 /05 /mai /2015 16:53
capture d'écran

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Les migrants qui arrivent par centaines, voire par milliers sur les côtes européennes sont-ils les bienvenus dans l'Union européenne ?

A constater les difficultés des gouvernements européens à trouver un accord sur la question des réfugiés, la réponse semblerait bien être NON ! 

Certes, distinction est faite avec les demandeurs d'asile qui peuvent encore prétendre à un régime de faveur. Et encore ! Les demandes étant devenues trop importantes avec les abus qui vont avec, leur sort n'est pas toujours plus enviable. L'attente pour obtenir une réponse est souvent délirante (elle peut être de plusieurs années) malgré la promesse du gouvernement de raccourcir les délais. Et pendant ce temps, pas de possibilité de travailler....

Pour les autres migrants, c'est la fuite en avant ; chaque pays se renvoyant la patate chaude, et surtout se déchargeant sur les pays d'arrivée ! Ces pays d'arrivée qui finissent par être débordés et qui ne se gênent pas pour accorder des papiers et ainsi, faire porter la charge sur les autres pays.  Et surtout, tous les Etats se gardant de ne pas traiter la question de manière globale et constructive... 

Du reste, qui peut répondre à la question la plus cruciale ; combien de migrants un pays peut-il absorber sans être déstabilisé ? 

Nul ne sait ce qu'une arrivée massive de migrants pourrait produire sur des pays aussi organisés que les nôtres en matière de santé, de logement, d'éducation.... Quand on connait l'état des finances de la France qui racle les fonds de tiroir pour payer ses dettes, pourrait-elle offrir à des arrivants tout ce dont ils auraient besoin ? 

Et ne parlons pas de la réaction des populations qui déjà ont l'impression de perdre leur identité nationale et dont certains se réfugient dans les partis nationalistes ! On n'ose imaginer les conséquences d'une arrivée massive sur des populations fragilisées... 

Ce sont certainement ces enjeux qui font hésiter les Etats européens à se pencher sur le problème des migrants et par voie de conséquence, à faire le service minimum. Les naufrages qui se multiplient font désordre ; alors, on fait quelques gestes, histoire de ne pas passer pour des pourris.... 

Même la réaction des élites reste modérée ; pas de grands mouvements pour se révolter contre tous les morts que la mer engloutit, pas ou peu de mobilisation citoyenne pour venir en aide aux arrivants. 

L'époque n'est plus à la fraternité, au partage... La crise économique et sociale a tout emporté ; les idéaux des uns, la tolérance des autres. Et le terrorisme islamiste en toile de fond qui pourrait encore aggraver la situation. A présent, la crainte de voir se mélanger des terroristes aux migrants est grande, il ne manquait plus que cela !

Alors la suite ? 

Espérons que les Etats européens sauront anticiper les conséquences d'un afflux sans précédent de réfugiés tant économiques, de guerres toujours plus nombreuses; et bientôt climatiques.

Parce que comme toujours, à fermer les yeux sur la réalité, il ne faudrait pas laisser les citoyens régler les problèmes de la pire des façons !

Oui, un défi, un de plus... 

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11 mars 2015 3 11 /03 /mars /2015 16:36
Au secours ! Les Partis politiques Républicains ont peur !!!

A la veille d'élections départementales qui s'annoncent ravageuses pour les partis dits "de gouvernement" avec il faut le noter, une abstention qui risque fort d'être importante, les partis "Républicains" auraient peur.

Et cette peur a un nom et un visage : Le Front National et sa Présidente, Marine LE PEN ! C'est ce qu'a clairement exprimé le Premier Ministre Manuel Valls lors d'une interview à Europe 1 le 08 mars dernier, en déclarant notamment avoir peur que son "pays se fracasse contre le FN" .

Et là, on se dit que quelque chose cloche chez nos politiques ! C'est un peu comme si le pompier avait la trouille du feu, ne sachant plus que faire pour arrêter l'incendie, ou le médecin serait aussi désemparé que son malade à l'annonce de sa maladie ! 

Le Front National a progressé depuis plusieurs années et tel l'article écrit en octobre 2013, les mêmes causes produisent les mêmes effets.

Pour le moment, nous sommes loin d'une déferlante bleu marine, mais le parti de Marine LE PEN se rapproche du pouvoir à grands pas. Pour 2017, cela parait peu probable mais pour la suite ? Personne ne peut écrire l'Histoire. 

