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11 mars 2013 1 11 /03 /mars /2013 17:49

photo des ilesOn n’y coupera pas ; la réforme des retraites aura bien lieu ! Même si les Français sont rétifs à l’idée même de travailler plus longtemps, les solutions alternatives semblent faire défaut et il y a le feu dans le sanctuaire des régimes. Malgré une première réforme, le système est à bout de souffle, le financement des retraites est assuré jusqu’en 2017, et encore ! Le bateau prend l’eau de toutes parts, des mesures doivent être prises pour renflouer les caisses.

Augmenter les cotisations ne suffira pas et trouver d’autres sources de financement, il ne peut en être question dans l’immédiat, tant le niveau des prélèvements en tout genre a atteint la cote d’alerte. Et baisser les retraites sera le recours ultime, le plus envisageable étant la désindexation des pensions qui reviendra au même, sans le sentiment d’un retrait brutal, très difficile à accepter.

Alors, travailler plus longtemps est inévitable. On vit plus longtemps, c’est aussi un progrès, même si la contrepartie sera un allongement de la durée des cotisations.

Tout sera dans la négociation et chacun espère passer à travers les gouttes. Car reviendront sur le tapis, les fameux régimes spéciaux. Dire à ceux-là mêmes qu’ils sont des privilégiés alors qu’ils ne pensent pas l’être, cela ne va-t-il pas conduire à un dialogue de sourds ?  

Et reculer le départ à la retraite jusqu’à quel âge ? A entendre certains experts, un régime n’est viable que si la personne bénéficie de 10 années de retraite. A l’heure actuelle, bon nombre de retraités bénéficient d’une retraite d’une durée égale à la période d’activité, et pour certains, voire plus. Alors comment rééquilibrer ? Travailler jusqu’à 70 ans et plus, réclamerait une santé de fer, une vivacité d’esprit et un dynamisme démoniaques !

Et la plus belle des contradictions réside dans le fait que les séniors sont souvent sur la touche. Quand on sait que dans le travail, l’âge fatidique est de 50 ans, on en tomberait à la renverse. Car à partir de la cinquantaine, âge « jugé canonique », plus le droit à l’erreur ; certaines entreprises poussent vers la sortie leurs séniors. Et si par malheur, vous avez perdu votre emploi, pas de pitié, vous aurez toutes les peines du monde pour vous reclasser. Alors prolonger la durée de travail dans un pays qui en 2011, n’employait que 41,5 % des personnes âgées de 55 à 64 ans, le pari n’est pas gagné. On verra plus de chômeurs de longue durée, et de précarité.

Alors, il faudra être inventif pour que la réforme qui se prépare ne soit pas une pilule trop amère. On parle déjà de retraites par points, mais il ne faut pas se leurrer. Il faudra travailler plus pour sauver les meubles ! A moins d’avoir une fortune personnelle ou d’avoir commencé à travailler très jeune, au berceau pourquoi pas, partir tôt équivaudra à avoir une retraite de misère…

L’idée germe aussi de mixer le régime par répartition et le régime par capitalisation. Ce qui se fait déjà mais de façon volontaire et à condition d’avoir des revenus corrects. Pourquoi pas ? Mais il faudra des garanties pour que les marchés financiers ne jouent pas à la loterie avec les fonds placés, comme cela s’est produit aux États-Unis avec le scandale d’ENRON.

Et une bonne dose de justice dans la réforme sera le vrai défi. Comme le fait d’avoir commencé à travailler jeune (ce qui malheureusement sera rare avec le chômage des jeunes !) et surtout la notion de pénibilité au travail. Il y a des professions qui usent prématurément ses salariés et il serait juste que ceux-ci aient un régime adapté. Beaucoup de secteurs sont concernés ; le bâtiment, l’industrie…. Là, est le plus gros de la négociation et chacun voudra faire valoir ses arguments. Le combat promet d’être âpre…

Mais pour certains, travailler longtemps n’est pas un problème et même, la retraite serait l’antichambre de la mort !

On voit bien dans certaines professions, des personnes s’accrocher à leur poste et ne pas vouloir le lâcher. Le monde des affaires compte des dirigeants qui ne quitteraient pas leur poste pour rien au monde. Ils sont à siéger dans les conseils d’administration et évoquer la succession, il n’en est pas question…

Des métiers ou des activités qui relèvent de la passion comptent aussi beaucoup de séniors. Il y a des exemples dans le journalisme, dans le milieu de la recherche, des avocats… Et ne parlons pas des artistes qui pour certains espèrent mourir sur scène !  

