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7 mars 2013 4 07 /03 /mars /2013 10:43

étoileVous vous demandez sans doute très souvent, qui est cette nouvelle tête que vous apercevez à la Une de tous les magazines "people" ? C'est sans doute que vous ne suivez pas la dernière émission de téléréalité à la mode....

 

En France, depuis le premier Loft story, quelques chaînes télévisées sont passées maîtres dans la fabrication continue de starlettes. De pures inconnues, sans talent évident, qui d'un seul coup, sans trop savoir comment, se retrouvent projetées sous les feux des projecteurs et connaissent leur quart d'heure de gloire. Elles deviennent du jour au lendemain connues du grand public (ne vous est-il jamais arrivé de vous faire la réflexion que vous connaissiez, malgré vous, l'un des personnages d'une téléréalité, que vous n'avez pourtant pas regardée une seule fois de votre vie ?), sollicitées par quelques journaux à sensation, pour des clichés ou des interviews. On ne compte même plus les candidates du Bachelor, de Secret Story ou même de l'Amour est dans le pré, qui posent très peu vêtues dans les pages d'Entrevue.

 

Et les plus chanceux(ses) se voient même offrir un poste d'animateur télé, un petit rôle dans une série ou même le droit d'enregistrer un album... Quand on pense que certains jeunes talents galèrent des années en écumant les bars pour qu'une maison de disque daigne s'intéresser à eux. Pour d'autres il suffit juste de passer par la case petit écran et de faire le "buzz". En gros, faire parler de soi à tout prix. Et toutes les portes s'ouvrent alors à vous. On ne peut pas en vouloir à ces milliers de jeunes de préférer la facilité, au travail acharné et à la persévérance.

 

Il semble tellement loin le temps où n'était pas Star qui voulait. Il fallait avoir du talent ou tout simplement quelque chose que les autres n'avaient pas. Désormais, il suffit juste de jouer les provocateurs devant une caméra, enfermé dans une maison en possédant le terrible secret de pouvoir envoyer des textos avec ses pieds.

 

Mais pourquoi une telle envie chez les jeunes de devenir célèbres, d'être reconnus dans la rue, d'être admirés ? N'est-il plus possible de s'accomplir professionnellement et sur le plan personnel dans le plus complet anonymat ? A-t-on raté sa vie si, à 50 ans, on n’a ni Rolex, ni fait la couverture de Closer ?

 

En plus, on le sait, le succès est ingrat et à double tranchant. Beaucoup s'y sont brûlés les ailes et s'y sont perdus. Et puis le mois d'après, le public vous a déjà oublié pour une nouvelle starlette. Et ainsi de suite....

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2 mars 2013 6 02 /03 /mars /2013 09:53

caddie blogLes scandales alimentaires qui se multiplient, font trembler les consommateurs et chaque alerte amène un changement dans les comportements. La décision d’achat se trouve ainsi perturbée, certains professionnels y gagnent pendant que d’autres perdent gros.

Faire les courses, si pour beaucoup est déjà une corvée, devient à présent un vrai casse-tête ! Concilier santé, prix, environnement et pourquoi pas commerce équitable relèvent du défi. Et à la fin, la migraine n’est pas loin !

Ce qui est bon pour la santé, ne l’est pas toujours pour le porte-monnaie. Privilégier les produits issus de l’agriculture biologique est pour certains une évidence. Mais elle n’est pas pour tous les budgets et surtout, quand on sait que la filière bio en France ne représente que 4,5 % des exploitations agricoles, impossible de contenter tout le monde. Dans l’Union européenne, il y a uniformisation des règles mais au-delà, tout est envisageable et pas forcément le meilleur. Et puis, même le bio a connu des alertes sanitaires, telles les graines germées issues d’une exploitation allemande.

Sinon, difficile de faire son choix entre les pommes qui reçoivent plus d’une trentaine de traitements chimiques, des vins - dont des Grands Crus - sont dopés aux pesticides, des poissons bientôt nourris aux farines animales…

Des enquêtes et des livres sortent régulièrement sur les aliments dont il vaut mieux se détourner. De quoi donner le tournis et comment d’échapper à une exposition aux produits nocifs ? A moins de se balader avec un laboratoire et faire ses analyses sur place !