Mais si d'aventure, le parti fondé par Jean-Marie LE PEN venait à s'installer au sommet de l'Etat, on peut dire que les Partis de gouvernement porteraient une très lourde responsabilité !!! 

C'est un peu comme si un train à pleine vitesse fonçait vers vous et que vous ne bougiez pas, comme tétanisés ! Il serait presque à se demander si nos dirigeants n'ont pas envie de céder la place, dans une sorte de lassitude du pouvoir et de manque de combativité face aux difficultés du pays, comme si tout avait été tenté et que rien n'avait abouti. Ou comme dirait l'éditorialiste économique, Nicolas DOZE,  avec humour, on essaie toujours les recettes qui n'ont pas marché ! 

Et tout cela sur fond de personnel politique qui n'offre pas une image des plus exemplaires. Entre les scandales provoqués par les uns (Cahuzac et son compte caché, la phobie administrative de Thomas Thévenoud), l'absentéisme des Sénateurs dont le Président UMP du Sénat, Gérard Larcher, veut faire la chasse. Déjà que la question de la suppression de la Chambre Haute du Parlement est souvent posée, savoir que certains peuvent se soustraire à leurs obligations, voilà qui va apporter de l'eau au moulin de certains. Et ne parlons pas du nombre des députés qui est jugé trop important, mais que pour ne pas froisser les élus, on n'ose pas toucher. 

Et c'est ainsi dans tous les domaines. On ne veut surtout pas se mettre à dos les uns ou les autres, ne pas énerver les syndicats ouvriers et patronaux, ne pas provoquer une crise d'urticaire chez les fonctionnaires ! De renoncements en renoncements, de réformes amoindries en mesurettes pour donner l'image qu'on a agi, on en arrive à la situation actuelle : des citoyens au bord de la crise de nerfs, qui ne croient plus en rien, qui n'ont plus d'espoir et qui n'ont plus envie d'avancer. 

Alors, n'est-ce pas le moment pour les partis politiques d'avoir l'imagination plus fertile pour sortir le pays de la crise ? Certes, il y a des progrès dans le domaine économique, mais la reprise est trop timide pour redonner de l'élan au Pays. 

Il ne sert à rien de gémir, de se désespérer ! Si le Front National monte, c'est la preuve que le pays va toujours aussi mal, voire plus mal. Peu importe, si c'est le ressenti ou la réalité, les politiques doivent convaincre plus par les actes que par les paroles dont ils ont usé et abusé. 

C'est à ce prix et à lui seul que les partis actuels peuvent encore sauver leur peau ! Et pour nous, entrer dans une aventure dont nul ne sait où elle nous conduira. Pour le meilleur ? Pour le Pire ? A chacun d'y penser... 

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9 mars 2015 1 09 /03 /mars /2015 15:48
capture d'écran BFM

capture d'écran BFM

Le Premier Ministre, Manuel Valls, a dévoilé son plan pour sortir les banlieues de la "ghettoïsation", de "l'apartheid" comme il l'avait indiqué précédemment, provoquant beaucoup d'émoi, une émotion réelle ou simulée ! Pour faire court, il convient de remettre de la mixité sociale au coeur de notre société. 

L'intention est sans nul doute louable et dans une société idyllique, cette mixité sociale dont on sait que derrière les mots se cache surtout une mixité ethnique, ne devrait  pas s'imposer, mais se faire naturellement et ce, dans une commune volonté de "vivre ensemble". 

Or, on est bien loin du compte !!! 

Parler de mixité sociale et ethnique dans le contexte actuel où les populations ont toutes les peines à coexister, où il y a un vrai rejet de l'autre, est-ce vraiment la bonne solution ? Et pour nos dirigeants, n'est-ce pas un suicide politique ? 

Déjà, il faudrait savoir qui va être concerné par cette mixité sociale ? Parce que les citoyens qui ne sont pas des imbéciles ont bien compris que les classes moyennes vont supporter cet effort. La mixité va s'arrêter aux beaux quartiers et pensez bien que les élites vont déployer toutes les stratégies pour y échapper.

Et le pompon, les politiques, ceux-là mêmes qui vont mettre en oeuvre cette mixité et donner des leçons de morale, se préserveront du "melting pot".  Ils continueront sans aucun complexe à vivre dans leur cocon, emmenant leurs enfants dans les écoles privées ou dans des clubs fermés, restant dans leur petit monde ultra protégé.