Et la palme revient aux politiques qui ne veulent céder le pouvoir qu’à l’état de grabataire. Mieux, à 50 ans, vous êtes considérés presque comme un gamin ! Cela ferait presque rêver…

Cette réforme des retraites, eu égard aux sacrifices qui seront exigés, est déjà ressentie comme un recul des acquis sociaux. Mais, dans le même temps, on ne peut pas demander à la jeune génération plus qu’elle ne pourra donner.

Alors, le changement, c’est maintenant ?  

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18 février 2013 1 18 /02 /février /2013 17:26

cour-des-comptes article pleine colonneOn peut voir la crise économique actuelle comme un terrible cataclysme et elle l’est pour beaucoup qui souffrent ou qui vont souffrir.

Mais on peut aussi regarder cette crise comme une machine à créer des vertus tant au niveau collectif qu’à titre individuel.

En premier lieu, la crise va obliger nos dirigeants à gouverner la France « en bon père de famille ». Cette notion juridique va être appliquée au-delà du droit civil et ce, pour le bien des finances publiques…

Tel un métronome, les gaspillages s’égrènent au fil des enquêtes et des expertises… Le travail de la Cour des Comptes est salué pour son sérieux et son impartialité. Et cette fois, les rapports ne vont pas dormir dans des cartons poussiéreux comme ils l’auraient été en période d’opulence ! Avec la rigueur qui s’annonce, on foncera droit sur les réductions voire les suppressions, les réorganisations, l’optimisation… Tout l’arsenal administratif du mieux faire avec peu de moyens. Une prouesse quand on connait la facilité avec laquelle les gouvernants ont eu tendance à dépenser sans compter pour ne pas fâcher les uns ou les autres, pour satisfaire tout le monde avec le résultat que l’on connait : un État au bord de l’asphyxie financière…

Ainsi, des économies doivent être faites et tout cela dans la justice (le mot est à la mode) et sans révolution ! Tout un programme mais qui aura le mérite de faire revenir de la prudence et du sérieux dans la gestion comptable du pays…

Les citoyens eux-mêmes, conscients de la crise, changent leurs habitudes, lentement mais sûrement. Il y a même une accélération dans le changement des mentalités avec la crise comme aiguillon. Et tout cela pour le bien-être de notre planète.   

On cherche à faire des économies et notamment, en matière d’alimentation. On parle de plus en plus de consommation de proximité, on pointe du doigt nos gaspillages, on revisite les recettes de cuisine sur les sites, certains prennent des cours… Il y autant de passion dans nos pratiques que le désir de consommer mieux et moins cher.

Tout est fait pour le recyclage des objets et Le Bon Coin connaît un vif succès ; idéal pour se débarrasser de la vieille commode de grand-mère ou d’un bibelot désuet. Le meuble renaîtra de ses cendres avec une nouvelle peinture et l’objet sera customisé. Le home staging est très tendance, même sans la vente de sa maison ou de son appartement, telle la célèbre émission de M6.

Des systèmes de partage se développent dans bon nombre de domaines. Le covoiturage a de plus en plus d’adeptes et les sites pullulent sur la toile. De même, des entreprises proposent à la location des appareils ménagers dont on ne se sert qu’occasionnellement ; appareils à raclette, à fondue, pop-corn… Ainsi, fini le casse-tête du rangement au-dessus ou au-dessous de l’armoire, ou encore au fond d’un placard au bord de l’explosion. Et là encore, quelques économies qui ne sont pas négligeables.

D’autres exemples de partage d’objets ou de savoir-faire : cuisiner et vendre le surplus aux voisins, machines à laver à louer… Bref, tout ce qui ressort de la débrouille par temps de crise !

Enfin, la solidarité se fait plus présente parmi la population que l’on pensait de plus en plus individualiste. La misère qui se développe et dont on laissait l’État prendre la charge finit par nous émouvoir. A regarder autour de nous, personne ne se sent à l’abri de la précarité. Alors des mouvements s’organisent et pallient les déficiences des pouvoirs publics et des organismes caritatifs qui ne savent plus où donner de la tête.

Tout n’est pas parfait et la crise économique qui nous touche ne va pas disparaitre d’un coup de baguette magique. Les effets vont se faire sentir de plus en plus et certains seront plus concernés que d'autres.