Ne parlons pas du déchiffrage des additifs alimentaires dont quelques-uns sont dangereux : colorants, conservateurs, arômes, exhausteurs de goût. Là, pour repérer ceux devant lesquels vous devez fuir (les parabens, certains conservateurs et ses codes E214…) vous pouvez frôler l’AVC !

Pour faire un geste en faveur de l’environnement, mieux vaut consommer local et des produits de saison. Les fraises en hiver n’est pas une bonne idée. De même, faire venir des produits de l’autre bout de la planète, n’est pas très écologique non plus.

Pourquoi ne pas penser aussi au commerce équitable ? Faire en sorte que des producteurs, surtout des pays du Sud, soient rémunérés convenablement est un bon concept. Et avec le label le plus connu, Max Havelaar. Thé, riz, café, coton, cacao, les produits sont de plus en plus faciles à trouver…

Mais l’équation la plus difficile à résoudre est bien évidemment celle du coût, le fameux panier de la ménagère. Comme toujours, l’argent est le nerf de la guerre ! Trouver des prix raisonnables en tenant compte de tous les éléments précités, vous finissez vos courses sur les rotules !

Il est possible de faire des économies. Les marques des distributeurs sont plus intéressantes. Mais il y a aussi pour les grandes marques de nombreuses promotions. Pour le prix d’un, le deuxième est à moitié prix, voire gratuit. Pour le même prix, une quantité supérieure…

Vous pouvez aussi tenter l’aventure des coupons de réduction. Là, vous entrez dans un univers démoniaque. Car les coupons sont partout : sur le web, dans les publicités qui dévorent vos boites aux lettres, sur les produits eux-mêmes…Découpe soigneuse avant l’envoi par la poste avec un relevé d’identité bancaire ou présentation du sésame à la caissière du supermarché. Si le code barre ne passe pas, ne levez pas les yeux sur les clients suivants car vous risqueriez de finir aux urgences, la dentition à refaire !

Mais il est des pays où se nourrir est un vrai problème et même en France, certains n’ont plus accès aux supermarchés, faute de moyens. Donc, se plaindre est relatif et parfois même, déplacé.

Bonnes courses quand même ! 

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28 février 2013 4 28 /02 /février /2013 09:42

IMGP0227C’est une histoire peu banale qu’a rapportée le site anglophone Slate. Peu banale oui, mais qui pourrait devenir plus courante dans les années à venir. Un homme, né suite à une insémination artificielle et élevé par deux femmes, rencontre une jeune fille lors de ses études universitaires. C’est le coup de foudre, le couple se marie et a trois enfants assez rapidement. Jusque là rien de bien extraordinaire. C’est quand le mari cherche ses origines que les choses se corsent. Il apprend que sa femme, née comme lui grâce à un don de sperme, est également… sa sœur. Il a posté son témoignage sur le site de conseil et ne sait pas à ce jour s’il doit informer sa famille de sa terrible découverte.

En même temps que l’Homme réussit à déjouer les lois de la biologie, il doit affronter bon nombres de questions éthique et morale. L’insémination artificielle est une grande avancée pour tous les couples qui ne peuvent concevoir un enfant par la voie naturelle. Mais du même coup, linterrogation sur l’anonymat ou non du donneur s’est posée.

Si l’on permet à une personne de connaître l’identité de celui qui lui a donné pour moitié la vie, certains donneurs verront des centaines d’héritiers frapper à leur porte. Comme l’histoire de ce Londonien, David Gollancz, né d’une insémination artificielle et qui, après enquête, a découvert que son père biologique n’était autre que le fondateur de la clinique dans laquelle il a été conçu et que cet homme pourrait être à l’origine d’entre 300 et 600 naissances ! On comprend bien qu’une telle personne n’aurait pas envie de voir débarquer sa nombreuse progéniture qui pourrait se réclamer d’une part de l’héritage. La levée de l’anonymat risquerait donc de refroidir les potentiels candidats au don de sperme. Car cet acte deviendrait équivalent à celui de mettre un bébé au monde et donc, à assumer pleinement la responsabilité d’une paternité.