Où alors, O Miracle !, on pourra dire que les élites ont pris conscience de la situation explosive et là, chapeau bas !!! Mais, pas d'inquiétude pour nos élites, l'hypocrisie et le cynisme seront de mise une fois de plus.

A l'exception des élus locaux qui sont confrontés aux difficultés de la cohabitation et qui de leur propre aveu, une politique de mixité devra être faite avec des précautions et beaucoup de discernement  (témoignages de maires sur le plateau de l'émission C dans l'Air du vendredi 6 mars 2015). 

Oui, cette mixité sociale pourrait bien conduire à faire plus de mal que de bien. Il y aura ceux qui, pour éviter de subir la carte scolaire, iront tout droit dans les établissements privés, ceux qui n'hésiteront pas à déménager.

Et cela n'est pas le pire des scénarios ! On pourrait assister, impuissants, à de vrais déchainements de violence ! Parce que le mélange des niveaux sociaux, il ne faut pas se voiler la face, ne se fera pas partout dans l'harmonie ! Oui, il y aura des réussites, mais pour combien d'échecs ? Alors, les inquiétudes du Premier Ministre sur le Front National pourraient bien se matérialiser ! Voire même la montée en puissance de certains groupes identitaires qui feraient passer Marine Le Pen pour le Petit Chaperon Rouge !!! 

Alors, ne rien faire ? 

Evidemment que non. Les banlieues ne doivent pas rester dans leur isolement, de même que bon nombre de communes rurales, des détresses à prendre aussi en compte... 

Ne vaut-il pas mieux continuer à mettre les moyens, voire à les augmenter, à l'image du plan Borloo, le PLU (Plan local d'urbanisme) pour donner envie à la classe moyenne de retourner dans ces quartiers que beaucoup ont fui à une certaine époque ? Cela passera par éradiquer les trafics de drogue et autres actes de délinquance qui pourrissent les relations et donnent une mauvaise réputation à tout un quartier. Une poignée d'individus peuvent, par leurs actes, jeter l'opprobre sur toute une cité, quel gâchis ! 

Et pour les habitants de ces quartiers, en finir avec les discriminations (un voeu pieu ?) qui désespèrent tant de jeunes qui jouent le jeu de l'école, obtiennent des diplômes et qui ne trouvent pas de travail. Certains diront que ce sont des excuses mais, quitte à mettre tout sur la table, reconnaissons que des personnes restent sur le bord de la route parce qu'elles n'ont pas la bonne couleur de peau, ont un nom à consonance étrangère ou une adresse qui ne plait pas... Bref tout ce qui est souvent dénoncé, mais qui ne reçoit plus d'écho... 

Et puis l'école doit retrouver toute sa place pour éduquer, éveiller les consciences et faire en sorte que tous les gamins des cités aient l'espoir de trouver une place digne dans la société. En finir avec les humiliations et autres actes intolérables du racisme quotidien...  

Comme pour tout, il n'y aura pas de solution miracle ! Mais les politiques feraient bien de ne pas jouer les apprentis sorciers en sortant du chapeau des idées qui pourraient ajouter de la haine à la haine... 

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5 mars 2015 4 05 /03 /mars /2015 08:18
Capture d'écran

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La personnalité préférée des Français, le chanteur et auteur Jean-Jacques GOLDMAN vient d'être cloué au pilori ! Tout cela pour une chanson qu'il voulait certainement fédératrice, un "booster" pour la jeunesse.

Bref tout le contraire de ce qu'il désirait provoquer ; une belle polémique et pour le coup, au détriment des Restos du Coeur. L'artiste risque de se rappeler fort longtemps de ce nouvel hymne, loin d'imaginer de telles attaques. Il faut tout de même rappeler son engagement sans faille pour cette association depuis tant d'années. Avoir repris le flambeau de Coluche, c'était courageux de sa part, surtout pour un homme aussi discret et qui a toujours eu le triomphe modeste... 

Après, il y a une liberté d'expression dont beaucoup de citoyens ont voulu avec leur pancarte "Je suis Charlie" en défendre le principe, voici seulement quelques semaines. Alors, oui, on peut apprécier ou ne pas apprécier le texte de la chanson, voire le clip dont certains ont noté le mauvais goût, voyant l'image d'une génération contre l'autre. Ceci dit, des jeunes se sont mélés aux "anciens" dans le clip. 

