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28 mars 2013 4 28 /03 /mars /2013 10:05

conte;blogLes contes de fées ont la cote à Hollywood depuis ces dernières années. Ou du moins, serait-il plus juste de dire que les cinéastes ne se sont jamais lassés de réadapter à l'infini et à leur sauce, ces indémodables.

Tim Burton avait plus ou moins relancé la tendance avec son succès Alice au Pays des merveilles, au début de ce nouveau millénaire. Un conte déjanté qui sied tellement bien à l'univers un peu loufoque, comme tout droit sorti d'un songe, du réalisateur. Et puis, il y a eu les Blanche Neige (deux films sortis à seulement quelques mois d'intervalle), le magicien d'Oz, le Chaperon rouge, une version un peu trash, en mode Terminator, d'Hansel et Gretel. Et ceux à venir, la Belle au bois Dormant, avec Angélina Jolie, la Belle et la Bête, avec Emma Watson, ou encore Cendrillon, la Petite Sirène et même les contes des Mille et une nuits.

 Ces histoires, connues plus ou moins de toute l'humanité, ont vu très tôt leurs aventures adaptées en dessins animés, grâce à Walt Disney, mais aussi sur grand écran, comme avec la Belle et la Bête, de Jean Cocteau de 1946 ou le Peau d'Âne de Jacques Demy, avec Catherine Deneuve, en 1970.

 Alors comment se fait-il que des récits, vieux de plusieurs siècles, trouvent toujours un écho dans notre monde moderne ? Déjà, ces classiques nous parlent tous. Pas besoin de lire le synopsis pour savoir que le film du Petit chaperon rouge, traitera d'une histoire de loup, de grand mère, de galette et de petit pot de beurre. Ces contes ont bercé notre enfance, tout comme celle de nos parents, de nos grands-parents et même parfois de nos arrière-arrière- grands-parents avant nous.

Si le monde a changé, l'humain lui en revanche est toujours le même. Caché derrière son iPhone, ses écouteurs vissés sur les oreilles, l'homme moderne connaît toujours l'amour, la haine, les relations fraternelles, le choix cornélien entre le bien et le mal... Des thèmes qui tant que l'humanité existera seront toujours d'actualité.

 Peut-être aussi que dans notre contexte économique actuel, il est bon de revenir à l'imaginaire et de replonger au creux de notre enfance, dans ce monde sucré, simple et juste, où la pauvre servante finit forcément par sortir de sa condition sociale en épousant le Prince charmant, un homme beau, fort et dépourvu du moindre défaut.

 A l'heure du pessimisme et de la morosité, cette bonne cuillérée de bonheur à l'état pur fait un bien fou.

 Et surtout, les héros immortels ont aussi su s'adapter. Blanche Neige est devenue une guerrière, qui à la limite n'a même plus besoin du prince pour la sauver des griffes de sa belle-mère. Non, sous les traits de Kristen Stewart, elle prend son indépendance, se bat et n'est pas du genre potiche, à chanter en chœur avec tous les animaux de la forêt.

 De même que les deux petits gloutons d'Hansel et Gretel reviennent adultes en tant que chasseurs de sorcière, dans le film sorti cette année.

 Les classiques ont ainsi eu l'intelligence d'évoluer avec les enfants et les plus grands...

 

Illustration de Korolle

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23 janvier 2013 3 23 /01 /janvier /2013 18:45

marilyn monroe referenceDans 4 petits jours se termine une des expositions les plus époustouflantes en matière de costumes hollywoodiens qu’ait connue Londres. Le V&A Museum (Victoria and Albert Museum) accueille, depuis le mois de novembre, 130 vêtements qui ont marqué l’histoire du cinéma américain. Le complet de Charlie Chaplin, la robe de cocktail noire d’Audrey Hepburn dans « Diamants sur canapé », celle de Scarlett O’Hara dans « Autant en emporte le vent », l’uniforme d’Harry Potter, la célèbre tenue jaune d’Uma Thurman dans Kill Bill, et la tunique de Cléopâtre portée par Elizabeth Taylor sont autant de précieuses pièces qu’il a fallu récupérer aux quatre coins du globe, très souvent chez des collectionneurs privés. « Une chasse au trésor » de plus de 4 années.

En déambulant dans les trois principales pièces de l’exposition, on peut presque voir les grands acteurs et actrices de ce siècle et du siècle dernier, revêtir ces parures cousues pour épouser parfaitement leur corps.

 On se surprend à s’imaginer enfilant le costume à paillettes très cintré de Nicole Kidman dans « Moulin Rouge » en se demandant si l’on arriverait à y glisser, ne serait-ce qu’une cuisse. Voir tout le gratin d’Hollywood, enfin ne serait-ce que leur garde-robe, juste devant soi donne cette incroyable impression d’assister à une page de la grande histoire cinématographique. Des films muets à ceux en noir et blanc, des images numériques aux images de synthèse, on traverse les genres et les époques en quelques pas. Et l’on se sent incroyablement petit à côté de tous ces costumes que l’on n'avait toujours vus que derrière nos écrans, enfilés par les plus grandes stars.