Mais si au bout du tunnel, il y a de nouveau de la pondération dans les dépenses publiques, moins de gaspillages à tous les niveaux et une dose de solidarité dans la société, alors cette crise n’aura pas été vaine !

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16 février 2013 6 16 /02 /février /2013 10:40

Bureau international du travail

chômage

L’émoi suscité par le décès d’un chômeur qui s’est immolé devant une agence de Pôle Emploi n’est pas prêt de retomber. D’autres risquent de suivre avec l’envolée du nombre des licenciements, le non-renouvellement des CDD, la fin des missions d’intérim, et tout cela avec au bout de la route, la perte des indemnités…

Avec plus de 3 millions de chômeurs, la France renoue avec le fléau économique qu’est le chômage de masse.

Comme dans une valse macabre, les plans sociaux s’accumulent pour les grandes sociétés et les noms de celles-ci s’égrènent comme les notes d’une partition d’une triste mélodie : PETROPLUS, FLORANGE, PSA, GOODYEAR… Et des petites et moyennes entreprises ferment tous les jours. Et à l’opposé, côté création, c’est la panne sèche…

Alors, chacun s’accroche à son travail avec l’énergie du désespoir. Qui peut jeter la pierre à ces salariés de grands groupes qui font de la résistance face aux menaces qui pèsent sur leurs emplois ? Les économistes prennent un plaisir presque jubilatoire à développer dans les médias les logiques de compétitivité, justifiant ainsi des mesures de réduction du personnel, de délocalisation, tout ce qui conduit au chômage. Même si une entreprise n’a pas d’autre choix que de se séparer d’une partie de son personnel pour ne pas sombrer, tous les discours d’experts sont inaudibles sur le terrain et finissent par pousser certains à la révolte.

Et ne parlons pas de la sacrosainte règle destruction/création ; destruction, on la voit bien tous les jours, mais de création, point…

Et malheureusement, il est difficile pour bon nombre de Français d’échapper à la malédiction du chômage. Que l’on soit jeune sans diplôme, jeune avec diplôme mais sans expérience, ou plus âgé avec cette fois, trop d’expérience et trop de diplômes, tout le monde est logé à la même enseigne… C’est la fastidieuse recherche d’emploi qui conduit certains, fragilisés, à des gestes irréparables comme cette immolation à Nantes…

Car le quotidien d’un chômeur, c’est l’épluchage consciencieux des annonces (quand il y en a !) avec l’envoi de dizaines, voire de centaines de candidatures. Et tout cela pour très peu de réponses du genre « malgré tout l’intérêt de votre parcours professionnel, nous sommes au regret de vous informer…. », de rares entretiens et globalement, beaucoup de déceptions…  Oui, le parcours de beaucoup de chômeurs tiens de l’héroïsme !

Heureusement que tout n’est pas que désolation. Il y a des chômeurs qui trouvent un emploi ; c’est alors le soulagement et la signature de son premier CDI est vécue comme un rêve éveillé ! Le précieux sésame en poche, on peut enfin se lancer dans la vie ; se loger, emprunter… tout en ne perdant pas de vue la fragilité de cette situation… Il n’y plus rien dans ce nouveau monde du travail de définitif, tout peut être remis en question du jour au lendemain…

Et le plus beau de l’histoire, il y aurait des emplois qui ne trouvent pas preneurs ! Le chiffre bien évidemment n’est pas très clair, entre 250 000 et 500 000 postes qui ne seraient pas pourvus ! Beaucoup de ces emplois sont dans le secteur manuel ; on manque de bouchers, de carreleurs, de charpentiers… Du reste, il serait peut-être temps de valoriser tous ces métiers manuels dont on trouvait cela intéressant pour les enfants des autres, mais surtout pas pour les nôtres ! A présent, ce sont des métiers qui recrutent et qui rémunèrent correctement… Et puis il y a le commerce, sauf que pour beaucoup d’annonces, comme les négociateurs immobiliers, ce sont des emplois d’indépendants. Si vous êtes performants, vous avez des primes, sinon, c’est la disette. Intéressant pour les professionnels qui ne prennent presque aucun risque…

La batterie de contrats aidés est mieux que rien, même si par le passé, ils ont créé plus de déception que d’euphorie… Et comme ils représentent un coût pour les finances publiques, on peut espérer qu’ils atteindront leur but et ne seront pas encore une cause de désespoir…