Ce n'est pas tant la critique qui pose question mais la violence des attaques. Du reste, on peut constater tout l'étonnement de Jean-Jacques GOLDMAN qui, lors d'une interview accordée au Petit Journal de Canal +, finit par lâcher "ce n'est qu'une chanson..."

Parce qu'à lire les fameuses critques, on est plus dans le déchaînement voire l'acharnement que dans de simples commentaires négatifs qui, bien évidemment, peuvent s'exprimer. 

Et en apothéose, on a eu droit à ce tweet de l'économiste et écrivain, Jacques ATTALI ,dont on pouvait s'attendre à d'autres sorties plus pertinentes. C'est à désespérer des intellectuels desquels on pourrait espérer un peu plus de discernement  : 

Jean-Jacques GOLDMAN , victime de la "bien-pensance" ?

Oui, tout cela semble tellement dans la disproportion, hors du temps, de ce temps difficile que nous vivons. Et que les paroles d'une chanson qui se voulait populaire se retrouvent ainsi conspuées, cela pourrait porter à sourire si cela était la première fois, une exception dans un océan de réactions normales, mesurées...

Mais combien de paroles ou de mots sont sortis de leur contexte, déformés, amplifiés, carricaturés ? Combien d'hommes politiques, d'artistes ou d'autres personnalités ont ainsi été jetés en pâture ? Beaucoup si on s'en refère aux multiples polémiques qui ont jalonné les dernières années...

En la matière, personne ne peut se prétendre à l'abri ! Il y a aussi le phénomène de l'arroseur arrosé de ceux qui se posent en censeurs et qui se retrouvent au centre d'une polémique. Ce fut le cas du Président de la République avec"les Français de souche", expression qui a suscité un tollé. C'est l'exemple aussi de Guy Bedos qui s'est repris en pleine face, tel un boomerang, des paroles malheureuses sur les journalistes de Charlie Hebdo : "Charlie Hebdo, ce n'est pas mes copains !"... "Qu'ils crèvent ! Ils ont pris des risques sur la peau des autres, et en plus, ce n'est pas drôle...". Depuis, il a dû s'en expliquer, courant d'un plateau de TV à l'autre... 

La bien-pensance qui devrait être en toute logique un concept positif, de fraternité et de tout autre bon sentiment finit par être vomie par beaucoup, certains lui déclarant la guerre, voulant même sa peau ! Oui, avec des querelles stériles et des bons sentiments qui n'en sont pas vraiment ou qui sonnent faux, on finit par braquer une partie de la société. 

Oui, la bien-pensance devrait avoir toute sa place dans notre société, si certains ne la trahissaient pas par de vains combats ! 

 

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1 mars 2015 7 01 /03 /mars /2015 12:12
Vivre ensemble : un peu, beaucoup... ou pas du tout ?

On parle de plus en plus des difficultés du "vivre ensemble" comme si la formule était magique, que cela allait de soi ! Comme si les individus pouvaient s'entendre sans faire d'efforts, sans faire de concessions, et le plus important sans le vouloir réellement ! 

Il n'y a qu'à examiner dans des cercles plus restreints - la famille - combien les relations sont complexes, faites de grands bonheurs, de petites brouilles et de grandes déchirures. Qui peut dire que dans sa famille, tout le monde s'entend dans une parfaite harmonie? Qui n'a pas connu des familles divisées, éclatées, explosées ? Parfois pour des faits graves et le plus souvent, pour des peccadilles ! 

Alors, comment peut-on imaginer que l'on peut brasser des peuples, faire coexister différentes religions, mélanger les cultures sans crisper les uns, sans donner l'envie à certains de prendre le pas sur les autres ou à d'autres encore de tout faire voler en éclat... Bref, tout ce qui se passe à une échelle moindre ; dans une entreprise, entre voisins.... 

OUi, le vivre ensemble est plus un défi à relever, une consécration après beaucoup d'efforts qu'un concept qui s'imposerait naturellement. Il ne faut ni être dans le déni des réalités parfois violentes, ni dans le pessimisme le plus délétère. Toute la difficulté est là. Penser que l'immigration n'engendre aucun problème, que les arrivants vont se fondre dans la population, qu'ils y seront acceptés sans souci, qu'ils ne subiront aucune discrimination est aussi ridicule que de croire que l'immigration est la cause de tous les maux d'un peuple ! 