Mais l’enfant dans tout cela ? C’est humain, nous avons tous besoin de savoir d’où l’on vient, à qui nous ressemblons et de connaître notre histoire. Et puis, au-delà même de ces questionnements existentiels, comment connaître les maladies génétiques dont nous pouvons être porteurs ou nos antécédents familiaux, si nous ne connaissons pas l’identité de nos deux parents ? Avons-nous le droit d’interdire à quelqu’un de vouloir rechercher ses racines ? Les interrogations ne manquent pas contrairement aux réponses.

Chaque fois que l’Homme se sent de déjouer les lois de la nature, il ouvre une boîte de Pandore…

 

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23 février 2013 6 23 /02 /février /2013 10:56

feu voitureA la question, « la violence donne-t-elle un écho médiatique ? », la réponse est affirmative.

En revanche, hormis la mise en lumière d’un fait, cette violence atteint-elle son but ? Là, la réponse est plus mitigée.

Ainsi, la violence a plusieurs visages et les actualités regorgent d’exemples ; violences verbales, physiques, écrites…

Que ce soit pour les ouvriers de Florange, Goodyear ou Pétroplus, les démonstrations de force ont été relayées par tous les médias. De même lors des émeutes dans les banlieues, les caméras du monde entier étaient braquées sur chaque voiture incendiée, chaque bâtiment vandalisé…

Les violences envers soi-même sont aussi largement répandues ; les grèves de la faim, des suicides qui transmettent un message fort telle l’immolation de ce chômeur devant les locaux du Pôle Emploi de Nantes.

Dernièrement, la violence épistolaire sous la forme d’un brulot adressé par le patron de TITAN, Maurice Taylor, a choqué une grande partie de l’opinion publique. Et ne parlons pas du livre Belle et Bête de Marcela Iacub, dont les mots crus et les formules chocs ont un retentissement incroyable.

Et la violence portée à son paroxysme : le terrorisme. Les terroristes sont passés maîtres dans le domaine. Pas un attentat qui n’ait un impact planétaire. Tel fut le cas des attentats du 11 septembre 2001 et la destruction des Tours Jumelles du World Trade Center qui resteront dans les annales de l’Histoire et dans nos esprits encore choqués…

Ainsi, si le but essentiel de ces violences est d’obtenir une place de choix dans la sphère médiatique, l’objectif est rempli. En revanche, qu’en est-il des conséquences ? Sont-elles à la hauteur des espérances de leurs auteurs ? Pas certain…

Les actions fracassantes des ouvriers des sites industriels en difficulté sont entendues par les pouvoirs publics qui leur accordent une attention particulière. C’est comme cela que les ouvrières de LEJABY dont l’entreprise allait fermer ont connu un destin fabuleux avec le rachat de l'usine par un maroquinier de luxe. La médiatisation des salariées en colère et désespérées a donc porté ses fruits. Le site de FLORANGE a lui aussi sauvé sa peau, encore que l’avenir soit incertain. Et tout cela, grâce à l’acharnement des métallos qui ont su gérer leur image dans les médias.

D’autres entreprises qui ont été sous les feux des projecteurs n’ont pas connu un tel destin : le site de GANDRANGE a dû fermer, idem pour l’usine CONTINENTAL de Clairoix, MOULINEX…

De même, la grève de la faim du député Jean Lassalle en 2006 a permis de conserver dans son fief de la vallée d’Aspe, l’usine du groupe Toyal Europ, filiale du groupe japonais Toyo Aluminium K.K. Il a gagné la partie mais au prix de la perte de plus de 21 kg et d'une hospitalisation…

Dans un autre domaine, le coup d’éclat de Serge Charnay au sommet de sa grue a fait beaucoup de bruit et a pris en otage les caméras de télévision tout un week-end. C’était une violence larvée, la crainte de voir plonger cet homme dans le vide si les négociations échouaient. A-t-il servi la cause des pères divorcés ? Difficile à juger mais les paroles un tantinet misogynes ont été moyennement appréciées. Et la Justice entendra-t-elle cette revendication ? Si tel était le cas, que penserait-on de l’indépendance des magistrats ?