Et lorsque l’on s’arrête pour regarder de plus près et objectivement, la fameuse petite robe blanche portée par Marilyn Monroe dans « 7 ans de réflexion », celle-là même célébrissime pour s’être soulevée au dessus d’une bouche de métro, on se sent presque déçu. Ce monument ne reste, sans la superbe pin-up blonde, qu’un bout de tissu. Meryl Streep explique dans l’une des vidéos de l’exposition, que le costume dans le cinéma joue 50 % du travail. Oui sans doute, mais l’acteur joue dans ce quota une part bien plus grande encore. La veste en cuir du célèbre archéologue Indiana Jones, ne serait-elle pas banale, sans son illustre interprète ? De même que pour chacune des pièces de l’exposition. Ajoutez à cela une lumière bien sentie, un décor intéressant et c’est là seulement que les costumes prennent vie.

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4 janvier 2013 5 04 /01 /janvier /2013 19:53

Il est vrai que ce film ne vient pas tout juste de sortir dans les salles obscures et qu'en plus, il n'a pas besoin de publicité supplémentaire étant donné son succès fulgurant, mais ce film grand public méritait tout de même son billet en tant que véritable phénomène de société. 

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1. Un film qui enchante les fans de Tolkien.

Le Hobbit : un voyage inattendu adapté au cinéma par le talentueux Peter Jackson est tiré du roman de Tolkien, paru en 1937, et qui précède la célèbre trilogie du Seigneur des anneaux.

 Tout commence par une belle journée ensoleillée. Gandalf, le magicien, recherche un hobbit, sorte de petit personnage aux pieds velus, pour "vivre une aventure". Et le destin veut que son choix s'arrête sur le jeune et timoré Bilbon Sacquet, qui n'est autre que l'oncle de Frodon, le héros de la trilogie du Seigneur des anneaux. D'ailleurs, pour les fans de ces trois films qui nous ont tenus en haleine entre 2001 et 2003, les ingrédients qui ont conduit à leurs succès sont réunis dans Le Hobbit. Des personnages extraordinaires à la recherche d'une quête, une bonne dose de batailles, une cuillerée de vengeance et de haine, des effets spéciaux à couper le souffle, des décors enchanteurs, le tout enrobé d'un soupçon d'humour, juste ce qu'il faut.

 

 

2. Pour la beauté des paysages

Tourné en Nouvelle-Zélande, le film présente des décors naturels qui laissent sans voix, dignes des plus grands documentaires diffusés sur Planète. Des sommets enneigés, des plaines, des forêts, des cascades... tout donne une furieuse envie de sauter dans un avion, direction l'hémisphère sud. 

 

 

3. Une nouvelle saga...

Après les fins du Seigneur des anneaux, Twilight, Harry Potter et Star Wars, il était temps qu'une nouvelle aventure vienne nous tenir en haleine et marque par ses films une génération entière. En effet, le Hobbit n'est que le premier volet d'une trilogie dont les deux prochains épisodes devraient sortir en salle en 2013 et 2014...

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5 novembre 2011 6 05 /11 /novembre /2011 09:15

1004934 fr les aventures de tintin le secret de la licorn

C’est la folie depuis plusieurs mois ! Tintin, Milou et le capitaine Haddock ont envahi non seulement nos salles obscures, mais aussi nos panneaux publicitaires, nos grandes surfaces et nos kiosques à journaux. Personne, à moins d’avoir vécu sur la planète Mars, n’a pu échapper à la tornade à houppette rousse.


 Si le succès du célèbre reporter n’est plus à faire, le pari d’adapter ses aventures, sur grand écran, était risqué. Tout le monde et en particulier les fans inconditionnels de Tintin, attendaient Steven Spielberg au tournant. Et depuis la sortie en salle, mercredi 25 novembre, du Secret de la Licorne, malgré un succès certain, les avis sont mitigés et les discussions enflammées entre internautes inondent la toile.

 

Mais si  l’on met de côté les attentes déçues de certains, le tout nouveau film du créateur d’ET, tient toutes ses promesses. Il nous fait passer un agréable moment en compagnie des héros qui ont accompagné toutes les générations depuis 80 ans. Voici donc 7 bonnes raisons de courir au cinéma le plus proche, si ce n’est déjà fait, pour se plonger, sans a priori, dans une histoire à couper le souffle.

 

 

1. De l'aventure à 200 à l'heure

 

Il n’aura échappé à personne que « le Tintin de Spielberg » présente de nombreux points communs avec Indiana Jones. Logique quand on sait que le père du célèbre archéologue n’est autre que Steven Spielberg lui-même. Tous les ingrédients qui ont fait le succès du docteur Jones sont ainsi réunis dans le Secret de la Licorne.