Et le parxysme est atteint quand les Français de générations "plus récentes" ne se sentent pas reconnus comme des Français à part entière. Combien souffrent de s'entendre toujours ramener aux origines de leurs parents, quand ce ne sont pas celles de leurs grands-parents ? Beaucoup ne se sentent pas acceptés par leurs concitoyens comme les a qualifiés jusqu'au Président "les Français de souche". Là dessus, le Président ne faisait que relayer ce qui parcourt une bonne partie de la société française qui ne veut pas voir que la population a changé. C'est un constat, il faut faire avec, sinon on court à la guerre civile ! 

Le témoignage d'un jeune collégien qui faisait part des ses craintes à la mère du militaire abattu par Mohammed Merah, Latifa Ibn Ziaten et édifiant ; "je suis un Koulibaly, déjà que c'est difficile d'être noir" ! Oui, les discriminations existent, on ne peut pas les nier... 

Après, la fraternité ne s'impose pas, c'est peut-être là la plus grande des difficultés ! On peut réprimer les actes racistes et les actes antisémites... mais faire que les personnes acceptent leurs différences, s'apprécient, c'est tout autre chose ! Parce que les petites discriminations du quotidien, les refus d'embauche parce qu'un candidat est noir ou un refus de location parce qu'untel a un nom à consonance maghrébine ou les "sales arabes" ou autres qualificatifs, font mal aux victimes et détruisent le fameux vivre ensemble.  

Il ne faut pas négliger ou balayer d'un revers de la main les crispations, les entorses impunies à la laîcité, tout ce qui ne fonctionne pas ou plus comme l'ascenseur social qui est en panne, les incivilités, la délinquance qui explose, la pauvreté qui s'enkyste. Voilà tout ce qui pourrait faire vaciller une société en mal d'être, ou en mal d'identité comme d'aucuns la qualifient. 

Mais il ne faut pas non plus tout confondre, faire des confusions, des raccourcis, tout ce qui est une voie facile. Tel le désoeuvrement d'une partie de la jeunesse qui trouve refuge dans un mirage religieux plutôt que dans le suicide ou dans la drogue... Oui la jeunesse n'est pas une période facile, elle se cherche sans parfois se trouver, et au détour d'un chemin, c'est la rencontre qui boulerverse sa vie et du coup, celle des autres. Malheureusement, parfois pour le pire... 

Non, il ne faut pas rêver ; vivre ensemble est une course d'obtacles. Elle l'a toujours été et le sera toujours... 

Il faut de la part de tous des efforts, une envie d'avancer ensemble, et surtout empêcher la haine de s'installer Car malheureusement, on pourrait bien en être à ce stade aujourd'hui, une haine de l'autre qui empoisonne les relations et qui pourrait bien un jour éclater... 

Rien n'est irréversible et à chacun d'agir et les responsables politiques en premier, pour que notre société ne se désintègre pas... 

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9 janvier 2015 5 09 /01 /janvier /2015 08:21
Charlie Hebdo : vous avez dit Union nationale ?

La fusillade du 07 janvier 2015 dans les locaux du Journal Charlie Hebdo restera à jamais graver dans les eprits : 12 morts à ce jour, 11 blessés dont 4 dans un état critique... 

Il n'y a pas de mots assez forts pour exprimer notre désarroi et notre colère face au fanatisme, à la barbarie de ces monstres qui n'ont d'humain que le nom et qui ont enlevé la vie sans état d'âme... Et que d'autres monstres tout aussi sanguinaires de l'Etat islamique -  DAESH - viennent de qualifier de Héros !!! 

On a constaté l'émotion qui s'est emparée de notre pays et du monde entier. Et cette émotion n'est pas prête de retomber, comme celle qui a suivi l'attentat des Tours Jumelles du World Trade Center, un certain 11 septembre 2001... 

Nous voici tous assommés par cet acte immonde et plongés dans un immense chagrin de la perte de concitoyens connus et inconnus : Frédéric Boisseau, Ahmed Merabet, Franck Brinsolaro, Charb, Wolinski, Cabu, Philippe Honoré, Tignous, Elsa Cayat, Bernard Maris, Mustapha Ourad,Michel Renaud.

Et pourtant, devons-nous être aussi surpris par ce déchaînement de haine ? Depuis de nombreuses années, on savait la France sous la menace terroriste. Des attentats ont été déjoués, des cellules ont été neutralisées... Selon les experts, la question n'était même plus de savoir si un attentat aurait lieu mais quand il aurait lieu ! 