Trop de violences finissent par tuer la violence. C’est le cas des FEMEN dont la dernière intrusion brutale dans la Cathédrale de Notre-Dame n’a pas été comprise. Du coup, elles ont terni leur image et cette violence gratuite a entamé leur crédibilité. De même la répétition d’actes violents finit par rendre indifférents. On sait que des voitures brûlent en France toutes les nuits, mais peu de médias, excepté la nuit de la Saint-Sylvestre, en font état.

Quant au terrorisme, à part la peur, l’écœurement et autres sentiments de rejet, les revendications des terroristes avancent-elles ? On peut en douter…

Toutes les violences ont donc une forte résonnance médiatique et pour leurs auteurs un moyen de faire connaître leur combat quel qu’il soit. Ensuite, les conséquences des actions ne sont pas toujours couronnées de succès. 

Mais le revers de la médaille ne serait-il pas de donner une légitimité à ceux qui n’emploient que la force pour se faire entendre ? 

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13 février 2013 3 13 /02 /février /2013 22:40

delacroix la liberte guidant le peupleIl ne fait pas bon d’être une célébrité de l’Hexagone, ce mois-ci. Hasard du calendrier : à quelques jours d’intervalle, le rappeur Laouni Mouhid, plus connu sous le nom de La Fouine, était la cible de coups de feu, tandis que de son côté, France Télévisions recevait une lettre du « Groupe P » exigeant le retrait de certains animateurs de l’antenne où il s’en prendrait physiquement aux salariés du groupe. Rappeur et animateurs en danger, par qui et surtout pourquoi ?

 Pour le premier, l’incident intervient étrangement en pleine bataille des mots entre La Fouine et Booba (un autre célèbre rappeur français), qui s’insultent, depuis plusieurs mois, par chansons interposées. Alors certes, on pourrait se dire qu’il ne s’agit que d’un accident dans le cercle très privé du rap. Oui, mais seulement voilà ; qu’on le veuille ou non, ces deux-là (et bien d’autres) représentent un modèle pour de nombreux jeunes. Et si l’on regarde de l’autre côté de l’Atlantique, la bataille qui fait rage entre rappeurs américains de la côte Est et de la côte Ouest a déjà fait plusieurs victimes, dans les deux camps.

Alors la question peut se poser : n’en viendrons-nous pas, à terme, à une rivalité entre « gangs », avec chacun à sa tête un chanteur. Et la prochaine étape ? Après la guerre des mots, la guerre physique ? Comme c’est le cas pour le football d’ailleurs ; faudra t-il un jour cacher quel rappeur a notre préférence sous peine de …mort.

Cela parait fou, mais des exemples aussi dramatiques que le jeune supporter toulousain Brice Taton, sauvagement assassiné par des hooligans serbes, sont là pour nous rappeler que dans l’horreur, il n’y a aucune limite. Le choix se son équipe de football ou de son chanteur favori doit-il vraiment devenir un choix qui peut nous coûter la vie ? Les loisirs se prendraient-ils un peu trop au sérieux ?

En ce qui concerne l’affaire des animateurs de France Télévisions, le groupe a décidé de ne pas prendre cette menace à la légère. Si, dans le délai d’un mois, certains animateurs sont encore présents à l’écran, le « Groupe P » a promis de s’en prendre physiquement aux salariés. L’option « élimination physique » semble donc pour certains téléspectateurs un choix bien plus efficace que l’option zapette. Plutôt étrange.

Quand des populations entières se battent en Tunisie ou en Lybie pour obtenir leur liberté (rien que cela) au prix bien souvent de leur vie, se pourrait-il que dans des pays où nous l’avons déjà obtenue, la violence soit justifiée pour des causes aussi absurdes qu’un chanteur ou un présentateur que nous n’apprécions pas ?