D’autres chômeurs, las d’attendre, vont se lancer dans l’aventure de l’entreprise avec succès ou échec… Il faut une bonne idée, de l’enthousiasme et de l’acharnement, et un banquier qui veuille bien vous suivre…

Et pour tous ceux qui devront se résigner, dans l’attente de la reprise économique, il leur faudra ne pas craquer. Si vivre grâce à des allocations n’est pas un problème pour certains, d’autres, beaucoup d’autres se sentent déclassés et souffrent de l’étiquette d’assistés que l’on tente de plus en plus de leur faire endosser…

Mais, gardons le moral, la courbe du chômage ne doit-elle pas s’inverser avant la fin de l’année 2013 ? 

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10 janvier 2013 4 10 /01 /janvier /2013 17:40

mariniere-armor-lux[1]Avant le retour fracassant des derniers mois du made in France, l’idée de départ relevait d’un constat : fabriquer à l’étranger dans des Pays dits à bas coûts, allait permettre de vendre moins cher.

 On a tous apprécié de pouvoir consommer sans compter ou presque : vêtements, électroménager, hi-fi… On laissera de côté le tour de passe-passe entre le prix des articles sortis des usines chinoises et le prix de vente multiplié par un nombre à deux, voire à trois chiffres !

Néanmoins, le consommateur peut s’offrir des garde-robes complètes ou des appareils sophistiqués sans devoir attendre plusieurs mois, pour ne pas dire des années… La qualité n’est pas toujours au rendez-vous ; qui n’a pas testé des tee-shirts qui se déforment après un ou deux lavages, des pulls qui peluchent dès la première utilisation, de l’électroménager qui ne dure pas plus de 4 ans... Malgré tout, on a pris l’habitude de cette façon de consommer peu écologique, pestant tout de même contre la machine à laver qui rend l’âme quelques mois après la garantie ou le vêtement qui n’a plus d’allure peu de temps après son achat…

Mais au-delà de ces désagréments du fabriqué par-delà les frontières de l’Europe, ce qui a pris du temps à se manifester, c’est la lente désindustrialisation de notre Pays. Bien entendu, d’autres éléments ont conduit à ce manque à gagner pour la France qui, au lieu de créer des richesses, est devenue plus une société de services avec une paupérisation comme compagnon de route.

A présent, comment faire machine arrière ? La question se pose avec d’autant plus d’acuité, que la grave crise économique nous touche et que la nécessité de passer la balance commerciale de déficitaire à excédentaire se fait pressante.

Mais, dans une économie ouverte, impossible de se lancer tête baissée dans le rapatriement des outils de production car la sévère concurrence mondiale sera là en embuscade. 

On parle d’innovation, de miser avant tout sur des produits à forte valeur ajoutée, comme si la Chine ou l’Inde étaient incapables eux aussi de faire preuve de créativité, pouvant nous coiffer au poteau !

Alors, oui, il y aura des opportunités à saisir et il faudra bien trouver des moyens pour ne pas continuer à plonger dans la spirale infernale du déclin. Avec l’augmentation inéluctable des coûts du transport et l’obligation de répondre à une demande toujours plus exigeante des clients, il faudra produire plus sur place, à l’instar de cette usine américaine qui fabrique des écrans plats. Également, les Pays qui produisent pour nous vont connaître de plus en plus des revendications légitimes de leurs salariés qui conduiront à accroître le coût des marchandises. Là aussi, il y a des perspectives intéressantes.  

Et puis, en tant que consommateurs, chacun peut aussi susciter un engouement pour les produits fabriqués en France. Peut-on parler de patriotisme économique ? Le mot est de plus en plus lâché, mais on sait aussi que l’on ne peut pas non plus se couper du monde. Nombre des entreprises françaises connaissent de beaux succès à l’étranger (aéronautique, chantier naval, industrie pharmaceutique, les entreprises du luxe…), alors prenons garde aux mesures de rétorsion…

Reste que pour sauver l’économie française, tous en marinière Armor-Lux, en charentaises et sabots Rivalin, en gants Causse…   

 

http://www.ifop.com/?option=com_publication&type=poll&id=2132

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21 décembre 2012 5 21 /12 /décembre /2012 17:31

Le départ pour la Belgique de Gérard Depardieu déchaine les passions depuis plusieurs jours à un point tel, que l’on se demande qui a le plus raison ? Lui de vouloir échapper à une fiscalité qu’il juge trop lourde ou ceux qui l’accusent de ne pas être un bon patriote ?  

