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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 13:09

Dans la concurrence économique mondiale de plus en plus impitoyable, la France n’est-elle pas pour le moment, le tendre agneau livré à une meute de loups ?

On a de plus en plus l’impression que notre beau Pays a la naïveté d’un enfant qui vient de naître et qu’il pourrait bien se retrouver le dindon de la farce de la mondialisation !

Parce ce que le débat sur le repos dominical, aussi respectable soit-il, est-il à la hauteur des terribles défis qui nous sont posés aujourd’hui ? Notre croissance flirte avec le 0 et le chômage de masse, malgré les incantations de notre Président, n’est pas prêt d’être résorbé.

Oui, nous sommes aux prises avec un monde économique qui ne fait pas de cadeau : pour ne pas mourir de faim, des populations travaillent pour presque rien, des pays s’assoient sur le droit environnemental pour sortir la tête de l’eau.

Et nous, nous continuons comme si de rien n’était, la fleur au fusil, comme si nous n’avions pas affaire à des concurrents redoutables, pour certains déloyaux mais pour d’autres, tout à fait honorables. Car même au sein de l’Union Européenne, c’est la rivalité qui domine, on ne peut pas reprocher à nos partenaires de vouloir tirer leur épingle du jeu de cette compétition mondiale.

Alors oui, nous tentons bien quelques réformes ici ou là, pour être un peu plus compétitifs ; le CICE (crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi), l'Accord national interprofessionnel conclu entre les partenaires sociaux le 11 janvier 2013...

Ne devrions-nous pas avoir là aussi un "Grenelle" du travail où à l’image de cette remise à plat du système fiscal, on pourrait remettre à plat le code du travail ?

Parce qu’il est important de retrouver du dynamisme et de la vigueur dans cet environnement économique rempli de pièges et de chausse-trappes, qu’il est aussi indispensable de protéger les plus fragiles d’entre nous, il faut plus que jamais se mettre autour d’une table pour tout bousculer, « sans idéologie, ni baratin » comme disait Coluche dans la chanson des Restos du cœur !

Oui, cela aurait de l’allure que tous les intervenants du milieu du travail se mobilisent pour redonner de l’espoir à un Pays qui a peur du déclassement social et qui a le pessimisme de plus en plus comme signe de reconnaissance.

Parce que les choses évoluent et que si aujourd’hui, on doit sacrifier des dimanches, des heures de repos et d’autres acquis, il faut aussi que demain, si la situation s’améliore, on puisse obtenir de nouveaux droits. Parce que si les salariés sont parfois si figés sur leurs acquis, c’est aussi parce qu’ils ont peur que la balance soit toujours du même côté et que ce qui est perdu aujourd’hui, ne sera pas retrouvé plus tard.

Oui, cessons d’avoir des arcs et des flèches pour combattre les chars d’assaut de la mondialisation... 

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