Non il ne fait pas bon, ces temps-ci, d’être une personnalité française et ce n’est pas « La liberté guidant le peuple » qui nous contredira. Victime, la semaine dernière, d’une visiteuse qui l’a marquée à l’encre indélébile d’un étrange « AE911 », sans que l’on puisse en expliquer la raison. Mais heureusement, plus de peur que de mal. Le chef d’œuvre d’Eugène Delacroix a pu être sauvé…

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11 février 2013 1 11 /02 /février /2013 19:09

IMGP0225Ouf, nous l’avons échappé belle ! Dans l’affaire des lasagnes bolognaises FINDUS, à la place de ce qui semble être une fraude, nous aurions pu avoir un vrai scandale sanitaire. A défaut de cheval, nous aurions pu avoir du chien, du rat ou en forme de déjà vu, des bêtes malades…

On a tous en mémoire la vache folle, les steaks hachés contaminés à l’E. Coli… Dans un  reportage récent diffusé sur Canal +, « spécial investigation », les plats cuisinés au bœuf étaient suspectés de contenir de la viande clonée en provenance des États-Unis. Or, on sait qu’en France, en vertu du principe de précaution, cette viande n’a pas droit de cité. Mais avec les plats cuisinés, la provenance n’étant pas indiquée, tout est possible…

Évidemment, les sanctions vont tomber et c’est normal. Les contrôles vont aussi être renforcés, de nouvelles normes vont peut-être voir le jour, et certainement un examen approfondi aura lieu sur la filière qui semble plutôt brouillonne. Des ingrédients qui voyagent à travers 5 pays européens avant de se retrouver dans nos assiettes, tout cela a de quoi laisser songeurs.  

Mais la sanction la plus redoutable et la plus redoutée des industriels sera celle des consommateurs lesquels, dans un geste de paranoïa, bien légitime, vont bouder pour un moment les plats incriminés. Et avant que la confiance ne revienne, cela prendra du temps et coûtera très cher à la filière.

Deux réflexions s’imposent :

La première est que la course au toujours moins cher a ses limites et on a beau nous le répéter, les preuves s’accumulent toujours plus sur ce qu’on appelle la malbouffe. Le risque est d’autant plus grand que le pouvoir d’achat va connaître de plus en plus de baisses significatives. Pour que les produits puissent tout de même être achetés, il faut bien que le commerce passe et que nous nous alimentions, plusieurs alternatives sont possibles ; soit les industriels revoient leurs marges à la baisse, ils ne pourront le faire que modestement, soit ils vont continuer leur course effrénée des matières premières les plus attractives au niveau des prix, beaucoup moins au niveau de la qualité…

Accepter de payer plus quand on le peut, c’est aussi s’assurer une meilleure qualité dans nos assiettes, mais à condition que les industriels jouent le jeu !

L’envie est grande pour le consommateur de se nourrir à moindre coût, hormis ceux qui n’ont pas le choix, afin de pouvoir financer les prochaines vacances au soleil ou s’offrir les dernières merveilles Hi-Tech.

Mais certains professionnels sont aussi tentés d’augmenter leurs profits coûte que coûte au mépris de la santé publique. Que penser des produits en cause, lasagnes bolognaises, fabriqués tous dans le même atelier et avec les mêmes ingrédients ? Marques reconnues et prestigieuses, marques de grands distributeurs ou même des produits premiers prix, sont-ils tous vendus au même prix ? Il est fort à parier que les coûts de marketing et de publicité créent des disparités énormes dans le prix, mais pas dans le produit ! Et pourtant, grandes marques ou pas, on aura ingéré des aliments identiques !

La deuxième réflexion concerne les plats préparés et dont on va finir pas se méfier tant la traçabilité reste anecdotique. Ces plats dont on reconnait l’utilité et la rapidité de cuisson, quelques minutes au four micro-ondes et la barquette peut figurer sur la table, nous transforment en cordon bleu. Nous voici libérés des préparations fastidieuses et de la corvée de nettoyage des innombrables gamelles et surtout, nous voilà à l’abri d’une catastrophe culinaire…

Mais finalement, le fameux jambon-purée ou pâtes au beurre qui sont un régal pour les enfants, ne seraient-ils pas à même de nous éviter toutes les déconvenues et autres interrogations sur les plats cuisinés industriels ?