     Évidemment, il n’est pas à plaindre financièrement et bon nombre de salariés français aimeraient gagner, ne serait-ce que le quart de ses revenus. Mais bon, quand on vous demande de contribuer à hauteur de 85 % de vos revenus, même si vous en avez beaucoup, la pilule n’en demeure pas moins difficile à avaler. C’est facile de dire, il gagne beaucoup, il peut faire ce geste ! Mais quand il s’agit de passer à la caisse, c’est plus le sauve-qui-peut que les grandes envolées patriotiques, et l’abnégation, soyons honnêtes, a ses limites, surtout quand il s’agit d’argent. Et c’est peut-être même pour Gérard Depardieu une question de principe, l’impression qu’on le prend lui aussi pour un pigeon ? D’autres l’ont bien fait récemment et avec succès ! Bon nombre d’acteurs, chanteurs, sportifs et de puissants industriels ont déjà pris la poudre d’escampette fiscale, alors pourquoi s’acharner sur le comédien qui ne fait pas les choses en catimini, mais comme toujours, avec éclat !

Car les leçons de morale du gouvernement sur les efforts de chacun pour redresser le pays sont tout à fait audibles et chacun peut les accepter, mais d’un autre côté, beaucoup s’interrogent sur ce que l’on fait des impôts ? Du reste, on lit à longueur d’articles de presse qu’il y a des gaspillages à tous les étages, c’est la gabegie généralisée. Alors, où sont les économies annoncée pour réduire les déficits publics vertigineux ? Et là, à la différence des vives critiques prononcées contre l’acteur, c’est toujours le silence, un silence pesant…

Et puis, on nous rebat les oreilles que Gérard Depardieu doit beaucoup au cinéma français. Mais n’a-t-il a pas lui aussi contribué au succès du cinéma français par son talent ?

De même, il y a un double discours ; d’un côté, il faut se sentir Européen, envisager de devenir un État fédéral et d’un autre côté, partir pour la Belgique, c’est presque un acte de trahison, comme si Gérard Depardieu pactisait avec l’ennemi. Bizarre quand même…

Alors, quoi qu’il en soit, c’est l’un des meilleurs acteurs français. Le public a envers lui beaucoup d’indulgence et puis, n’a-t-il pas toujours eu l’image du mauvais garçon du cinéma français ?

 

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8 décembre 2012 6 08 /12 /décembre /2012 10:51

img15d[1]Malgré la crise, les prix de l’immobilier ne chutent pas ! Pis, dans nombre de communes où la demande est forte, les prix continuent de grimper. C’est incompréhensible et les spécialistes parlent d’exception française.

En 2012, le volume des affaires est en baisse car les parties campent sur leurs positions ; les vendeurs refusent de baisser leur prix, pas question de négocier, et les acheteurs attendent l’effondrement du marché, annoncé par les économistes.

Ainsi, le mécontentement est général, les vendeurs qui pensent de bonne foi que leur bien va être bradé et les acheteurs qui ont l’impression –souvent justifiée- d’être des pigeons, victimes de vendeurs qui veulent s’enrichir sur leur dos.

Comment en sommes-nous arrivés à cette situation qui semble inextricable ?

Les vendeurs fixent trop souvent la valeur de leur bien en fonction, non du prix du marché – prix du reste qui selon les professionnels varient de manière très significative – mais de l’utilisation future des fonds. Soit, pour acheter un nouveau bien de valeur supérieure, soit pour en financer des travaux, soit pour placer le capital et s’assurer des revenus… la liste est non exhaustive. Bref, plus le bien sera vendu cher, plus le bénéfice sera important et la réalité a souvent donné raison aux vendeurs gourmands. Mais lorsque le schéma se modifie, les vendeurs ne veulent alors rien entendre, les profits d’hier doivent être les profits de demain. D’où un blocage du marché. Aussi, quand les vendeurs sont contraints de consentir à un sacrifice, celui-ci est vécu comme une véritable frustration.

Les acquéreurs sont souvent dans une position délicate. Il y a peu de bonnes affaires de nos jours, c’est au prix d’une âpre négociation qu’ils finissent par emporter le morceau. Du reste, ils ne savourent guère leur victoire car le prix reste élevé et il leur faudra de très longues années pour rembourser le prêt qu’ils ont réussi à obtenir. Et ce n’est pas toujours le succès espéré ; les banques ont des critères de plus en plus sévères, comme un apport personnel conséquent, réduction de la durée du remboursement... D’où une plus grande amertume quand l’acheteur se voit refuser son crédit.

