Au début, ce fut une question de couverture ; un chat coiffé d’un bonnet péruvien sur un fond fuchsia est du genre à attirer l’œil. Ou du moins mon œil. Je fais partie de cette catégorie de personnes qui est indéniablement séduite par le packaging, la cible idéale pour toutes les agences de marketing, en somme. Et puis, son classement en tête des ventes de ces dernières semaines a fini de me convaincre de ramener ce livre chez moi.
Je l’ai commencé un peu dubitative au premier abord, par un style simple et une histoire qui ne semblait pas réserver de grandes surprises. Mais dès la fin du premier chapitre (qui ne fait que trois pages, soulignons-le), j’ai été embarquée, je n’ai plus lâché ce petit bonheur de poche et je l’ai fini en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Il aurait pu être le roman de mon été mais il fut celui de ma rentrée et c’est tant mieux en ces jours de cafard et de deuil des vacances. Il est très rare que je me laisse aller à un rire franc en lisant, mais celui-ci a très bien réussi. Les répliques sont bien senties et les personnages, un brin déjantés, mais terriblement attachants.
La narratrice, un petit bout de femme de 28 ans, maladroite au possible et au grand cœur voit sa vie bouleversée le jour où elle découvre qu’elle a un nouveau voisin au nom aussi étonnant que drôle. Elle va alors se mettre à faire un tas de « trucs idiots » pour l’apercevoir, entrer dans sa vie, lui plaire et découvrir tout ce qu’il a à lui cacher. Et alors qu’on pense avoir compris toute l’intrigue, l’auteur finit de nous montrer que les choses dans la vie ne sont pas aussi "simplissimes".
Je fais donc partie des milliers de lecteurs à avoir dévoré ce roman, pas la première, donc, et surement pas la dernière. C’est une histoire qui fait du bien et qui n’a pas d’autres prétentions que celle de nous divertir et de nous donner le sourire. Et rien que pour comprendre la couverture (le chat portant un bonnet péruvien a contre toute attente bien une signification), ça vaut le coup !