Le plus difficile à accepter sera certainement aussi le fait que cet acte ait été perpétré par des enfants de France, les ennemis de l'intérieur ! Mohammed Merah, Nemmouche... Et la question qui suivra sera : combien sont-ils à nous menacer ? Une centaine, un millier, des milliers, des dizaines de milliers ? Oui, cette question à laquelle il sera difficile de répondre sur ces éléments dormants qui pourront frapper là où nous nous attendrons le moins... Et cette interrogation nous taraudera avec tous les débordements possibles, évitables ou inévitables... 

Et la peur, pour ne pas dire la psychose pourrait bien s'emparer des esprits, la haine prendre la place de la raison (on ne peut pas mettre tous les mulsulmans dans le même panier !) et avec le scénario d'une guerre civile en apothéose... 

Oui, une union nationale est nécessaire. Pas une unité de façade où les partis politiques tireront les ficelles. Du reste, ils commencent déjà à s'écharper ! A l'image de la polémique sur la participation ou non du Front National à "la marche républicaine" de dimanche ! Et on peut imaginer que ce n'est que le début. Vouloir plus séduire des électeurs plutôt que faire bloc, là sera le vrai défi. Les partis politiques seront-ils à la hauteur ? 

Préférons une union nationale qui parte des citoyens de toutes origines et de tous horizons, des ordres religieux comme ils viennent de le faire avec courage et de toutes les bonnes volontés, associations... 

Pour ne pas sombrer dans l'irrationnel et combattre le "Tuons les tous, Dieu reconnaîtra les siens" ou "Virons les tous", nous devrons tous faire des efforts. Il faudra que la laïcité soit le seul repère qui vaille, aucun autre... 

Ce combat pour la paix n'est pas gagné ; il est plus facile pour l'Homme de sombrer dans la haine que de se rassembler... 

Mais en ces temps difficiles, il ne faut pas désespérer, se désespérer... 

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21 novembre 2014 5 21 /11 /novembre /2014 08:35
capture d'écran France 2

capture d'écran France 2

Combien de fois n'a-t-on pas dit que la force et la richesse de la France étaient sa forte natalité et sa jeunesse ? Les politiques se plaisent à le crier sur tous les plateaux de TV, les économistes à en faire un argument en faveur d'une embellie économique. 

Mais les jeunes, tous les jeunes quel que soit leur horizon, sont-ils aussi convaincus par cette affirmation ? 

Déjà, à peine entrée dans le circuit scolaire, notre jeunesse n'entend-elle pas comme une ritournelle que le niveau est médiocre, que la France ne fait que dégringoler dans le classement PISA... A l'exception de certaines écoles, celles que l'on nomme les "Grandes écoles", les autres établissements ne recevraient pas les moyens qu'il faudrait. Et puis tant de filières ont été créées que plus personne ne s'y retrouve et quant à l'adéquation avec le monde du travail, il y a trop souvent un fossé et à l'arrivée, beaucoup de déceptions et d'amertume ... 

Beaucoup de jeunes galèrent à trouver leur premier emploi ; ils passent de stage en stage avec l'espoir de décrocher un CDD et pour ce qui est du CDI, le parcours est semé d'embûches ! 

Et ne parlons pas de l'avenir dont on ne cesse de répéter qu'il s'annonce plutôt sombre. une dette publique qui mettra plusieurs générations à se résorber, des défis écologiques qui pourraient bien changer de fond en comble leur mode de vie... 

Certes, il y a du bon dans notre période contemporaine : la durée de vie s'est considérablement allongée, notre système de santé, même dégradée, reste une référence mondiale, les technologies nouvelles ont amélioré notre confort de vie... Tout n'est pas noir et la vie est plus douce que par le passé, un passé jalonné de guerres, de famines et autres épidémies. Et notre existence est aussi bien plus agréable que certains pays de la planète touchés par des conflits ou des catastrophes écologiques... 

Mais cela ne suffit pas ; les jeunes sont en perte de repères, en crise identitaire et morale, comme l'ensemble de notre société. Mais à une différence près : la jeunesse est par essence enthousiaste, elle a encore plus besoin qu'on lui dessine un avenir radieux. Certes, chacun peut trouver dans sa vie personnelle de quoi s'épanouir mais en ces temps de bouleversement économique sur fond de mondialisation, la soif d'un projet national exaltant se fait plus forte. Il y a nécessité à rassurer, à enflammer, à dynamiser... 