A nos tabliers tous et toutes… 

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4 février 2013 1 04 /02 /février /2013 18:42

 

coeur

Malgré tous leurs efforts pour attirer le célibataire en quête de son premier conjoint, les sites de rencontres internet en seront pour leurs frais !

C’est ce que révèle une étude publiée par l’INED (Institut National Études Démographiques) en janvier dernier. Pour trouver l’âme sœur, du moins la première, il s’agirait plutôt des soirées entre amis (18%) du genre « tiens on va te présenter un ami ou une amie ! », le banc des universités (15%), les lieux publics (15%) – là, on est dans la rencontre fortuite ! – les discothèques (11%), on se retrouve un peu à l’époque des bals à papa.

Il fut un temps où les rencontres étaient arrangées : il s’agissait plus de l’union de deux familles et de sentiments, point !

Il est encore des lieux sur la planète où cette tradition perdure…

En France aussi, cette situation est encore à l’ordre du jour, mais de manière plus subtile. On isole les mariages forcés qu’il convient de dénoncer, là n’est pas le propos… Ce dont il est question ici, ce sont les rencontres arrangées. Dans certains milieux, on se plait à organiser des soirées dansantes et autres cocktails mondains pour que le hasard fasse bien les choses. Il en est ainsi, entre autres, des bals de fin de promotion des grandes écoles, mais ce ne sont pas les seuls. Tout est prétexte pour que les jeunes du « même monde » se fréquentent et plus, si affinités !

Le pays compte beaucoup de célibataires, plus de 15 millions, et le chiffre va grandissant. Alors, que faire pour rencontrer la femme ou l’homme de sa vie ?

L’étude de l’INED a bien noté le changement dans les lieux de rencontre ; fini les bals populaires et le voisin ou la voisine de palier !

Ainsi, l’internet n’est pas aujourd’hui le lieu de rencontres privilégié des jeunes, même si les apparences sont trompeuses. Il est vrai que cette donnée est étonnante, avec les réseaux sociaux et autres outils du web…

Avec les sites de rencontres, tout est sous contrôle, tellement sous contrôle que l’échec est souvent au bout du chemin. On peut avoir les mêmes goûts, les mêmes opinions, et malgré tout, l’alchimie ne se crée pas….

Et puis que penser des différentes émissions de téléréalité aidant les âmes solitaires à trouver sa moitié ?

Vient de commencer une nouvelle saison du Bachelor, le gentleman célibataire sur la chaîne NT1. Le séduisant célibataire voit se disputer des jeunes femmes, prêtes à tout pour le conquérir. Déjà, une seule élue (et encore !) pour une dizaine de femmes sur le carreau ! Et difficile à prêter de la crédibilité à cette nuée de filles qui passent leur temps à se pomponner et à se crêper le chignon…

Quant à l’Amour est dans le pré, bientôt une nouvelle saga des aventures romanesques de nos amis les agriculteurs. Là aussi, on peut se poser la question sur les raisons de la participation de bon nombre de candidates. Du reste, au fil des saisons, les agriculteurs sont-ils dupes sur les intentions de leurs prétendantes ? A quelques exceptions près, ils ont plus à gagner à attendre la fin du show télévisé pour recevoir enfin les vraies demandes, celles de femmes qui ne recherchent pas la médiatisation…

A chacun de trouver son partenaire comme il le peut, avec ou sans aide du destin. L’essentiel n’est-il pas de trouver l’amour ? 

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1 février 2013 5 01 /02 /février /2013 18:45

Croix verte

A chaque alerte médicale, on oscille entre soulagement et panique. Les avertissements se succèdent, le Diane 35 est en ce moment sur la sellette, et nous voici encore une fois un peu plus dans une situation d’insécurité médicamenteuse !

On peut toujours se réjouir que le système de pharmacovigilance soit de plus en plus efficace mais aussi s’inquiéter de voir des médicaments lancés sur le marché sans assez de précautions, et pas suffisamment réévalués. Du reste, le livre des professeurs Bernard Debré et Philippe Even est édifiant sur le sujet : 50% de médicaments inefficaces, 20% de mal tolérés et 5% potentiellement dangereux… De quoi renforcer notre suspicion, s’il en était besoin !