Dans cette course au toujours plus cher, personne n’est véritablement gagnant. Si cela a été le cas au début de cette explosion des prix, ce phénomène a atteint ses limites. Comme partout les prix se sont envolés, si on vend cher, on achètera forcément plus cher ! Où est le bénéfice ?

Alors, la solution ne serait-elle pas dans le retour à la raison et à la modération qui au bout du compte, aidera tout le monde ? Mais quand il s’agit du secteur immobilier, comme tout secteur marchand, raison et appât du gain ne font pas bon ménage !

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26 novembre 2012 1 26 /11 /novembre /2012 17:35

Au Québec, avant l’été, est versé le trop perçu des impôts (provincial et fédéral), améliorant ainsi l’ordinaire des contribuables.

En France, au moment où l’on parle d’une augmentation de l’impôt sur le revenu, la question de la retenue à la source, soit sur le bulletin de salaire, se pose à nouveau.

De cette manière, l’impôt sur le revenu se fait moins douloureux, plus acceptable, même si au bout du compte, la contribution est identique.

Le prélèvement à la source s'exerce dans de nombreux Pays. Le Québec où ce système se pratique, la régularisation a lieu au printemps de chaque année. Il peut se produire que le contribuable n’ait pas assez payé et donc, il doit repasser à la caisse et là, il fait grise mine.

Mais dans bon nombre de cas, c’est plutôt un reversement du trop perçu sur le compte du contribuable qui met du baume au cœur et du beurre dans les épinards !

Certains l’attendent avec impatience pour renflouer un compte vacillant pendant que d’autres se servent de cette prime pour financer l’achat d’un objet convoité, des travaux dans leur maison ou encore, un séjour touristique pendant la saison estivale ! Et là, c’est la fête !

A quand, en France, ce petit moment de joie ?

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18 novembre 2012 7 18 /11 /novembre /2012 10:57

Les Riches n’ont pas la cote en France ces derniers mois. Entre les « je n’aime pas les Riches » d’un candidat à l’élection présidentielle devenu le Président des Français et la pression fiscale annoncée, il ne fait pas bon d’être dans l’opulence.

Mais tout est relatif. Les Riches ne connaîtront pas les fins de mois difficiles de beaucoup de nos concitoyens. Non, là, il sera plus question de manque à gagner, un trou dans la caisse bien remplie. En revanche, on ne peut pas reprocher aux Riches de vouloir mettre leur argent à l’abri du fisc ; c’est tellement humain de penser à soi plutôt qu’à la collectivité et puis, nos sociétés ne sont-elles pas des machines à fabriquer de l’individualisme ?

Il y a les Riches qu’on aime et d’autres beaucoup moins ! Les premiers regroupent les artistes, les sportifs et autres stars dont les hauts revenus ne choquent pas plus que cela. On pardonne facilement leur richesse, la célébrité étant une fabuleuse machine à absoudre…  En revanche, ils ne sont les derniers à prendre la poudre d’escampette pour protéger leur magot ; ils estiment avoir suffisamment galéré pour ne pas ensuite se retrouver dépossédés !

Pour les entrepreneurs, ils ont le droit de prendre tous les risques, de ne pas se rémunérer dans les débuts mais ensuite, il faut qu’ils aient le triomphe modeste ! Là, il faut qu’ils passent à la caisse, pas question de s’enrichir impunément !

Quant aux derniers, ce sont les héritiers de grosses fortunes, souvent à la tête d’un immense patrimoine. Ceux-là, on ne les connait pas et là, pas de pitié, ils doivent payer…

En tout état de cause, il est normal que chacun paie des impôts en fonction de ses capacités et donc, les riches doivent contribuer aussi à l’effort collectif. En revanche, il n’est pas utile de les montrer du doigt parce qu’ils sont riches, on aimerait être riche aussi !

Les Riches sont un formidable atout pour un Pays à condition qu’ils consomment ou qu’ils investissent dans le pays. L’argent qui dort dans les banques des paradis fiscaux est nocif, il est retiré du circuit pour ne plus souvent en revenir. A l’inverse, l’argent injecté dans l’économie fait des Riches un bienfait pour la société… 

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