En fait tout ce qui ne se fait pas ou qui ne se fait plus... Plus de grand élan national, plus de projet qui donnerait envie de déployer de jeunes ailes... Rien de rien ; un pays déprimé, amorphe, résigné ! Voilà, le spectacle que nous offrons à cette jeunesse qui démarre dans la vie et qui trop vite se trouve désabusée... 

Et puis, cette folie de la télé-réalité où pour être quelqu'un, il faut aller dans l'excès, se distinguer des autres non pas par le talent mais par l'outrance. Telle cette affaire Nabilla ou avant elle, la dérive d'une jeune Loana qui avait pour seul talent, des galipettes dans une piscine. Oui, l'extravagance et le néant... 

Et certains de ces jeunes de déraper, de filer sur la pente dangereuse de la délinquance, quand ce n'est pas celle du terrorisme. L'islam sert de prétexte pour commettre les pires horreurs. Le besoin d'exister, de donner un sens à une vie banale, sans horizon. OUi, être quelqu'un non pas de bien, mais d'abominable ; en définitive, un monstre plutôt que n'être rien... 

Aucune excuse à ces dérives, quelles qu'elles soient, rien ne saurait excuser, la violence et la barbarie. 

Mais des interrogations sur cette jeunesse qui a des difficultés à trouver sa place dans une société qui se cherche elle-même... 

Quand allons-nous redonner le goût de réussir dans un pays qui a tant à offrir malgré ses faiblesses ? 

OUi , c'est possible, tout est possible avec de bonnes volontés, du courage, notre jeunesse mérite notre soutien... 

 

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17 novembre 2014 1 17 /11 /novembre /2014 08:20
Capture d'écran BFM

Capture d'écran BFM

Ils auraient pu s'appeler les étranglés de la fiscalité, les dindons de la farce fiscale, mais ils ont choisi les Pendus, un mouvement de commerçants et d'artisans qui s'insurge contre le RSI, le régime social des indépendants.

http://www.chefdentreprise.com/Thematique/entrepreneuriat-1024/pme-pmi-10111/Breves/Les-Pendus-artisans-commer-ants-contre-RSI-regime-social-independants-247145.htm

Il est certain que ce régime n'est guère performant, : des cotisations lourdes pour des prestations moindres ! Alors, il est évident qu'à force de payer et de ne recevoir en retour qu'une misère, il ne faut pas s'étonner que les "cotisants" finissent par se révolter ! 

Et puis, les commerçants et les artisans souffrent de la baisse générale du pouvoir d'achat, leurs revenus ne sont plus ceux qu'ont dû connaitre les anciennes générations. Les charges, quant à elles, n'ont fait qu'augmenter. Certes, il y a des situations variées et si certains tirent le diable par la queue, d'autres sont beaucoup mieux lotis. Et ne parlons pas de la revente d'un fonds de commerce qui ne semble plus aussi facile qu'il y a plusieurs décennies. 

Nous avons déjà assisté à d'autres mouvements de ce genre - les poussins, les pigeons mais lement les bonnets rouges avec ce point de plus en plus commun de rejeter le contrat social.

Il y a une vraie interrogation dans notre société sur l'utilité des impôts et des cotisations sociales, d'autant que ces derniers ne cessent de s'alourdir sans pour autant ni faire baisser la dette publique ni améliorer le sort des citoyens...

Payer, toujours payer, ne faire que payer, cette rengaine commence à connaitre ses limites dont les autorités pourraient prêter bien plus d'attention. Si les dirigeants parlent de ras-le-bol fiscal, prennent-ils vraiment la mesure d'une colère sourde qui monte parmi la population ?

Jusqu'à présent, ces "mouvements" sont restés à la marge, rien ne semble les fédérer.

Mais le ressentiment des uns et des autres pourrait bien finir par se coaguler, une révolte de grande ampleur de tous les ras-le-bol conjugués ! 

Parce que d'une colère à l'autre, celle de ceux qui se sentent pressurés comme des citrons à celle de ceux qui ne font que survivre, les deux bouts de la chaîne pourraient bien se rejoindre un jour. Parce que ceux à qui on peut encore prendre et ceux à qui on ne peut plus rien demander ou encore, ceux qui ont tout perdu, leur travail et leur dignité, la détresse finit par être la même...,

Et s'il ne fallait plus qu'une étincelle ? 

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