Alors que le chômage continue de progresser, mais de façon moins virulente (15 000 chômeurs de plus en juin), le Gouvernement mise sur son dispositif d'aides pour inverser la courbe du chômage pour la fin de l'année.
Malgré tout, la recherche d'un emploi est souvent synonyme de galère. Pas toujours, certes, mais dans de nombreux cas, on peut dire que l'impression de ne jamais correspondre au profil exigé est la plus forte.
On pourrait penser que pour chaque offre correspond un diplôme ! A défaut du précieux sésame, inutile de postuler, le dossier est rejeté. Difficile dans ce cas, de sortir de sa formation initiale et pour ceux qui n'en ont pas, aucun espoir. Pourtant, il fut un temps où former les personnes "sur le tas" ne posait pas de problème. On peut le comprendre pour des métiers avec des compétences très pointues. Mais cela s'est généralisé et c'est regrettable car on ne laisse aucune chance à des personnes de bonne volonté. Il peut exister des exceptions, mais trop rares... Il faut espérer que les différentes formations proposées aux chômeurs favoriseront l'accès à un emploi.
Et ne parlons pas de l'expérience ! A moins de trois ans minimum dans un poste, les chances d'être retenu est de l'ordre de l'exceptionnel. Du reste, à ce jeu malsain, on finit par avoir toute une génération sans grande expérience, à l'exception de nombreux stages. Car les stages, il n'y a pas de problème pour en décrocher. Vous pouvez en cumuler autant comme autant, mais pour passer au précieux CDI, c'est une autre aventure. Et sans CDI, on connait la chanson : difficultés pour se loger, pour emprunter...
Dans cette course effrénée, il y a beaucoup de candidats pour peu d'élus. C'est la terrible réalité à laquelle est confronté un demandeur d'emploi. En adressant son Curriculum vitae et sa lettre de motivation, il sait que des centaines de dossiers atterriront sur le bureau du recruteur. Alors, chacun essaie de se distinguer pour le meilleur ou pour le pire ! On bidouille le CV, on gonfle l'expérience ou on s'ingénie à trouver la formule choc pour que l'attention de l'employeur soit retenue. Bref, c'est un jeu de poker menteur avec des désillusions à la clé...
Mais qu'on se rassure. Il y aurait une mine d'offres d'emplois non pourvues ; le chiffre oscille entre 200 000 et 300 000 offres et pour les plus optimistes, le chiffre pourrait atteindre les 500 000. On se doute déjà que ce ne sont pas des boulots qui font rêver. Mais ils ont le mérite d'exister et il est vrai que c'est mieux que rien...
Vous avez dit adéquation ?