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2 août 2013 5 02 /08 /août /2013 09:59

Faut-il implorer le ciel pour que la croissance économique daigne revenir dans notre beau pays ? Ou, telle une météo capricieuse, montrera-t-elle le bout de son nez quand bon lui semblera ? Après la pluie, vient le beau temps, dit-on ! Après la crise, la croissance va-t-elle s'imposer comme par enchantement ? 

Ou faut-il mériter cette croissance, tel l'élève brillant qui reçoit le prix d'excellence ? C'est ce qu'il ressort de l'émission C dans l'Air du jeudi 01 août. Créer les conditions favorables à cette croissance est impératif et l'entreprise doit être au coeur du dispositif. Bien entendu, tout cela passe par des réformes structurelles et la boite à outils du Président de la République ne serait pas à la hauteur des enjeux.

Oui, l'entreprise est au centre du débat. N'en déplaise à ceux qui voudraient lui tordre le cou ou lui faire rendre gorge. Dans notre système économique, certes on peut le déplorer, mais c'est ainsi, l'entreprise dirige le monde ! Sans elle, pas d'emploi, pas de création de richesses... Rien de rien, le désert économique et la pauvreté au bout du chemin... 

On pourrait penser que l'entreprise doit être au service des hommes et pas les hommes au service de l'entreprise. On peut en corriger les excès car des excès, on sait tous qu'il y en a ; de la spéculation, des délocalisations injustes, le visage noir du capitalisme mondial... 

Mais les entreprises sont diverses et les plus nombreuses, les PME et les TPE, ne sont pas des suceurs de sueur et de sang. Il y a des bons et des mauvais patrons. Des patrons qui donnent envie d'aller dans le même sens, de se battre dans cet environnement de compétivité féroce. D'autres qui donnent envie de décamper ou de les voir devant les tribunaux. Et même dans les grandes entreprises, tout n'est pas noir. Elles peuvent offrir à leurs employés des avantages non négligeables. Mais elles peuvent se montrer aussi des monstres financiers sans foi ni loi. Il y a de tout dans cet univers impitoyable ; on ne peut pas faire de tri, tout le monde trouve sa place, certains connaissent la prospérité pendant que d'autres la faillite... 

Alors, oui, l'entreprise doit être préservée. On ne peut pas lui imposer d'assumer toute la solidarité nationale, une répartition plus équilibrée s'impose et vite ! Et les entreprises ne peuvent pas non plus exiger de ne prendre aucune part dans les dépenses de la société ; elles ont besoin aussi des infrastructures, des universités...  

Il faut cesser cette douche écossaise permanente. Un jour, on les caresse dans le sens du poil et le lendemain on les dénigre... 

Et cette instabilité fiscale dont les économistes ne font que répéter qu'elle est anxyogène. Elle ferait fuir les investisseurs. A-t-on besoin de cette désertion en ces temps difficiles ? Faire fuir les capitaux,c'est du suicide économique... Et faire fuir les entrepreneurs, même combat... Que de jeunes ont pris la poudre d'escampette pensant qu'en France, ce n'était plus possible. 

Heureusement, l'avenir semble vouloir s'éclaircir. Oh, un léger soubresaut, il ne sert à rien d'exagérer ! Peut-être, le frémissement économique qu'a évoqué le Ministre de l'économie, Pierre Moscovici ?  

Mais l'Europe est en train de repartir et l'Allemagne en tête. Et dans cette reconquête des territoires perdus de l'économie, notre pays ne voudrait quand même pas jouer les figurants ? 

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