Pourtant, on a tous eu l’occasion de lire les notices d’emploi de nos médicaments et à la vue des effets secondaires, souvent effrayants, grande est la tentation de balancer le traitement à la poubelle. Alors, on fait confiance à notre médecin, mais pour combien de temps, tant la psychose monte parmi les patients ?

C’est une banalité de dire que le médicament est fait pour soigner et qu’il sauve des vies tous les jours, contribue à la longévité exceptionnelle des dernières années, met en échec la mortalité infantile… Bref, tout ce qui a fait le succès du Dieu médicament et c’est peut-être là l’erreur. On a fini par oublier que l’on prenait un risque aussi à ingurgiter un cachet ou un sirop… Pourtant, on ne se pose pas la question en prenant la voiture ou en marchant dans la rue ; un accident est toujours possible.

A l’inverse, ne sommes-nous pas dépités lorsque le médecin que nous consultons pour un rhume ou un mal de gorge, ne nous prescrit qu’une boite de paracétamol, et encore parce qu’on ne veut pas repartir sans rien ? Le diagnostic choc : un virus, donc pas grand-chose à faire, sauf à patienter une bonne semaine avec le stock de mouchoirs ! Depuis, le slogan « les antibiotiques, c’est pas automatique » et le déremboursement de bon nombre de médicaments dits de confort, les ordonnances se sont réduites à peau de chagrin pour les pathologies légères. Mais, on peut tout de même se consoler ; la visite médicale n’aura pas été inutile, elle aura écarté une angine infectieuse, otite ou bronchite nécessitant, pour le coup, un traitement de cheval !

On sait aussi qu’un traitement antibiotique doit être suivi jusqu’au bout, au risque de créer des résistances, mais qui ne l’a pas fait ?

L’automédication peut être aussi dangereuse. Combien sommes-nous à avoir conseillé le médicament miracle qui nous a tant aidés ? Les forums médicaux sont remplis de conseils thérapeutiques. Sauf que ce qui convient à l’un peut être dangereux pour un autre. Et surtout, des symptômes apparemment similaires n’ont pas forcément pour cause la même pathologie et là, le médicament peut s’avérer dangereux. Évidemment, si c’est pour recommander de la tisane de thym ou un cataplasme d’argile verte, on fait courir un risque moindre, encore que ?

Mais le plus grave dans tout cela, c’est le détournement du médicament de son but initial. Alors, là, on entre dans l’univers des apprentis sorciers ! Comment s’étonner qu’un médicament, tel le Médiator, qui devrait être prescrit normalement aux personnes diabétiques en surpoids, se soit retrouvé entre les mains de 2 millions de personnes non diabétiques, mais en surpoids ! Idem pour le Diane 35 qui était initialement prévu pour soigner l’acné, a fini par être utilisé comme contraceptif pour plus de 300 000 utilisatrices…

Il en est de même de toutes les interactions médicamenteuses qui pourraient être évitées. Les personnes âgées, grands consommatrices de médicaments, sont les plus touchées et elles sont nombreuses à fréquenter les urgences pour cette raison...

Aussi, en dépit des multiples scandales et accidents, ne jetons pas l’anathème sur les médicaments, à l’image de certaines sectes qui refusent tout traitement avec les ravages que l’on connait ; qu’ils restent les anges gardiens de notre santé…  

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28 janvier 2013 1 28 /01 /janvier /2013 16:44

Pour ou contre le maintien du Royaume-Uni dans l’Union européenne, qu’ont répondu les Français ? Et bien, c’est comme on veut ! Si l’on en croit le sondage BVA, 52% des Français sont pour la sortie de l’UE et si l’on prend celui de l’IFOP, 58% des Français sont pour le maintien, donc 42% pour la sortie… D’où une belle cacophonie au sein des instituts…

Ce dysfonctionnement serait anodin s’il n’était que le premier incident. Mais la machine sondagière a déjà eu des ratés, surtout en matière d’élections et pour le plus célèbre d’entre eux, le premier tour des élections présidentielles de 2002 où aucun institut n’avait vu le Front National arriver en 2ème position.