Tout d’abord, Tintin et Indiana Jones exercent des métiers qui font rêver et qui appellent, dans l’imaginaire collectif, aux voyages et à l’aventure. Quand l’un tente de retrouver un trésor enfoui dans l’océan, le second cherche à percer le mystère du Saint Graal. La quête de chacun devient une immense chasse au trésor à travers le globe, avec son lot d’indices et de charismatiques méchants, à la recherche eux aussi du fameux trésor tant convoité par nos héros.  

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Et puis, comme Indy, Tintin sait tout faire ou presque. Il peut piloter un avion en n’ayant jamais pris le moindre cours, survivre plusieurs jours en mer sur un canot et même glisser sur un fil à linge à l’aide d’un simple guidon de moto. Sans compter que le petit reporter est capable d’assommer n’importe quel ennemi d’un simple coup de poing et sans se casser la moindre phalange.


On l’aura compris, Tintin nous entraine dans une histoire improbable et ne nous laisse pas une seconde de répit. Mais nous, on est ravis et on le suivrait jusqu’au bout du monde. 

 

 

2. Un voyage aux quatre coins du globe

 

Avec le Secret de la Licorne, Spielberg joue à fond la carte du dépaysement. Comme Hergé avant lui. On passe ainsi du ciel à la mer au désert brûlant d’Afrique. Les décors sont époustouflants et magnifiquement réalistes.


Mais on voyage également dans le temps puisque Tintin est un homme du siècle dernier. Place donc aux vieux tacots, aux machines à écrire, aux chapeaux melons et vestons noirs. On fait également, le temps de quelques minutes, un bond à l’époque des corsaires du 17ème siècle en pleine bataille navale.


En sortant de la salle, on n’espère qu’une chose : pouvoir explorer très prochainement les profondeurs marines avec Tintin, pour une très probable suite. 

 

 

3. Une bonne dose d'humour

 

On a beau dire, mais un bon film sans humour c’est comme un bon repas sans dessert. On peut s’en passer, mais il manquera toujours cette petite note sucrée, si agréable pour les papilles. Mais avec le Secret de la Licorne, on est servi ! Entre personnages hauts en couleurs et répliques bien senties tout est réuni pour passer un agréable moment.Les-aventures-de-Tintin-Le-secret-de-la-licorne (16)


Certains y verront de l’humour parfois lourd mais le film se met à la portée de tous, de 7 à 77 ans, comme se plaisait à dire Hergé.

 

 

4. Un bon compromis entre film et dessin animé

 

Si l’on peut être dérouté pendant les 10 premières minutes du film par l’aspect original des personnages et des décors, on s’y fait vite.


Avant Spielberg, bien d’autres ont donné vie au jeune reporter à houppette et à ses compères. Mais les dessins animés, assez enfantins et les films un peu trop caricaturaux n’ont pas rencontré le succès escompté.

 

Il est difficile d’adapter une telle BD. Les héros ont des physiques bien particuliers, Milou possède des attitudes humaines et les couleurs sont bien trop vives et artificielles. Un jeu avec de vrais acteurs aurait été ridicule. Avec ce compromis, Spielberg a trouvé un moyen parfait de respecter l’ambiance et les teintes de la bande dessinée d’Hergé.

 

 

5. Une histoire changée, mais l'esprit des BD respecté

 

Steven Spielberg  a fait le choix de regrouper trois albums dans son film : le Crabe aux pinces d’or, le Secret de la Licorne et Le Trésor de Rackham le Rouge. L’esprit des BD est totalement respecté mais l’histoire, elle, varie un peu. Si certains y voient un sacrilège, on ne peut que se réjouir de pouvoir encore être surpris par des histoires que l’on a lues et relues des centaines de fois. Et que la plupart d’entre nous connaissent par cœur.

 

 

6. Hergé aurait, à coup sûr, validé cette version

 

Spielberg mûrit le projet d’adapter les aventures de notre petit rouquin en culotte de golf à l’écran, depuis presque 30 ans ! Et Hergé en personne estimait que le père d’ET était le seul capable d’une telle prouesse. Le moins que l’on puisse dire c’est qu’il avait raison !


On ne peut qu’espérer que Spielberg, accompagné du génial  Peter Jackson - réalisateur des effets spéciaux du Seigneur des anneaux-  continuent de nous enchanter en adaptant l’intégral des aventures du célèbre reporter à l’écran. Un moyen de faire perdurer la magie, puisque Tintin est mort avec son créateur, selon les dernières volontés d’Hergé.

 

 

7. Et...

 

Enfin, qui n’a jamais rêvé d’entendre la voix  de La Castafiore ? Le Rossignol milanais est au casting de ce premier opus et interprète un de ses opéras. Faut-il de meilleures raisons pour courir s’enfermer 1h40 avec des personnages qui nous suivent dans notre imaginaire depuis 80 ans ?


Tintin-et-le-Secret-de-la-Licorne-en-avant-premiere-mondial

 

 


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