De même, que penser de ce sondage IPSOS dans lequel 74 % des Français trouvent que l’islam est une religion « intolérante » ?  Était-ce le bon moment pour sonder l’opinion publique alors que la guerre au Nord Mali fait rage pour repousser des Djihadistes ?

On voit bien que ces enquêtes peuvent comporter des erreurs, avoir des résultats en adéquation avec les événements du moment, sans refléter forcément l’état de l’opinion. Et si on va dans le détail de ces enquêtes, le fameux panel est-il aussi représentatif que cela de l’ensemble des Français ? Si l’on peut avoir pour une même question, des réponses contradictoires, c’est qu’il y a un problème dans l’échantillon…

Les sondages sont devenus incontournables et pas un média n’y échappe. Chacun y va de sa petite enquête sur tout et n’importe quoi. De la plus anodine : aimez-vous le froid ? à la plus sérieuse : voulez-vous sortir du nucléaire ? Bref, il y en a pour tous les goûts, certaines auxquelles tout le monde peut participer par un clic (ou plusieurs, ce qui fausse le résultat !) et d’autres où il faut faire partie de la sélection. Mais toutes ont leur petite résonnance et sont relayées dans la presse pour le meilleur et pour le pire…

Ce qu’il y a de plus ennuyeux dans tout ceci, c’est l’utilisation faite de ces enquêtes d’opinion. Les gouvernants ont tendance à en abuser et à adapter leur attitude et leurs actes, avec des conséquences qui peuvent être néfastes. Idem pour les agents économiques qui peuvent être induits en erreur, croyant de bonne foi répondre à leur clientèle alors qu’il n’en est rien…

Aussi, les sondages ne sont pas une science exacte. Ils sont comme la météo, on l’écoute avec attention sans trop y croire…

A vous de voter  !

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21 janvier 2013 1 21 /01 /janvier /2013 18:58

(Widget offert par www.calculersonimc.fr)

 

La revue américaine JAMA (Journal of the American Medical Associal) a publié une étude déconcertante. Un léger surpoids serait facteur de longévité : mortalité inférieure de 6% pour une IMC comprise entre 25 et 30 par rapport à une IMC se situant entre 18,5 et 25.

De quoi remettre en question le fameux poids idéal dont tout le monde rêve et pour lequel on sacrifie une bonne partie des plaisirs de la table ! Car, comme tout ce qui est délicieux, est souvent très calorique, on doit se priver encore et toujours…

Alors, est-ce le retour dans nos assiettes de tout ce qui avant nous faisait culpabiliser ; frites, choux à la crème… Bon, avant de plonger dans une orgie alimentaire, il ne faut pas confondre léger surpoids et obésité. Car là, la balance non seulement s’affole mais le corps médical aussi. Ici, comme aux États-Unis, l’obésité est un fléau et le risque de mortalité prématurée est très élevé.

Et attention à la répartition de la graisse : il faudra qu’elle aille se déposer ailleurs que sur le ventre. Le tour de taille doit être préservé à tout prix ; toute bouée est interdite. En revanche, les fesses et les cuisses peuvent recevoir le surplus de gras, pas de danger. On peut être soulagés…sauf en maillot de bain.

Mais au fait, nous perdons du poids pour notre santé ou pour répondre au diktat de l’apparence ? N’est-ce pas plutôt pour avoir la taille de guêpe d’Angelina Jolie, la plastique parfaite de Gisele Bundchen ?

Car régimes et santé ne font pas forcément bon ménage. Comme le marché de la minceur a le vent en poupe, les régimes et autres méthodes d’amaigrissement se multiplient à l’infini et au bout du compte, on perd plus d’euros que de kilos ! Et dans le pire des cas, on peut même y laisser la santé, un comble !

Reste que la formule des médecins « manger équilibré et faire de l’activité physique », même si elle relève du bon sens, fait hurler ceux et celles qui se battent au quotidien contre leurs kilos, sans faire bombance.

Alors, consolons-nous pendant qu’il est temps ; le léger surpoids est bon pour la santé. Car, avant de nous réjouir trop vite, une prochaine étude pourrait bien faire basculer la balance du mauvais côté…

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